Le problème

Les entreprises pharmaceutiques doivent obligatoirement vérifier l’efficacité des médicaments qu’elles veulent introduire sur le marché lors d’essais cliniques menés sur des patients humains.

Dans la grande majorité des cas, ces essais ne parviennent pas à démontrer que le traitement produit les effets recherchés.

La plupart des médicaments n’atteignent donc jamais la phase de la commercialisation.

«L’industrie est obligée de procéder par essais et erreurs pour développer des médicaments anticancer qui fonctionnent», explique à InfoBref Etienne Laurent, PDG et cofondateur de MISO Chip.

Cette obligation force les entreprises pharmaceutiques à dépenser plusieurs millions $ par an pour mener leurs recherches.

• Ces couts énormes nuisent à la rentabilité des pharmaceutiques.
• Ils contribuent aussi à faire monter le prix des médicaments.

La solution

MISO Chip développe des tests prédictifs de l’efficacité d’un traitement contre le cancer.

Un dispositif microfluidique permet de faire la culture ex vivo – en dehors du corps humain – de micro-échantillons de tumeur prélevés chez un patient.

Ce dispositif permet de tester plusieurs traitements afin de voir lequel réussit le mieux à arrêter la prolifération des cellules cancéreuses.

Les résultats obtenus aident les chercheurs à évaluer l’efficacité de molécules avant de les tester par des essais cliniques.

• Ceci réduit considérablement le nombre d’essais cliniques requis pour développer un nouveau médicament.
• Ultimement, cela réduit les couts associés au développement du médicament.

Pour savoir chaque matin l’essentiel des nouvelles qui concernent le monde des affaires, vos finances, l’innovation technologique et l’actualité nationale et internationale, inscrivez-vous gratuitement ici aux infolettres d’InfoBref

Le modèle d’affaires

MISO Chip vend des produits et services de recherche en oncologie à des chercheurs académiques et des entreprises pharmaceutiques. 

• Ces chercheurs et entreprises peuvent mener eux-mêmes les tests ou collaborer avec MISO Chip.

L’entreprise a pris racine dans la grande région de Montréal.

• Elle a installé son laboratoire à Montréal, où travaillent une dizaine de personnes.
• Elle collabore avec l’entreprise lavalloise DBM Medix, spécialisée dans le moulage par injection et qui utilise ce procédé pour fabriquer le matériel des tests.

La jeune pousse a conclu l’an dernier un tour d’investissement de 1,1 million $. L’Accélérateur de création d’entreprises technologiques (ACET) a participé à ce financement et a fourni un accompagnement personnalisé à l’entreprise.

Prochaines étapes

L’entreprise va concentrer une partie de ses énergies à lancer la commercialisation de son produit.

Parallèlement, elle développe de nouveaux tests qui doivent servir à évaluer les traitements d’immunothérapie.

Pour recevoir chaque lundi le portrait d’une jeune entreprise québécoise innovante, abonnez-vous gratuitement à l’infolettre d’InfoBref ici (ou en cliquant Infolettres en haut à droite): elle vous donnera chaque jour, en 5 minutes, l’essentiel des nouvelles économiques, technologiques et politiques

Cette loi viserait les groupes anti-choix qui prétendent offrir des services en matière de grossesse et de santé reproductive, mais qui refusent d’informer les femmes sur l’avortement et la contraception. 

Si le projet est adopté, les organismes qui ne sont pas honnêtes dans la façon de présenter leurs services pourraient perdre leur statut fiscal d’organisme de bienfaisance.

• L’interdiction a été dénoncée par de nombreux pays occidentaux. 
• La ministre canadienne des affaires étrangères Mélanie Joly a affirmé qu’elle crée un «précédent dangereux», et qu’Israël ne peut pas punir les Palestiniens qui reçoivent de l’aide.

Nouvelle frappe meurtrière dans le nord de la bande de Gaza: plus de 90 personnes ont été tuées hier par un tir israélien sur un immeuble d’habitation. 

Principales nouveautés:

• La largeur de l’appareil est nettement réduite: elle passe de presque 20 centimètres à moins de 13 centimètres.
• Il sera équipé de la puce M4 d’Apple, optimisée pour l’intelligence artificielle.
• Apple le présente comme le premier Mac neutre en émission de carbone.

