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1. Le gouvernement fédéral choisit Boeing pour remplacer ses avions de surveillance

Le gouvernement fédéral choisit Boeing pour remplacer ses avions de surveillance

P-8 Poseidon (Source: Boeing)

  • Selon plusieurs médias, le gouvernement fédéral doit annoncer aujourd’hui qu’il accordera, sans appel d’offres, un contrat de plusieurs milliards $ à l’entreprise américaine: Ottawa lui achètera 16 avions P-8A Poseidon afin de remplacer la flotte de l’Aviation royale canadienne. 
  • Le gouvernement Legault avait demandé un appel d’offres pour donner une chance à Bombardier. Mais selon La Presse, Ottawa craint que l’entreprise québécoise ne soit pas en mesure de livrer ses avions dans un délai raisonnable. Or, les avions de surveillance doivent être entièrement remplacés d’ici 2030. 

2. Google s’est entendue avec Ottawa pour financer les médias canadiens

  • À 3 semaines de l’entrée en vigueur de la Loi sur les nouvelles en ligne (C-18), le gouvernement fédéral a annoncé que Google s’est engagée à verser 100 millions $ par an aux médias d’information canadiens. Le montant annuel sera indexé sur l’inflation. Il est moins important que les 172 millions $ qu’espérait encore récemment obtenir le gouvernement Trudeau.
  • Meta avait décidé plus tôt cette année de se soustraire au champ d’application de la loi en bloquant l’accès des Canadiens aux nouvelles sur ses plateformes. Google menaçait d’imiter Meta.

3. Ottawa réaffirme que les deux Michael n’étaient pas impliqués dans des activités d’espionnage 

Ottawa réaffirme que les deux Michael n’étaient pas impliqués dans des activités d’espionnage 

Mélanie Joly (Source: compte X de la ministre)

  • Michael Spavor a récemment allégué que son co-détenu, Michael Kovrig, serait à l’origine de leur détention pendant plus de 1000 jours en Chine, de 2018 à 2021. Spavor soutient qu’il a donné à Kovrig des informations sur la Corée du Nord, et que Kovrig les a communiquées à des agences de renseignement. Dans une déclaration transmise mardi à plusieurs médias, Kovrig nie ces allégations. 
  • La ministre des affaires étrangères Mélanie Joly assure qu’il n’y a pas eu d’activités d’espionnage impliquant les 2 Canadiens. Selon elle, ces allégations sont «fausses». 

4. L’Assemblée nationale s’unit pour défendre Noël

  • Les députés québécois ont adopté une motion soutenue par plusieurs partis pour dénoncer de récents propos de la Commission canadienne des droits de la personne. Selon la motion, la commission a affirmé que les jours fériés liés au christianisme, dont Noël et Pâques, sont un exemple de «discrimination religieuse systémique». 
  • Pourtant, la commission a indiqué au Devoir qu’elle n’avait «jamais dit que Noël et Pâques sont discriminatoires». Elle critique plutôt «le fait d’accorder un jour férié pour une religion et de ne pas prévoir d’accommodement raisonnable pour les jours fériés d’autres religions».

5. Les États-Unis inculpent un citoyen indien pour complot d’assassinat contre un sikh

  • Le département de la justice (DOJ) américaine accuse un citoyen indien d’avoir participé à un complot dirigé par un employé du gouvernement indien en vue d’assassiner, à New York, un citoyen américain et leader sikh. Cet assassinat a été déjoué. 
  • Le DOJ a indiqué que Hardeep Singh Nijjar, le Canadien sikh qui a été tué en juin à Vancouver, était un associé de la victime du complot d’assassinat déjoué aux États-Unis. Selon l’acte d’accusation du DOJ, plusieurs autres assassinats étaient prévus au Canada.

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6. La pénurie de main-d’œuvre fait perdre plus de 8 milliards $ aux PME

  • Selon des sondages de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) réalisés en février et avril derniers, 1 PME québécoise sur 3 a dû, au cours des 12 mois précédents, refuser un nouveau contrat ou prolonger la durée d’un contrat parce qu’elle manquait de personnel.
  • Le Québec est la province la plus affectée: dans l’ensemble du Canada, c’est plutôt 1 PME sur 4 qui s’est trouvée dans cette situation. L’impact sur les ventes des PME québécoises est estimé à un manque à gagner de presque 8,4 milliards $.

