(image créée à l’aide d’une IA et partagée en décembre par Donald Trump sur Truth social)
Le premier ministre fédéral a affirmé devant 200 dirigeants réunis à Toronto pour le Sommet économique Canada–États-Unis que le président américain était sérieux lorsqu’il parlait de faire du Canada le 51e État américain.
Selon Trudeau, Trump convoite les minéraux critiques du Canada, et «pense que le moyen le plus simple» de les obtenir est «d’absorber» le Canada.
Trudeau a fait ces déclarations à huis clos, mais une caméra de CBC était restée allumée.
Trump a confirmé hier soir à la chaine Fox News que son intention d’annexer le Canada était sérieuse («a real thing»).
Donald Trump avait nommé le patron de Tesla et X à la tête d’un Département de l’efficacité gouvernementale pour réduire drastiquement les dépenses du gouvernement américain.
Les équipes de Musk ont récemment pris le contrôle du système de paiements du Trésor américain.
Mais un juge a bloqué temporairement samedi l’accès aux données du Trésor aux:
personnes nommées politiquement;
agents spéciaux du gouvernement; et
employés du gouvernement qui ne travaillent pas pour le Trésor.
Il a également ordonné à Musk et son équipe de détruire toute copie de dossiers qu’ils auraient prise.
À compter de demain, les clients de la compagnie aérienne qui optent pour le tarif le moins cher devront payer des frais de 35 $ à 50 $ pour pouvoir emmener un bagage en cabine.
Les vols concernés sont ceux effectués à l’intérieur du Canada, aux États-Unis et vers le Sud, à l’exception du Pérou.
Tous les passagers pourront toutefois conserver gratuitement en cabine un sac à main ou un sac contenant un ordinateur portable.
Depuis le 5 juin dernier, la Banque du Canada a baissé son taux directeur d’au total 1,75 point de pourcentage.
Cette baisse a fait diminuer le coût des prêts hypothécaires. Par conséquent, plusieurs propriétaires immobiliers sont tentés de refinancer leur prêt afin de payer moins d’intérêts ou pour consolider plusieurs dettes. S’agit-il d’un choix judicieux? Quelques calculs peuvent le déterminer.
Un refinancement hypothécaire permet de renégocier, à de nouvelles conditions, un prêt hypothécaire dont le terme n’est pas achevé.
Le principal avantage de cette opération est de baisser le cout du financement.
Hypothèque à taux fixe
Prenons l’exemple d’une maison achetée en août 2023 avec une hypothèque de 500 000 $ amortie sur 25 ans et financée à un taux fixe de 5,95%, sur un terme (durée du contrat) de 5 ans.
Le remboursement hypothécaire mensuel est de 3184 $.
Actuellement, soit un an et demi plus tard, il est possible de refinancer cette hypothèque à un taux de 4,2%.
Le remboursement mensuel descendrait de 500 $, à 2684 $.
Cependant, pour briser une hypothèque à taux fixe, le propriétaire doit normalement payer une pénalité équivalente à l’intérêt qui reste à payer pour la durée restante du terme.
Dans ce cas-ci, cette pénalité équivaudrait à 3 ans et demi d’intérêt, soit environ 6 800 $.
Le poids de cette pénalité s’annulerait au bout de 14 mois après le refinancement.
L’avantage financier net du refinancement, en remboursements réduits sur les 28 derniers mois du terme, serait donc d’environ 14 000 $.
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Hypothèque à taux variable
Généralement, un refinancement est moins avantageux dans le cas d’une hypothèque à taux variable.
Si, lors de l’achat en 2023, le propriétaire avait plutôt opté pour une hypothèque à taux variable, il aurait été beaucoup moins désavantagé.
D’abord, son paiement hypothécaire mensuel aurait baissé au même rythme que le taux directeur de la Banque du Canada, rendant inutile un refinancement.
Ensuite, si le propriétaire devait tout de même refinancer son hypothèque, le calcul de la pénalité hypothécaire serait beaucoup moins désavantageux.
