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Manger 100% québécois en hiver, c’est possible?

Mis à jour le 9 fév 2025
Unpointcinq
par Unpointcinq
Média de l'action climatique au Québec
Manger 100% québécois en hiver, c’est possible?

(source: Unsplash)

En suivant la certification Aliments du Québec en épicerie, il est possible de se mitonner des petits plats qui goutent le Québec tout l’hiver. Mais est-ce qu’acheter local est une option économique en cette période de l’année? La variété des ingrédients est-elle au menu? Et mange-t-on alors vraiment «québécois»?

C’est ce qu’a essayé de savoir un de nos collaborateurs. Tout en faisant attention à ses dépenses, il a tenté de manger «100% québécois» pendant une semaine. Son bilan est nuancé.

Pour s’aider dans le choix de ses aliments, le journaliste Axel Dansereau s’est appuyé sur la certification Aliments du Québec, qui lui a servi de guide à l’épicerie. 

Cette certification ne garantit pas que les produits sont 100% québécois puisqu’elle s’applique à «tout produit composé d’un minimum de 85% d’ingrédients d’origine québécoise et ce, à condition que tous les ingrédients principaux proviennent du Québec». 

Ainsi, un yogourt à la mangue ou des saucisses épicées peuvent être certifiés.

  • Cela signifie que des ingrédients importés peuvent se glisser dans votre panier d’épicerie.

Cette démarche suppose, par ailleurs, de se priver de plusieurs produits importés largement consommés par la population, comme le café, le beurre d’arachide et le chocolat, par exemple.


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Mais la variété des aliments est tout de même intéressante: légumes, fruits, laitages, viande, tofu, condiments, farine, etc.

Pour sa semaine, le journaliste a élaboré un menu à base de pâté chinois, de potage, de frittata, de tofu mariné, de salades, de pain doré et crêpes salées et sucrées…

Il a tout de même constaté que les prix de plusieurs aliments étaient plus élevés que ceux de leur équivalent importé.

Sa facture pour une personne, pour une semaine et sans restriction alimentaire? Environ 125 $. 

Il reste qu’en consommant local et en limitant la distance parcours par les produits – donc en réduisant leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) –, Axel Dansereau a réduit l’empreinte environnementale de son panier d’épicerie. Et il a bien mangé!

[Cette brève est tirée d’une vidéo d’Unpointcinq. Regardez-la ici au complet.]

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