7. Le prix des chalets de ski a poursuivi sa croissance

Le prix des chalets de ski a poursuivi sa croissance

(Source: Unsplash)

  • Le prix médian des maisons unifamiliales proches des stations récréatives d’hiver au Québec a augmenté de presque 8% en comparant la période de janvier à octobre cette année à la même période l’an dernier. Le prix médian cette année était de 502 000 $. C’est près du Mont Sutton, en Estrie, que la hausse a été la plus forte: +27%. C’est ce qu’indique une étude du courtier Royal LePage.
  • Il note que l’activité dans le marché des chalets de ski alpin a ralenti dernièrement. Il s’attend une croissance de seulement 2% l’an prochain.

8. La Banque du Canada commence à dessiner les contours d’un futur dollar numérique

  • La banque centrale vient de produire un rapport sur les consultations qu’elle a menées pendant plusieurs mois sur l’éventuelle création d’une monnaie numérique canadienne.
  • À la suite de ces consultations, elle mentionne que le projet qu’elle envisage n’exigerait pas que les citoyens doivent s’identifier, ni dévoiler des informations privées, ni même détenir un compte de banque pour pouvoir utiliser un dollar numérique. Les dépôts dans cette monnaie ne génèreraient pas de revenu d’intérêt. Et elle ne remplacerait pas entièrement les billets de banque, qui continueraient d’exister.

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9. La Caisse de dépôt redevient actionnaire de Solotech

La Caisse de dépôt redevient actionnaire de Solotech

Céline Dion (Source: Solotech)

  • La CDPQ investit dans Solotech, une entreprise de Montréal spécialisée dans la location, vente et exploitation d’équipements audiovisuels, d’éclairage et de télécommunications pour des évènements et des centres de divertissement. Elle a notamment contribué à des tournées musicales de Taylor Swift, Céline Dion, Adele et The Weeknd. Solotech compte 2000 employés, répartis dans 20 bureaux dans le monde.
  • La Caisse en devient actionnaire minoritaire, aux côtés de Claridge (dont l’homme d’affaires montréalais Stephen Bronfman préside le conseil), Investissement Québec et Desjardins Capital. La CDPQ a déjà été actionnaire de Solotech de 2006 à 2013.

10. Cop28: ce qu’il faut savoir avant l’ouverture de cette conférence

Cop28: ce qu’il faut savoir avant l’ouverture de cette conférence

(Source: compte X officiel de la Cop28)

  • La 28e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (Cop 28) commence aujourd’hui à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Elle se tiendra jusqu’au 12 décembre.
  • Voici ce qu’il faut savoir sur la situation et les enjeux actuels, et le lexique spécifique à ces rencontres annuelles qui ont lieu depuis 1995. 

Origines de la Cop

Cop signifie «Conférence des parties». 

Les «parties» sont les pays qui sont signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. 

  • Cette convention a été signée en 1992 au Sommet de la Terre, à Rio de Janeiro, au Brésil.
  • Les pays ont commencé à tenir des Cop annuelles en 1995. 

En 1997, lors de la troisième Cop, certains pays ont signé le Protocole de Kyoto. 

  • Il s’agit du premier traité international définissant des cibles de réduction des gaz à effet de serre (GES). 
  • Ce traité ne s’adressait qu’aux pays riches, qui reconnaissaient alors leur part de responsabilité dans les changements climatiques. 

Le Protocole de Kyoto arrivant à échéance dans les années 2010, il lui fallait un successeur. 

L’Accord de Paris a été signé en 2015. 

  • C’est le premier traité qui réunit la totalité des pays. 
  • Ils se sont engagés à annoncer publiquement leurs cibles de réduction des GES: on appelle ces cibles les contributions déterminées au niveau national. 

Le Canada a annoncé, par exemple, qu’il réduirait avant 2030 ses émissions de GES de 40 à 45%, par rapport aux niveaux de 2005.

Le gouvernement fédéral a aussi promis d’atteindre la carboneutralité en 2050. 

Le problème est que l’Accord de Paris est un accord non contraignant.

  • Si un pays n’atteint pas les cibles qu’il s’est fixées, il n’aura aucune pénalité. 

La seule «contrainte» imposée aux pays était de soumettre des promesses de réduction des GES ajustées à la hausse tous les 5 ans. 