En effet, la pénalité pour une hypothèque à taux variable correspond normalement à 3 mois d’intérêt, peu importe la durée restante du terme.
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Refinancer pour consolider des dettes
Un autre avantage d’un refinancement hypothécaire est qu’il permet de mettre en garantie la valeur de la propriété pour refinancer certaines dettes avec un taux d’intérêt avantageux.
Un propriétaire peut ainsi emprunter jusqu’à 80% de la valeur marchande de sa propriété, par exemple pour:
financer des rénovations;
avoir accès à des liquidités pour investir; ou
consolider des dettes de carte de crédit.
Le refinancement n’est toutefois pas une solution magique. Il peut cacher certains pièges.
Le premier piège est la tentation de s’endetter davantage.
Certaines personnes gagneraient, en plus de consolider leurs dettes, à revoir leurs habitudes de crédit et de consommation.
Un autre piège est l’illusion qu’une dette hypothécaire coute moins cher.
En réalité, une dette hypothécaire est généralement remboursée sur plusieurs dizaines d’années, ce qui finit par couter cher en intérêt.
Par exemple, une dette de carte de crédit de 20 000 $ assujettie à un taux de 20% et remboursée en 3 ans coutera environ 6 700 $ en intérêt.
La même dette consolidée dans un prêt hypothécaire assujetti à un taux de 4,2% coutera certes moins cher chaque mois, mais elle aura couté au bout de 25 ans, en frais d’intérêt, un peu plus de 12 000 $, soit près du double.
Un conseil si vous songez à refinancer une hypothèque: faites affaire avec un courtier hypothécaire.
Il magasinera pour vous plusieurs offres, et vous n’aurez pas à le rémunérer – car les courtiers tirent généralement leurs revenus de commissions.
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Que fait, en général, un gestionnaire lorsqu’il doit attribuer une mission importante, donner une augmentation salariale, ou offrir une promotion? Il songe en premier lieu aux employés qui se démarquent par leur performance au travail.
Si vous souhaitez que votre gestionnaire pense à vous dans ces moments-là, il existe un truc aussi simple qu’efficace: la rétroaction.
La forme de rétroaction (feedback) la plus simple et courante est un entretien entre un employé et son gestionnaire immédiat concernant la performance de l’employé.
La rétroaction peut être formelle.
La conversation est dès lors structurée, avec des objectifs clairs.
Elle peut également être informelle.
Dans ce cas, la conversation est à la fois brève et spontanée.
Elle peut simplement démarrer par une interrogation de l’employé concernant un point précis en lien avec sa performance au travail.
L’intérêt de la rétroaction est double pour l’employé.
Il peut recueillir de précieux conseils, susceptibles de l’aider à travailler plus efficacement à l’avenir.
Il montre par la même occasion qu’il est investi dans son travail et qu’il cherche à progresser.
Quant au gestionnaire, il peut ressortir de la conversation avec:
une meilleure connaissance de l’employé en question; et
une meilleure vision du fonctionnement de son équipe.
Cela peut lui permettre d’améliorer la performance de l’employé, voire de toute l’équipe.
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Prenez les devants
L’idéal pour l’employé est d’organiser lui-même la première rencontre de rétroaction avec son gestionnaire immédiat.
Et, si cela se passe bien, de l’inviter à en faire une habitude, par exemple une rencontre formelle par mois ou par trimestre.
Réfléchissez à l’avance au sujet principal que vous souhaitez aborder lors de la rencontre, dont la durée peut être d’une demi-heure ou d’une heure.
Par exemple, le sujet principal pourrait être la façon dont vous communiquez avec les autres au sein de l’équipe.
La question à poser au gestionnaire pourrait être: «Penses-tu que je communique adéquatement avec les autres membres de l’équipe?»
Le point de démarrage pourrait être: «Tu te souviens, la dernière fois que j’ai envoyé un courriel à tous, il y en a deux qui m’ont répondu qu’ils n’avaient pas besoin d’être inclus dans cette discussion.»
Une fois le sujet principal de la conversation établi, vous pouvez convenir d’un rendez-vous avec votre gestionnaire, en le prévenant du sujet principal de la conversation.
