La CDPQ va acquérir pour 1,2 milliard $ un ensemble de lignes électriques d’une longueur totale de plus de 2 400 km.
La Caisse soutient que le secteur des infrastructures de transmission électrique procure un cadre règlementaire stable et prévisible «intéressant» pour ses déposants.
Jonathan Oreste Maruca, PDG et cofondateur d’Oscar Robotique
Les restaurateurs partagent tous le même défi: trouver des employés pour le service aux tables et retenir cette main-d’œuvre.
La jeune pousse sherbrookoise Oscar Robotique a inventé un robot autonome capable d’effectuer une partie du service, pour permettre au serveur d’accorder toute son attention aux clients.
Le problème
Le secteur de la restauration n’échappe pas à la pénurie de main-d’œuvre.
«Le vieillissement de la population et le manque généralisé de travailleurs font qu’il y a de moins en moins de personnes pour occuper les emplois de service dans les restaurants», explique Jonathan Oreste Maruca, PDG et cofondateur d’Oscar Robotique.
C’est particulièrement le cas pour les emplois d’aide-serveur (busboy).
Leur rareté rend le travail des serveurs plus difficile.
Ils doivent souvent marcher plus de 15 kilomètres par jour en transportant des assiettes d’un bout à l’autre du restaurant.
À long terme, cela peut causer certains problèmes de santé, responsables de la majeure partie des cas d’absentéisme.
Le surmenage des serveurs et l’absentéisme affectent l’expérience client, ce qui finit par nuire au chiffre d’affaires du restaurateur, explique l’entrepreneur.
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La solution
Oscar Robotique a conçu un robot qui assiste au service aux tables.
Cet assistant serveur a pour fonction de transporter de manière autonome les assiettes entre la table et la cuisine.
Il est équipé de roues multidirectionnelles et de plateaux sur lesquels une quinzaine d’assiettes peuvent être disposées.
Le robot s’adapte à son environnement. Il est doté d’un programme et de capteurs qui lui permettent:
de mémoriser la disposition de la salle à manger; et
d’adapter son parcours, si par exemple une chaise est déplacée ou une personne se tient devant lui.
Jonathan Oreste Maruca explique que le robot:
améliore les conditions de travail des serveurs; et
leur permet aux serveurs de se concentrer sur des tâches à valeur ajoutée, comme l’interaction avec les clients et l’amélioration de l’expérience globale.
L’entrepreneur estime qu’un seul robot permet à un restaurateur d’économiser en moyenne 2000 $ par mois.
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Le modèle d’affaires
L’entreprise vend ses robots, à la pièce, à une clientèle composée pour l’instant de restaurants.
Son PDG n’exclut pas d’en vendre à d’autres types de commerces.
Ses clients peuvent aussi payer un abonnement à un service qui donne accès à des mises à jour.
La commercialisation du robot a commencé l’an dernier, dans le cadre d’un projet pilote avec une franchise Boston Pizza de Sherbrooke.
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Prochaines étapes
L’entreprise s’affaire actuellement à sceller un partenariat d’envergure avec un franchiseur québécois.
Elle estime que ce partenariat et d’autres ententes lui permettront de vendre cette année une vingtaine de robots.
Jonathan Oreste Maruca projette de développer des robots similaires adaptés à d’autres clientèles, par exemple les CHSLD ou les hôtels.
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Des dizaines de milliers de personnes se sont réunies dans de nombreuses villes des États-Unis et dans d’autres pays pour s’opposer aux politiques du président américain.
Selon l’agence de presse Reuters, environ 1200 événements étaient prévus à travers les 50 États américains.
Des manifestations ont également été organisées au Canada, au Mexique et dans plusieurs pays européens.
C’était le plus grand mouvement de protestation contre Donald Trump depuis son retour à la Maison-Blanche.
Le gouvernement américain soutient désormais que chaque pays membre de l’Otan devrait porter son budget militaire à 5% de son PIB, et non plus seulement à 2%.
Le Canada et les pays européens se disent prêts à continuer d’augmenter leurs dépenses militaires, mais ils ne s’engagent pas à atteindre ce nouvel objectif fixé par Washington.
Pour contexte, seule une vingtaine de pays de l’Otan sur 32 atteignent la cible actuelle de 2% du PIB.
Au Canada, le gouvernement libéral espère atteindre ce niveau d’ici 2030.
Jagmeet Singh (source: compte Facebook du Chef du NPD)
Le chef néo-démocrate Jagmeet Singh a présenté un plan qui vise à combattre l’augmentation des loyers.
Le NPD s’engage à ce que le financement fédéral lié au logement ne soit accordé qu’aux provinces et aux municipalités qui prennent des mesures pour contrôler les loyers et faire baisser le coût du logement.
Le parti propose:
de mettre en place un instrument pour contrôler le prix des loyers au pays; et
d’interdire les «rénovictions» et autres pratiques qui visent à évincer les locataires et à faire grimper le prix des loyers.
Pierre Poilievre (capture d’écran d’une vidéo du Parti conservateur)
Le chef du Parti conservateur du Canada s’est engagé à financer des centres de traitement afin de «sauver» 50 000 Canadiens aux prises avec une dépendance.
