Félicitations aux personnes lauréates scientifiques : Sylvie Belleville, Robert J. Vallerand, Myriam Denov, René Doyon, Anne-Marie Mes-Masson, Noémie-Manuelle Dorval Courchesne et Frantz Saintellemy, aux côtés de dix personnalités culturelles, dont Rémy Girard et Élise Turcotte.
Les traumatismes crâniens sont des blessures qui nécessitent souvent une longue période de convalescence. Dans certains cas, afin d’aider le cerveau à désenfler, il faut retirer une partie importante du crâne pour une période de plusieurs semaines.
Un système mis au point par la jeune pousse sherbrookoise EncephalX accélère la guérison des patients qui doivent subir cette opération, tout en réduisant les risques de complications.
Le problème
«Un cerveau qui subit un choc important peut enfler pendant plusieurs semaines, mais le crâne n’est pas assez flexible pour s’adapter à un tel gonflement, ce qui crée une pression à l’intérieur de la tête», explique à InfoBref Simon Lapointe, PDG et cofondateur d’EncephalX.
La médecine moderne a développé une technique pour gérer l’enflure:
enlever temporairement une importante partie de la boite crânienne, appelée volet osseux, qui représente près de la moitié du crâne;
puis, lors d’une seconde chirurgie, remettre en place le volet osseux lorsque le cerveau a retrouvé son volume normal.
Cette technique est utilisée pour traiter les traumatismes crâniens et les AVC.
Mais elle comporte plusieurs défauts, souligne l’entrepreneur.
Le cerveau du patient se retrouve sans protection jusqu’à la réinstallation du volet osseux.
L’intervention nécessite généralement une deuxième hospitalisation.
Il y a des risques de complication.
La qualité de vie des patients est affectée de manière importante.
EncephalX développe en partenariat avec l’Université de Sherbrooke un ensemble chirurgical qui permet au patient de récupérer plus rapidement, tout en réduisant les risques liés à ce type d’opération.
La partie centrale de cet ensemble est un implant dynamique. Il est fait pour être installé sous le cuir chevelu et permettre de fixer le volet osseux au reste du crâne.
Il est «dynamique» parce qu’il s’adapte à l’enflure cérébrale et revient à une position normale lorsqu’il n’y a plus d’enflure.
Chaque volet est réinstallé avec 3 implants dynamiques fixés en périphérie. Ils permettent au volet de se repositionner par la simple pression du cerveau.
L’implant est conçu pour être posé en une seule chirurgie.
Il demeure ensuite en place pendant toute la vie du patient.
Avantages de l’implant:
Il protège le cerveau du patient pendant la phase de guérison.
Il n’affecte pas l’esthétisme de la tête pendant cette phase.
Il réduit le temps de guérison et élimine le besoin d’effectuer une deuxième chirurgie.
Il réduit les risques de complications, comme des infections.
En somme, l’implant permet au patient de guérir plus facilement et plus rapidement, ceci à un cout moindre que le traitement conventionnel, résume Simon Lapointe.
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Le modèle d’affaires
L’entreprise va vendre ses ensembles chirurgicaux aux hôpitaux.
Chaque ensemble comprend, en plus de l’implant lui-même, tout le nécessaire à son installation:
des bacs de stérilisation que l’on utilise lors de ce type d’intervention;
des vis; et
des outils.
La jeune pousse a terminé de développer son ensemble chirurgical.
Elle s’apprête à entamer un processus de validation préclinique sur des cadavres, avant de faire des essais cliniques.
EncephalX a conclu l’an dernier un tour d’investissement de préamorçage de 1,2 million $.
L’Accélérateur de création d’entreprises technologiques (ACET) a participé à ce financement et a fourni un accompagnement personnalisé à l’entreprise.
L’année prochaine sera consacrée aux essais cliniques.
EncephalX veut lever des fonds pour financer ces essais.
Elle mènera ensuite des essais en collaboration avec des hôpitaux du Québec.
À plus long terme, Simon Lapointe évoque le développement d’autres produits médicaux dynamiques conçus pour guérir des blessures chez des enfants en pleine croissance.
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La Confédération des syndicats nationaux dénonce le nombre croissant de médecins de famille qui décident de quitter le réseau de la santé pour exercer dans des établissements privés.
Selon le syndicat, plus de 500 médecins se sont désaffiliés cette année du régime public d’assurance maladie (RAMQ).
Le nombre a doublé depuis 2015 et quadruplé depuis 2009.