Les nouvelles versions du Mac Mini seront vendues à compter du 8 novembre.

Les ménages propriétaires avaient l’an dernier une valeur nette médiane de:

• 1,4 million $ s’ils bénéficiaient d’un régime de pension d’employeur;
• 914 000 $ s’ils ne bénéficiaient pas d’un tel régime.

Les ménages locataires avaient une valeur nette médiane de:

• 359 000 $ s’ils bénéficiaient d’un régime de pension d’employeur;
• 11 900 $ sans ce type de régime.

Selon lui, les actions canadiennes ont globalement de meilleures perspectives de hausse de valeur que les actions américaines.

• Il estime que le marché boursier américain procurera des rendements positifs jusqu’en décembre, pour ensuite entamer une tendance baissière en janvier.
• Au Canada, les actions pourraient encore procurer des rendements positifs pendant les premiers mois de 2025.

• L’indice mesure une vingtaine d’indicateurs tirés des données d’Equifax, de la BDC, et publiques.

Pour les PME québécoises, l’indice, fixé à 100 en 2022, avait retrouvé ce niveau au troisième trimestre cette année, après être descendu à 92 l’an dernier.

La remontée a été stimulée par:

• l’environnement des affaires plus favorable; et 
• le ralentissement de l’inflation.

Il donne accès à:

• des prêts de 250 000 $ ou plus pour financer des projets technologiques ou des initiatives écoresponsables ou innovantes; et
• de l’accompagnement technologique.

Investissement Québec souhaite prêter au total par ce programme 4,5 milliards $ sur 3 ans.

Pour rappel, les 2 projets bloquistes visent à: 

• augmenter les pensions des aînés de 65 à 74 ans; et 
• garantir que la gestion de l’offre soit exclue de toute future négociation commerciale du Canada avec d’autres pays.  

Le chef bloquiste Yves-François Blanchet a annoncé que le Bloc avait déjà écrit aux autres partis d’opposition pour s’entendre sur une motion qui permettrait de renverser le gouvernement libéral minoritaire.  

D’Amours a indiqué que son équipe subissait «des menaces et des méfaits» depuis plusieurs années. 

Mais elle dit que, dernièrement, des projectiles ont été tirés dans les fenêtres de son bureau.

Parmi les causes de mécontentement qui auraient pu motiver cette attaque, la députée a évoqué l’actuelle consultation sur la modernisation des règles encadrant les zones inondables.

Le Washington Post avait en premier rapporté que le ministre indien de l’intérieur Amit Shah avait autorisé des actes criminels, y compris des homicides et des extorsions, contre plusieurs séparatistes sikhs au Canada.

• Le quotidien américain avait obtenu cette information de la conseillère à la sécurité nationale de Justin Trudeau. 

Selon plusieurs médias, Amit Shah serait l’un des plus proches confidents du premier ministre indien Narendra Modi.

• Ils devançaient le Parti conservateur de seulement quelques sièges. 

La course a été tellement serrée que des dépouillements judiciaires pourraient avoir lieu dans certaines circonscriptions. 

L’élection a eu lieu le 19 octobre, il y a 10 jours.

Mais les employés d’Elections BC ont dû comptabiliser un nombre record de bulletins de vote envoyés par la poste.

• Toutefois, le ministre de la justice Simon Jolin-Barrette avait déjà demandé au Directeur des poursuites criminelles et pénales de ne pas poursuivre les professionnels de la santé qui l’administreront.

Le gouvernement Trudeau veut lancer dès le mois prochain des consultations publiques sur la question des demandes anticipées. 

Ces consultations doivent permettre de déterminer si le cadre législatif de l’AMM:  

• répond aux besoins de la population;
• protège les personnes vulnérables; et 
• soutient l’autonomie et la liberté de choix des Canadiens.

• Cette loi oblige les géants du web à rémunérer les médias d’information canadiens pour la diffusion de leurs articles.

En échange de cette exemption, Google doit verser aux médias canadiens 100 millions $ par an pendant 5 ans.

• La somme sera chaque année indexée sur l’inflation 
• Les fonds seront administrés par le Collectif canadien de journalisme, qui doit les répartir aux médias admissibles.