Le gestionnaire aura ainsi le temps de réfléchir au sujet principal, voire d’identifier un ou deux autres sujets qu’il lui semblerait pertinent d’aborder.
La bonne attitude à adopter le jour de la rencontre
Lors de la rencontre, l’employé doit se mettre en mode écoute.
Vous n’êtes pas là pour simplement hocher de la tête à tout ce que dit votre gestionnaire.
Pendant l’entretien, vous pouvez :
prendre des notes;
réfléchir à voix haute; et
poser des questions concernant les points qui ne vous semblent pas clairs.
Vous devez accepter la critique constructive, sans laisser parler votre égo.
L’idée est de chercher à progresser, pas de se justifier pour ce qui a été plus ou moins bien fait par le passé.
N’hésitez pas à demander conseil afin de pouvoir véritablement vous améliorer.
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Une fois la rencontre terminée, il convient de mettre en application la ou les pistes d’améliorations discutées avec votre gestionnaire.
Par exemple, si le sujet discuté concernait la meilleure façon de rédiger un courriel lorsqu’on s’adresse à ses collègues, vous devrez suivre les conseils donnés par votre gestionnaire.
À chaque nouveau courriel, faites preuve de vigilance.
À force, vous finirez par appliquer les conseils prodigués sans plus y réfléchir, cela deviendra un automatisme.
Pour finir, sachez qu’il est primordial de recourir à la rétroaction si vous venez d’occuper un nouveau poste.
Cela peut vous permettre de vite comprendre les us et coutumes de votre nouvelle équipe, et ainsi de faciliter votre intégration.
Cela peut aussi plaire à votre gestionnaire immédiat, en vous donnant l’occasion de gagner plus aisément sa confiance.
L’hiver, avoir froid dans une pièce moins ou mal chauffée peut vraiment gâcher le confort d’être chez soi. Heureusement, les chaufferettes électriques sont là pour vous réchauffer en un instant ! Cependant, avec tous les modèles existants, faire son choix n’est pas toujours évident.
Nous avons testé ces dernières années 45 chaufferettes électriques. Découvrez les deux que nous recommandons.
Vous n’avez pas envie de faire de concession, et vous voulez être en mesure de chauffer des pièces de bonne taille? Vous pouvez vous diriger vers le Dr Infrared Heater DR968, un excellent modèle plutôt haut de gamme.
Nous vous le recommandons sans aucune hésitation.
Il est efficace et pratique dans un salon, en plus d’avoir une esthétique travaillée qui ne nuit pas à votre décoration.
Premier bon point: la sécurité est excellente, puisque vous bénéficiez des protections contre le basculement et la surchauffe, assez habituelles sur les radiateurs électriques, mais aussi d’un système d’arrêt automatique au bout de 12 heures: de quoi vous libérer de tout stress.
La deuxième chose qui nous a agréablement surpris, c’est l’apparence de l’appareil.
Il ressemble un peu à une grosse chaine Hautefidélité cerclée de bois, d’autant plus avec l’écran central et les boutons. Il s’intègre bien à la décoration.
D’ailleurs, une télécommande infrarouge vous est fournie pour permettre le contrôle à distance.
Cela tombe bien, car le Dr Infrared DR968 peut venir équiper des pièces d’une taille allant jusqu’à environ 90 m², ou 1000 pi². Il est très agréable de se trouver dans son canapé en famille en regardant un film et de ne pas avoir à se lever systématiquement pour effectuer des réglages!
Il a aussi des roues pour être déplacé.
Vous bénéficiez de plusieurs modes de chauffe, dont un automatique à économie d’énergie.
Le thermostat permet de choisir entre des températures allant de 10 à 30 °C, c’est-à-dire 50 à 86 °F, ce qui constitue une excellente amplitude.
En termes de qualité de fabrication, rien n’est à redire: le produit est solide, et pour le moment le nombre de testeurs nous ayant rapporté un problème s’élève à zéro.
La garantie limitée proposée est d’une durée de 3 ans.