Pour comparaison, le Globe and Mail note que dans l’ensemble des autres provinces seule une douzaine de médecins se seraient désaffiliés du réseau de santé public cette année.
À la suite de la fermeture de plusieurs programmes de francisation à travers le Québec, le Parti libéral a demandé au Commissaire à la langue française d’enquêter.
Les libéraux soutiennent que le gouvernement Legault a rompu la promesse qu’il avait faite aux immigrants qui veulent apprendre le français.
Le mois dernier, le député libéral André A. Morin avait demandé au gouvernement de créer un groupe d’action pour s’assurer que les nouveaux arrivants puissent accéder «dans un délai acceptable» aux cours de francisation exigés par le gouvernement.
Selon une étude menée par des chercheurs de l’Université de Sydney, en Australie, rester debout plus longtemps qu’assis face à un bureau ne serait pas si bénéfique pour la santé qu’on pouvait le penser.
Leur conclusion: travailler debout ne permet pas de réduire les risques de maladies cardiovasculaires associés à la sédentarité.
Au contraire, les personnes qui passent de longues heures debout augmenteraient même les risques de varices et de thrombose veineuse profonde.
La meilleure solution, selon les auteurs, serait de prendre plusieurs petites pauses «actives» dans la journée – pour s’étirer ou marcher.
Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes a fixé des prix de gros provisoires pour les petits fournisseurs qui veulent accéder aux réseaux des grandes entreprises de télécoms, comme Bell Canada et Telus.
Cet été, le CRTC avait élargi à tous les petits fournisseurs canadiens l’accès aux réseaux des plus grands.
Les tarifs d’interconnexion au Québec seront par exemple:
de 65 $ avec le réseau de fibre optique de Telus; et
En réponse à des frappes iraniennes en direction d’Israël au début du mois [détails (1er oct.)], l’armée israélienne a bombardé dans la nuit de vendredi à samedi des sites de fabrication de missiles et des systèmes de défense en Iran.
Le président iranien a promis une «réponse appropriée», mais soutient qu’il ne cherche pas à entrer en guerre contre Israël.
Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir d’urgence aujourd’hui, à la demande de l’Iran, pour discuter de l’escalade militaire entre les 2 pays.
L’entreprise montréalaise Cinémas Guzzo doit au fisc québécois plus de 2,6 millions $, selon des documents consultés par La Presse.
Ce montant concerne des retenues à la source prélevées sur les paies d’employés et que l’entreprise n’a pas transférées au gouvernement.
Au début du mois, La Presse avait révélé qu’un groupe de prêteurs incluant la Banque CIBC réclamait plus de 60 millions $ à Cinémas Guzzo et qu’il envisageait de mettre l’entreprise en faillite.
Vincent Guzzo, PDG de la chaine de cinémas, avait alors assuré que de nouveaux financements imminents allaient lui permettre de rembourser les créanciers.
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Waymo, la filiale de véhicules autonomes de l’entreprise propriétaire de Google, Alphabet (Nasdaq: GOOG), vient de terminer un tour de financement de 5,6 milliards $US pour étendre son service de robots-taxis dans quelques villes américaines.
Waymo est le seul service qui exploite actuellement aux États-Unis une flotte de robots-taxis sans conducteur. Parmi ses concurrents:
Cruise, une filiale de General Motors, a cessé temporairement ses activités l’an dernier en raison d’accidents qui ont impliqué ses véhicules.
Tesla projette de lancer son propre service l’an prochain.
Habitat, une entreprise montréalaise de conseil en environnement, a lancé l’outil d’aide à la décision d’investissement NatureInvest.
Il aide les investisseurs institutionnelset les prêteurs à évaluer l’impact potentiel sur la biodiversité d’un investissement dans un projet ou une entreprise.
NatureInvest est utilisé par deux premiers investisseurs institutionnels, dont le Fonds de solidarité FTQ.
À noter: Habitat est dirigée par Jérôme Dupras, qui est aussi professeur à l’Université du Québec en Outaouais et bassiste du groupe Les Cowboys Fringants.
Cette initiative lancée par Québec Tech connecte les PME et les startups innovantes pour stimuler la collaboration et la croissance.
Elle fait escale à Joliette, dans Lanaudière, demain le 30 octobre, en collaboration avec le Living Lab Lanaudière, offrant aux entreprises locales l’opportunité de découvrir des solutions innovantes, et aux startups, de découvrir des clients potentiels.
