La banque d’investissement américaine Goldman Sachs, qui est l’un des principaux actionnaires de Northvolt, exige d’obtenir des garanties dans les filiales de l’entreprise suédoise pour réinvestir dans la société-mère, ce qui pourrait la sauver de ses difficultés.
Selon Radio-Canada, le gouvernement Legault serait disposé à ce que les garanties financières qu’il détient dans le projet d’usine de Northvolt en Montérégie soient cédées à Goldman, comme l’exige la banque américaine, afin d’assurer la survie de la maison-mère suédoise.
La seule garantie que Québec conserverait serait sur le terrain de l’usine.
Le gouvernement a réagi au reportage de Radio-Canada:
La ministre de l’économie Christine Fréchette a affirmé que le gouvernement ne cèderait aucune de ses garanties sur son investissement dans Northvolt.
À l’Assemblée nationale, le premier ministre François Legault a dit qu’il «n’est pas question d’ajouter un sou dans Northvolt et de retirer des garanties».
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Selon un sondage mené par la firme comptable KPMG auprès d’étudiants canadiens âgés de 18 ans et plus, 59% d’entre eux utilisent l’intelligence artificielle générative pour effectuer leurs travaux scolaires.
Les étudiants se servent de l’IA principalement pour:
Selon Radio-Canada, l’entreprise allemande Hy2gen a obtenu d’Hydro-Québec un contrat d’approvisionnement de 307 mégawatts pour alimenter une usine d’hydrogène et d’ammoniac vert que la société allemande veut construire à Baie-Comeau, sur la Côte-Nord.
Le cout du projet est estimé à 1 milliard $.
Il doit mener à la création de 245 emplois.
Pour comparaison, le projet d’usine de recyclage de batteries de Northvolt, en Montérégie, avait reçu un bloc énergétique de 354 mégawatts.
Tout comme Northvolt, fondée en 2015, Hy2gen est une jeune entreprise: elle a été fondée en 2017.
L’entreprise montréalaise GardaWorldachète Stealth Monitoring, une société américaine de 2000 employés qui fournit des services de surveillance vidéo et de détection des crimes.
GardaWorld, qui emploie plus de 130 000 personnes, précise qu’elle met ainsi la main sur une technologie brevetée de surveillance par intelligence artificielle.
Des analystes de la banque d’investissement américaine Goldman Sachs estiment que le principal indice de la bourse américaine, le S&P 500, donnera au cours des 10 prochaines années un rendement annuel moyen de seulement 3%.
Pour comparaison, il a procuré depuis 10 ans un rendement annuel moyen de 13%.
Son rendement récent s’explique en grande partie par la forte croissance des titres technologiques qu’il contient, dont Nvidia, Apple, Microsoft et Amazon.
Les analystes de Goldman Sachs s’attendent à ce que, si cette croissance ralentit, beaucoup d’investisseurs délaissent l’indice pour d’autres catégories d’actifs, comme les obligations.
Une gagnante et Elon Musk (capture d’écran d’une vidéo partagée par Musk)
Le patron de Tesla et du réseau social X s’investit beaucoup dans la campagne de Donald Trump.
Il multiplie les rassemblements de soutien au candidat républicain.
Depuis samedi, il y distribue même des chèques de 1 million $US.
Musk s’engage à tirer chaque jour un gagnant au sort parmi les personnes qui ont signé sa pétition en faveur de la liberté d’expression et du droit de porter des armes.
Seule autre condition: être inscrit sur les listes électorales en Pennsylvanie.
Il compte organiser ensuite une loterie dans chacun des 6 autres États clés.
Marie-Claude Bibeau (capture d’écran d’une vidéo de la Chambre des communes)
La ministre du revenu national fait partie des 4 ministres du gouvernement fédéral qui ont récemment annoncé qu’ils ne se représenteraient pas l’an prochain [détails (17 oct.)].
Marie-Claude Bibeau est depuis 2015 députée de Compton-Stanstead, en Estrie.
Elle a été ministre de la francophonie, du développement international, et de l’agriculture.
La ministre a précisé qu’elle compte terminer son mandat avant de se lancer dans la course à la mairie de Sherbrooke.
L’actuelle mairesse Évelyne Beaudin avait précédemment annoncé qu’elle ne se représenterait pas.
Plus de 100 joueuses, dont plusieurs Canadiennes, dénoncent une entente conclue entre la Fédération internationale de football et la compagnie pétrolière Saudi Aramco.
Cette entente inclut la commandite de la prochaine Coupe du monde féminine au Brésil, en 2027.
Saudi Aramco est l’un des plus grands émetteurs de CO2 au monde.
La compagnie est détenue à plus de 98% par l’État saoudien.
Or, selon les joueuses, les autorités saoudiennes:
«piétinent» les droits des femmes et la liberté de l’ensemble des citoyens; et
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4 universités québécoises – Rimouski (UQAR), Chicoutimi (UQAC), Trois-Rivières (UQTR) et Outaouais (UQO) – proposeront l’an prochain un nouveau programme de troisième cycle.