La seule question à vous poser ici est celle du prix: vous convient-il, ou vos besoins sont-ils plus modestes?
Les fabricants ne font pas toujours preuve d’un grand sens du style et de l’élégance au moment de concevoir un radiateur.
DeLonghi a choisi de pallier ce problème en proposant un radiateur électrique à la fois sobre et joli.
Vous pouvez le trouver en blanc comme en gris, cette dernière version étant souvent plus chère.
Vous pouvez le poser à terre, mais tout est également prévu pour l’accrocher au mur. Néanmoins, nous devons vous alerter sur la qualité du support mural, qui ne nous semble pas optimale.
Il y a aussi un léger défaut de conception: la prise est située pile sous les commandes, ce qui vous fait perdre un peu de longueur en branchant à l’arrière.
Une fois cela su et accepté, vous vous trouvez face à un produit très performant.
La consommation d’énergie est un peu plus élevée que sur d’autres radiateurs, mais un mode Eco est facilement accessible.
Il en va de même, d’ailleurs, de toutes les options, réglables grâce aux boutons sur la tranche.
Tous vos paramètres sont lisibles sur l’écran d’un seul coup d’œil.
Vous bénéficiez d’un thermostat ajustable, en °C, ainsi que de trois options de chaleur. L’objet peut être placé sans souci dans une pièce à vivre.
S’il chute, il cesse automatiquement de fonctionner et enclenche une alarme pour vous avertir.
Il est également équipé de la technologie Hi-Fi: il utilise deux ventilateurs pour une meilleure répartition de l’air.
Et cela fonctionne bien, nous avons constaté une chaleur homogène et agréable.
C’est idéal dans un petit salon familial. Les dimensions sont raisonnables, et nous n’avons rien à redire sur la qualité de fabrication.
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Les tarifs sur les exportations canadiennes vers les États-Unis pèsent sur le dollar canadien. C’est pourquoi certains investisseurs se demandent s’il serait préférable de se concentrer sur les actions américaines.
Or, investir dans des actions canadiennes présente plusieurs avantages stratégiques pour les investisseurs résidant au Canada. Voici pourquoi intégrer des actions canadiennes dans votre portefeuille est une décision judicieuse.
Ce texte a été rédigé par Fabien Major, MBA, CIM, Pl.fin, professionnel de la finance, auteur et chroniqueur.
Il est vrai que le marché américain est plus performant que le nôtre depuis quelques années.
Mais ça n’a pas toujours été le cas.
Entre 2000 et 2020, le marché boursier canadien a surpassé le S&P 500 américain.
Durant cette période, l’indice composé canadien S&P/TSX a affiché une performance annuelle moyenne de 6,3%, comparativement à 5,4% pour l’indice principal des actions américaines S&P 500.
Le marché canadien est dominé par des secteurs tels que les ressources naturelles, l’énergie et la finance.
Cette composition sectorielle offre une diversification appréciable par rapport aux marchés étrangers, souvent plus axés sur la technologie ou la consommation.
En intégrant des actions canadiennes, vous diversifiez votre portefeuille, et réduisez ainsi votre exposition aux risques spécifiques à un secteur.
Maintenir au moins 20% de votre portefeuille en actions canadiennes me semble approprié.
Cette catégorie d’actifs n’est pas exclusivement dépendante de la santé de l’économie canadienne: n’oublions pas que nos plus grandes sociétés tirent aussi des revenus de ventes et de placements à l’étranger.
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Avantages fiscaux pour les résidents canadiens
Si vous détenez des actions dans un portefeuille non enregistré (c’est-à-dire hors d’un REER, REEE ou CELI), les dividendes versés par des sociétés canadiennes admissibles bénéficient d’un crédit d’impôt pour dividendes, ce qui réduit l’impôt à payer par les investisseurs.
Les dividendes étrangers sont, eux, traités comme du revenu d’emploi ou d’intérêt, et donc pleinement imposables.
De plus, les gains en capital réalisés sur la vente d’actions canadiennes sont imposés à un taux favorable.
Ces dispositions rendent l’investissement en actions canadiennes fiscalement avantageux pour les Canadiens.