L’Association des productrices et producteurs de fleurs coupées du Québec (APFCQ) veut contribuer à la pérennité de la production québécoise de fleurs coupées, et participer au développement de ce type d’agriculture encore méconnu au Québec.
Cette nouvelle association, qui regroupe essentiellement des productrices, veut sensibiliser, éduquer et promouvoir la consommation de fleurs cultivées au Québec.
L’initiative
La mission principale de l’association est de défendre les intérêts des productrices québécoises de fleurs coupées, explique à InfoBref Clémence Rivard-Hiller, présidente de l’APFCQ.
Leur objectif est d’acquérir une plus grande part du marché des fleurs coupées.
Actuellement, les fleurs importées représentent plus de 80% des fleurs coupées achetées au Québec.
Ces fleurs importées proviennent des États-Unis, d’Amérique du Sud ou même d’Israël, et elles transitent souvent par un encan aux Pays-Bas.
L’importation de fleurs coupées, «un produit périssable, produit beaucoup de GES», déplore Clémence Rivard-Hiller.
Les productrices de l’APFCQ veulent proposer des fleurs «de qualité supérieure», cultivées au Québec.
Mais elles ne sont «pas capables de percer le marché chacune de leur côté».
Ensemble, les productrices peuvent:
mieux se défendre contre les grands importateurs de fleurs coupées; et
mieux représenter leurs intérêts auprès des différents paliers gouvernementaux.
Elles peuvent aussi développer de meilleures pratiques de cultures.
Au Québec, il n’y a actuellement pas de formation spécifique pour se former au métier de productrice de fleurs coupées.
(source: APFCQ)
«L’une de nos missions est de favoriser le transfert de connaissance, l’apprentissage et le perfectionnement des pratiques culturales.»
Les productrices doivent maitriser de nombreuses expertises pour «faire la mise en marché, gérer leur entreprise en tant que travailleur autonome, produire des fleurs et les mettre en bouquets».
«On compétitionne avec de grands producteurs internationaux qui bénéficient de climats tempérés et d’installations à la fine pointe de la technologie», explique Clémence Rivard-Hiller.
Les productrices québécoises doivent, elles, «devancer et rallonger les saisons et produire des fleurs qui aiment le froid».
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Les porteurs
L’APFCQ a été fondée en novembre 2023 à la suite d’un groupe de discussion créé par une conseillère du ministère de l’agriculture.
L’association compte aujourd’hui 80 membres.
Elle a d’abord été créée dans le but de déposer des demandes d’aides financières pour tenter de développer le secteur des fleurs coupées au Québec.
Des productrices avaient déjà lancé des initiatives en ce sens.
Depuis 2021, la Semaine des fleurs coupées du Québec contribue à faire connaître les productrices québécoises.
C’est désormais l’association qui gère cet événement annuel.
Message du commanditaire La coopérative financière des entreprises collectives partout au Québec Joignez le mouvement!
L’impact
Acheter des fleurs cultivées au Québec, c’est faire le choix de:
diminuer son empreinte écologique;
favoriser l’économie québécoise; et
donner au Québec une plus grande place sur le marché de la production florale.
L’APFCQ base ses choix sur des valeurs écoresponsables et favorise la collaboration entre les productrices.
Ses membres sont propriétaires de petites entreprises et travaillent majoritairement en circuit court – ventes à la ferme, en marchés et agrotourisme.
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Vladimir Poutine a reçu cette semaine en Russie les dirigeants d’une vingtaine de pays lors du 16e sommet annuel des Brics – ainsi nommé à partir de l’initiale de 5 grands pays hors des puissances occidentales: Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud (South Africa).
La déclaration finale ne contient aucune annonce concrète.
Mais le sommet a rempli sa mission diplomatique: il a permis au président russe de prouver que, malgré les sanctions occidentales, la Russie n’est pas isolée sur la scène internationale.
Parmi les principaux dirigeants qui ont assisté au sommet: Xi Jinping (Chine), Narendra Modi (Inde), Massoud Pezeshkian (Iran) et Recep Tayyip Erdogan (Turquie, un pays membre de l’Otan).
La Russie veut créer un système de paiement international pour ne pas dépendre du dollar américain et contourner les sanctions occidentales.
Sur ce point, les pays se sont seulement engagés à «examiner la possibilité de mettre en place un système de paiement transfrontalier indépendant».
La déclaration finale précise que ce système ne remplacerait pas l’actuel système international de paiement, connu sous le nom de Swift, mais pourrait «compléter les infrastructures existantes».