Les conservateurs évaluent le cout de cette mesure à 250 millions $ par an.
Pour la financer, ils comptent:
supprimer les programmes fédéraux de consommation supervisée mis en place par le gouvernement Trudeau; et
Donald Trump a repoussé une seconde fois de 75 jours l’échéance fixée à ByteDance, la société mère chinoise du média social, pour céder TikTok à des actionnaires américains.
Le président américain soutenait pourtant, encore récemment, qu’un accord était sur le point d’être conclu.
Sur son réseau Truth Social, Trump a indiqué vendredi que la Chine ne serait pas ravie des nouveaux tarifs douaniers de 34% que les États-Unis viennent de lui imposer.
Le gouvernement chinois a répliqué à ces tarifs en imposant à son tour une taxe de 34% sur les produits américains.
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Alexander Ovechkin (capture d’écran d’une vidéo de la LNH)
Le joueur de hockey russe, qui évolue dans l’équipe américaine des Capitals de Washington, a marqué hier son 895e but au sein de la Ligue nationale de hockey.
Il détient désormais le record du nombre de buts marqués par un joueur dans la LNH.
Ce record était détenu par le Canadien Wayne Gretzky, qui avait inscrit son dernier but en 1999.
L’exploit d’Alexander Ovechkin a été célébré hier en présence de Gretzky.
Le magazine américain vient de publier sa liste annuelle des milliardaires (en $ US).
Le Canada compte 10 milliardaires de plus que l’an dernier.
Elon Musk, qui demeure la personne la plus riche au monde, est de facto le Canadien le plus riche, puisqu’il possède la triple citoyenneté: américaine, canadienne et sud-africaine.
Plusieurs personnalités québécoises du monde des affaires figurent dans la liste, dont:
Selon un sondage Nanos réalisé pour la chaine BNN Bloomberg, plus de trois Canadiens sur quatre sont favorables au financement par le gouvernement d’un oléoduc qui transporterait du pétrole de l’Alberta vers l’est du Canada.
Le projet obtient dans ce sondage l’appui d’environ six Québécois sur dix.
Un projet d’oléoduc transcanadien viserait à réduire la dépendance du Canada envers ses exportations de pétrole vers les États-Unis.
Si vous envisagez d’acquérir un chalet, il faudra vous faire à l’idée: le prix des chalets a beaucoup augmenté et la tendance risque de se maintenir cette année.
Il existe toutefois des stratégies qui pourraient vous permettre d’acquérir une résidence secondaire… sans vous ruiner.
Combien coute un chalet
À court terme, les prix de l’immobilier, particulièrement ceux des chalets, vont continuer d’augmenter rapidement.
Selon de récentes prévisions de l’agence immobilière Royal LePage, le prix médian des maisons situées dans les régions du Québec où l’on retrouve la plupart des chalets (propriétés récréatives) devrait augmenter de 7,5% cette année, et atteindre près de 460 000 $.
Pour une résidence au bord de l’eau, il faut prévoir au moins 200 000 $ de plus.
Financement d’un chalet
Si un tel montant ne dort pas dans votre compte en banque, il vous faudra probablement financer votre acquisition en contractant une hypothèque.
Vous devrez verser une mise de fonds de:
5% dans le cas d’un chalet 4 saisons; ou
10% pour un chalet 3 saisons.
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Pour une propriété 4 saisons achetée au prix de 460 000 $ et financée sur 25 ans, il faudra prévoir:
une mise de fonds minimale de 23 000 $; et
un paiement hypothécaire mensuel de 2400 $, selon les conditions hypothécaires actuelles.
Une autre option, si vous possédez votre résidence principale, est de refinancer cette propriété afin de financer l’acquisition du chalet.
Réduire les couts d’un chalet
Même en le finançant, un chalet est un projet dispendieux.
Voici deux autres solutions pour amortir davantage le cout d’achat.
Acheter à plusieurs
Puisque vous ne passerez probablement pas tout votre temps au chalet, vous pourriez acheter avec des amis ou des membres de la famille et vous séparer l’occupation de la propriété.
En théorie, cela peut être avantageux sur le plan financier.
En pratique, vous pourriez mettre certaines relations en danger si le partage du chalet et des responsabilités qui viennent avec ne sont pas faites dans les règles de l’art.
Si vous optez pour ce type de partage, assurez-vous, avec l’aide un notaire, d’établir plusieurs règles, par exemple:
les parts de chaque copropriétaire;
leurs droits et obligations; et
les modalités en cas de revente des parts d’un copropriétaire.
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Louer le chalet
L’option la plus efficace pour amortir l’achat de votre chalet est de le louer à court terme lorsque vous n’y êtes pas.
Si c’est votre intention, achetez une propriété qui se trouve:
dans des zones prisées par les vacanciers; et
dans des municipalités qui permettent la location à court terme (moins de 31 jours).
D’abord, la mise de fonds requise pourrait être plus élevée parce que les prêteurs considèrent qu’un chalet locatif est un immeuble à revenus.