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Stabilité économique et résilience
Le Canada est reconnu pour la stabilité de son système financier et la résilience de son économie face aux crises mondiales.
Les banques canadiennes, par exemple, sont parmi les plus solides au monde. Elles offrent une certaine sécurité aux investisseurs.
Cette stabilité économique se traduit souvent par une volatilité moindre sur les marchés boursiers canadiens que sur les marchés étrangers, ce qui peut être rassurant pour les investisseurs à la recherche de placements surs.
Les politiques commerciales controversées, telles que les tarifs douaniers prévus par l’administration Trump, perturbent les relations commerciales internationales.
Ces mesures protectionnistes entrainent des tensions avec des partenaires clés, qui pourraient affecter la rentabilité des entreprises américaines.
L’essentiel des nouvelles en 5 minutes? C’est ce qu’offre chaque jour l’infolettre InfoBref Matinaux entrepreneur·es, gestionnaires, professionnel·les et investisseur·ses. Essayez-la: inscrivez-vous gratuitement ici ou en cliquant Infolettres en haut à droite
En investissant dans des actions canadiennes, vous réduisez votre exposition aux risques associés aux politiques commerciales américaines et, dans une certaine mesure, aux pressions qu’elles pourraient entrainer sur certaines compagnies américaines vulnérables aux boycottages.
Intégrer des actions canadiennes dans votre portefeuille n’est pas seulement une question de patriotisme économique, mais une stratégie d’investissement judicieuse.
Elles offrent une performance historique solide, une diversification sectorielle, des avantages fiscaux, une stabilité économique et une protection contre les incertitudes politiques internationales.
Pour les investisseurs canadiens, ces atouts font des actions nationales un choix incontournable pour un portefeuille équilibré et résilient.
Selon un récent rapport de Statistique Canada, en 2022, 6,7% des ménages québécois n’étaient financièrement pas en mesure de combler leurs besoins de base, dont le logement, l’alimentation et l’habillement.
Dans l’ensemble du Canada, près de 10% des ménages étaient dans une situation de pauvreté.
La Nouvelle-Écosse était la province avec le plus de pauvreté, avec 12,5% de ménages dans cette situation.
En janvier, les indices S&P/TSX et S&P 500 ont enregistré des gains de respectivement 3,5% et 2,8%. L’indice des actions internationales s’est distingué par une hausse de 4%.
La nouvelle administration américaine n’a pas perdu de temps: elle a rapidement menacé le Canada, le Mexique et la Chine de sanctions tarifaires.
Ce texte a été rédigé par Anthony Ménard, CFA, vice-président de la gestion des données chez Inovestor.
Au terme de la période de 12 mois terminée le 31 janvier:
l’indice canadien S&P/TSX était en hausse de 25,2%;
l’indice principal américain S&P 500 était en hausse de 26,4%; et
les actions internationales, représentées par l’indice MSCI ACWI ex USA, avaient gagné 11,5%.
En janvier, les secteurs du TSX les plus performants ont été les matériaux, les technologies de l’information et l’industrie, en hausse de respectivement 10,2%, 9,7% et 3,4%.
Les secteurs les moins performants ont été la santé, la consommation de base et les services publics, en baisse de respectivement 5,4%, 2,3% et 0,3%.
Vives tensions commerciales entre les États-Unis et le Canada, le Mexique, et la Chine
La Maison-Blanche a annoncé le 31 janvier des décrets présidentiels que Donald Trump a signés le 1er février, avec prise d’effet prévue le 3 février, et qui fixaient:
un tarif douanier de 25% sur les importations en provenance du Canada et du Mexique, à l’exception du pétrole canadien, soumis à un taux de 10%; et
un tarif additionnel de 10% sur les importations de marchandises en provenance de Chine.
En réponse à ces mesures, le Canada a annoncé le 2 février l’imposition de contre-tarifs.
Le lundi 3 février, l’ouverture des marchés boursiers a été marquée par une forte volatilité, particulièrement pour les plus petites entreprises.