  • De nombreux pays ont soumis des cibles plus élevées à la Cop de Glasgow, en 2021, puis à nouveau en Égypte, l’an dernier. 

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Quelle est l’utilité de ces promesses non contraignantes?

Ces cibles permettent de calculer la trajectoire sur laquelle nous sommes par rapport au seuil de 2 degrés °C ou de 1,5 degré °C. 

Ces deux seuils réfèrent à l’augmentation de la température moyenne de la planète depuis la Révolution industrielle, au XIXe siècle, au moment où l’humanité a commencé à utiliser du charbon, puis du pétrole, à grande échelle. 

  • Aujourd’hui, nous en sommes à 1,2 degré °C d’augmentation. 

Si on s’inquiète d’atteindre ces seuils, c’est parce que les scientifiques ont identifié dans les dernières décennies des points de bascule.

Au-delà de 1,5 ou 2 degrés °C, plusieurs systèmes de notre planète subiront des perturbations irréversibles: les glaces de l’Arctique, l’Amazonie, le courant Gulf Stream, le pergélisol et les récifs de corail.

Où en sommes-nous quant à ces promesses ?

En 2030, les GES auront augmenté de 8,8% par rapport à leurs niveaux de 2010, selon la plus récente compilation des cibles des différents pays. 

  • Et ça, c’est si tous les pays respectent leurs promesses d’atteindre ces cibles.
  • C’est légèrement mieux que l’an dernier, où l’on calculait plutôt, pour 2030, une augmentation des GES de 10,6% par rapport aux niveaux de 2010. 

Les cibles des pays sont insuffisantes pour éviter de dépasser le seuil du 1,5 degré °C avant la fin du siècle. 

  • Il faudrait pour cela une réduction de 40% des GES mondiaux avant 2030. 
  • Elles sont également insuffisantes pour éviter de dépasser les 2 degrés °C.

Où en serons-nous à la fin du siècle? 

Si tous les pays respectent leurs promesses actuelles, la plus récente évaluation annuelle fait état d’un réchauffement se situant entre 2,5 et 2,9 degrés °C.


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Que peut faire la communauté internationale pour limiter les dégâts?

Sachant qu’il y aura inévitablement des dégâts, et qu’ils seront de plus en plus coûteux, les négociations lors des Cop se sont centrées sur 2 concepts:

1) Atténuation

Ce concept renvoie aux mesures à prendre pour minimiser les dégâts futurs: construire des barrières anti-inondations, protéger les forêts, fermer les centrales au charbon ou taxer le carbone.

2) Adaptation

Ce concept renvoie aux mesures à prendre pour régler les problèmes qui nous affectent déjà: climatiser les bâtiments sensibles aux canicules, déplacer des routes ou des quartiers à risque d’être inondés, accroître l’efficacité énergétique ou faire la transition vers des énergies propres.

Que faire pour les pays qui n’ont pas les moyens de s’adapter?

On parle ici du concept de pertes et préjudices. 

Plus controversé que les deux concepts précédents, il renvoie à l’idée que les pays plus riches devraient compenser les plus pauvres pour leurs pertes, puisque ce sont les pays riches qui, depuis deux siècles, ont davantage contribué au problème. 

Bien que le terme fasse partie des Cop depuis 2007, il s’est toujours heurté au blocage de l’admission, par les pays riches, de leur niveau de responsabilité. 

L’an dernier, pour la première fois, une entente a été trouvée pour créer un fonds spécialement dédié à l’aide à la reconstruction ou aux réparations. 

  • Les premières recommandations sur la mise en place de ce fonds pourraient être adoptées à la Cop28. 

Ce nouveau fonds ne doit pas être confondu avec le Fonds vert pour le climat. 

  • Créé en 2010, ce fonds sert à financer, dans les pays en voie de développement, des projets d’atténuation ou d’adaptation. 
  • Les pays donateurs s’étaient donné pour cible 100 milliards $US par an. 

Selon une récente étude de l’OCDE, cet objectif aurait peut-être été atteint l’an dernier. 

La majorité de ces sommes sont toutefois proposées sous la forme de prêts, et non de dons, et les critères d’attribution ont été souvent critiqués. 

  • Des pourparlers sont en cours pour un programme qui serait plus ambitieux.
Agence Science-Presse
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