Une mise de fonds minimale de 20% est généralement exigée.
De plus, vous devrez obligatoirement enregistrer votre chalet au programme de certification de la Corporation de l’industrie touristique du Québec (CITQ).
Enfin, vous devrez déclarer les revenus de location. Vous pourrez, en parallèle, déduire certaines dépenses.
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Avec la popularité croissante des fonds négociés en bourse (FNB), il est tentant d’en acheter selon les modes et l’humeur du moment, un peu comme lorsqu’on commande des gadgets sur Amazon.
Toutefois, il est essentiel de comprendre les implications fiscales associées à de tels placements pour optimiser les rendements et éviter des surprises désagréables.
Ce texte a été rédigé par Fabien Major, MBA, CIM, Pl.fin, professionnel de la finance, auteur et chroniqueur.
Retenue d’impôt à la source sur les revenus étrangers
Lorsque vous investissez dans un FNB américain, en dollars américains et côté sur une bourse aux États-Unis, les revenus générés, tels que les dividendes, sont généralement soumis à une retenue d’impôt à la source par le gouvernement américain.
En vertu de la convention fiscale entre le Canada et les États-Unis, ce taux est généralement de 15% pour les investisseurs canadiens.
La retenue s’applique indépendamment du type de compte dans lequel les FNB sont détenus, qu’il soit enregistré ou non.
Pour les comptes non enregistrés, les investisseurs canadiens peuvent généralement récupérer la retenue d’impôt étrangère en demandant un crédit pour impôt étranger dans leur déclaration de revenus canadienne.
Les feuillets fiscaux T3 ou T5 fournis par votre institution financière indiquent le montant total de l’impôt étranger payé et le revenu étranger brut gagné, ce qui facilite la démarche pour demander ce crédit.
Dans le cas des comptes enregistrés, tels que les régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER) ou les fonds enregistrés de revenu de retraite (FERR), les dividendes américains sont généralement exemptés de la retenue d’impôt américain en raison de la convention fiscale entre le Canada et les États-Unis.
Cependant, cette exemption ne s’applique pas aux autres types de revenus, tels que les intérêts ou les revenus (y compris les dividendes) provenant d’autres pays que les États-Unis.
Ces revenus peuvent être assez importants dans le cas de multinationales américaines, qui ont des activités dans de nombreux pays du monde.
Pour les comptes d’épargne libre d’impôt (CELI), les distributions provenant de FNB américains sont généralement soumises à la retenue d’impôt américain, et cette retenue n’est pas récupérable – ce qui peut réduire le rendement net de l’investissement.
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Incidence fiscale de la structure des FNB
La manière dont un FNB est structuré peut également influencer les implications fiscales.
Beaucoup de Canadiens qui investissent dans des entreprises américaines le font dans un compte en dollars canadiens par l’intermédiaire de FNB canadiens, cotés sur une bourse canadienne.
Or, il y a deux grandes catégories de FNB canadiens de titres étrangers:
les FNB canadiens qui détiennent directement dans des titres étrangers; et
les FNB canadiens qui ne sont qu’une enveloppe qui détient, en fait, un FNB américain qui lui-même détient des titres internationaux.
La première catégorie peut être plus avantageuse sur le plan fiscal.
En effet, dans la deuxième catégorie, il peut y avoir une double retenue d’impôt:
une première au niveau du pays d’origine des titres qui composent le FNB américain; et
une seconde aux États-Unis, avant que les revenus du FNB américain ne soient versés au FNB canadien.
On va se dire en bon québécois que, dans le deuxième cas, c’est assez poche!
Impôt successoral américain
Un aspect souvent négligé concerne l’impôt successoral américain.
Aux fins de l’impôt américain sur les successions, les FNB américains sont considérés comme des actifs américains.
Ainsi, si un investisseur canadien détenant des FNB américains décède et que la valeur de ses actifs américains dépasse 60 000 $ US, une déclaration d’impôt successoral aux États-Unis peut être requise.
De plus, si la valeur totale de la succession mondiale dépasse un certain seuil (13,99 millions $US en 2025), un impôt successoral américain pourrait être exigible.
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Considérations pratiques et recommandations
Pour minimiser les implications fiscales et optimiser les rendements, voici quelques recommandations:
1 ) Privilégiez les FNB canadiens investissant directement dans des titres étrangers
Cela peut aider à éviter la double retenue d’impôt et simplifier la déclaration fiscale.
2 ) Utilisez des comptes enregistrés appropriés
Pour les investissements en actions américaines, les REER et FERR offrent une exemption de la retenue d’impôt américain sur les dividendes, contrairement aux CELI.
3 ) Soyez conscient des implications successorales
Si vous détenez des FNB américains, évaluez l’impact potentiel de l’impôt successoral américain et envisagez des alternatives, telles que des FNB canadiens, pour éviter ces complications.
4 ) Consultez un planificateur ou un fiscaliste
Les règles fiscales étant complexes et sujettes à changement, il est recommandé de consulter un expert pour s’assurer que votre stratégie d’investissement est optimisée sur le plan fiscal.