En milieu de journée, l’entrée en vigueur des tarifs mexicains et canadiens a été repoussée de 30 jours (jusqu’au 6 mars).
Les marchés boursiers ont retrouvé leur niveau du 31 janvier. Cependant, l’entrée en vigueur des tarifs contre le Canada et le Mexique est seulement repoussée, pas annulée.
La Chine a de son côté annoncé le 4 février des contre-tarifs supplémentaires qui doivent entrer en vigueur le 10.
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Inflation et chômage
Au Canada, l’inflation sur 12 mois a diminué: elle est passée de 1,9% en novembre à 1,8% en décembre.
La baisse de l’inflation est attribuée:
à la diminution de l’inflation sur la nourriture;
à la pause de TPS sur les produits d’épicerie et autres produits; et
au ralentissement de l’augmentation des loyers et des coûts d’intérêts.
Le taux de chômage au Canada a diminué de 6,8% en novembre à 6,7% en décembre.
La baisse du chômage est attribuée à la hausse de l’emploi chez les hommes de 25à 54 ans et chez les travaillerus de 55 ans et plus.
Les 15-24 ans restent particulièrement touchés, avec une hausse de 17 600 chômeurs, ce qui porte le total de chômeurs dans ce groupe à 462 200 (+4%).
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Taux d’intérêt
La Banque du Canada a diminué le 29 janvier son taux directeur de 3,25% à 3%.
Cette diminution a été principalement motivée par la menace américaine de tarifs douaniers.
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C’est ce qu’estime la Banque de Montréal selon les résultats d’un récent sondage auprès d’adultes canadiens.
Selon ce sondage, les Canadiens dépensent en moyenne individuellement 173 $ pour chaque rendez-vous amoureux, pour le transport, l’habillement, la nourriture et les boissons.
Les Canadiens en couple ont généralement en moyenne de 10 à 21 rendez-vous avant de s’engager dans une relation. Trouver l’amour leur couterait donc entre 1750 $ et 3 600 $.
En suivant la certification Aliments du Québec en épicerie, il est possible de se mitonner des petits plats qui goutent le Québec tout l’hiver. Mais est-ce qu’acheter local est une option économique en cette période de l’année? La variété des ingrédients est-elle au menu? Et mange-t-on alors vraiment «québécois»?
C’est ce qu’a essayé de savoir un de nos collaborateurs. Tout en faisant attention à ses dépenses, il a tenté de manger «100% québécois» pendant une semaine. Son bilan est nuancé.
Pour s’aider dans le choix de ses aliments, le journaliste Axel Dansereau s’est appuyé sur la certification Aliments du Québec, qui lui a servi de guide à l’épicerie.
Cette certification ne garantit pas que les produits sont 100% québécois puisqu’elle s’applique à «tout produit composé d’un minimum de 85% d’ingrédients d’origine québécoise et ce, à condition que tous les ingrédients principaux proviennent du Québec».
Ainsi, un yogourt à la mangue ou des saucisses épicées peuvent être certifiés.
Cela signifie que des ingrédients importés peuvent se glisser dans votre panier d’épicerie.
Cette démarche suppose, par ailleurs, de se priver de plusieurs produits importés largement consommés par la population, comme le café, le beurre d’arachide et le chocolat, par exemple.
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Mais la variété des aliments est tout de même intéressante: légumes, fruits, laitages, viande, tofu, condiments, farine, etc.
Pour sa semaine, le journaliste a élaboré un menu à base de pâté chinois, de potage, de frittata, de tofu mariné, de salades, de pain doré et crêpes salées et sucrées…
Il a tout de même constaté que les prix de plusieurs aliments étaient plus élevés que ceux de leur équivalent importé.
Sa facture pour une personne, pour une semaine et sans restriction alimentaire? Environ 125 $.
Il reste qu’en consommant local et en limitant la distance parcours par les produits – donc en réduisant leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) –, Axel Dansereau a réduit l’empreinte environnementale de son panier d’épicerie. Et il a bien mangé!
[Cette brève est tirée d’une vidéo d’Unpointcinq. Regardez-la ici au complet.]