Ce programme s’adressera aux titulaires d’une maîtrise en sciences infirmières.
Il pourra être obtenu en 4 ans à temps plein, ou en 6 ans à temps partiel.
Une première cohortede 8 étudiants débutera le programme à l’automne 2025.
Leurs travaux porteront sur la pratique infirmière, la gestion, la recherche, la formation et la politique en santé.
Simplifiez votre processus de réponse aux appels d’offre complexes et économisez 30% à 70% du temps passé par vos équipes pour y répondre: confiez aux assistants de Trampoline AI le soin de découper le travail, rassembler l’information de vos spécialistes, jusqu’à produire la proposition finale. Vos données demeurent 100% confidentielles.
Jean-Sébastien Carrier, PDG et cofondateur de Dyze Design
L’impression 3D est de plus en plus utilisée par les entreprises manufacturières parce qu’elle permet d’améliorer l’efficacité et la précision des processus de fabrication. Mais les machines industrielles d’impression 3D ne sont pas nécessairement adaptées aux besoins spécifiques des entreprises.
Dyze Design, une jeune pousse de Longueuil, a conçu une gamme de composantes qui permettent d’optimiser les imprimantes 3D industrielles selon les différentes pièces et objets à fabriquer.
Le problème
Le processus d’impression 3D consiste à créer des objets tridimensionnels en ajoutant de la matière couche par couche, à partir d’un canevas numérique.
Les premières imprimantes 3D étaient utilisées surtout par les productions artisanales de petit volume, explique à InfoBref Jean-Sébastien Carrier, PDG et cofondateur de Dyze Design.
Ce n’est que depuis une quinzaine d’années que la technologie est devenue suffisamment mature pour qu’un nombre important de secteurs industriels commence à utiliser des imprimantes 3D de capacité industrielle.
Le processus est avantageux pour l’industrie parce qu’il permet d’automatiser une bonne partie de la fabrication, dit l’entrepreneur.
Mais pour plusieurs entreprises, «une imprimante 3D est parfois difficile à rentabiliser, parce que l’équipement et la matière première coûtent trop cher pour ce qu’ils peuvent produire», explique Jean-Sébastien Carrier.
La solution
Dyze Design fabrique des composants d’imprimantes 3D qui en améliorent le rendement.
Plus spécifiquement, l’entreprise fabrique des systèmes d’extrusion. (L’extrusion est un procédé industriel qui consiste à faire pression sur un matériau, comme du métal ou du plastique, pour le pousser en continu.)
Les systèmes de Dyze Design sont composés de têtes chauffantes, d’extrudeurs, de capteurs et d’autres accessoires qui contrôlent la façon dont les matériaux se déposent progressivement lors du processus d’impression 3D.
Ces systèmes permettent:
de réduire le temps de production; et
de personnaliser les machines selon les besoins spécifiques d’industries comme celles de la construction, de l’ameublement ou de l’automobile.
Ils réduisent les coûts des entreprises manufacturières.
Une imprimante 3D industrielle peut facilement coûter 100 000 $, dit Jean-Sébastien Carrier.
Plutôt que de débourser une telle somme, les entreprises manufacturières peuvent économiser en achetant de plus petites imprimantes qu’elles personnalisent avec des systèmes d’extrusion adaptés.
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Le modèle d’affaires
L’entreprise de 25 employés ne vend pas ses systèmes directement aux entreprises manufacturières, mais plutôt à des fabricants de machines d’impression 3D. Ces fabricants se chargent ensuite de personnaliser leurs machines selon les besoins de leurs clients.
La clientèle de Dyze Design se trouve principalement aux États-Unis et en Europe.
Elle est actuellement composée d’une cinquantaine de fabricants.
La jeune pousse a conclu en 2021 un tour d’investissement de 2 millions $ qui a été dirigé par l’Accélérateur de création d’entreprises technologiques (ACET). L’ACET a aussi fourni un accompagnement personnalisé à l’entreprise.
Prochaines étapes
En même temps qu’elle développe sa clientèle, l’entreprise de Longueuil développe de nouveaux produits.
Elle planche actuellement sur un capteur qui permettra de détecter si une pièce fabriquée par impression 3D est conforme à son modèle.
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Elles pourront demander au gouvernement fédéral une remise sur les tarifs douaniers récemment imposés sur les véhicules électriques, l’acier et l’aluminium chinois.
Ottawa propose dans quelques cas particuliers, afin d’aider l’industrie canadienne à «ajuster ses chaînes d’approvisionnement», d’exonérer certaines entreprises du paiement des surtaxes ou de leur rembourser des surtaxes payées.
Exemples d’entreprises qui pourraient obtenir une remise:
celles qui dépendent d’un des produits concernés et ne peuvent pas s’en procurer dans un autre pays;
celles qui ont des obligations contractuelles d’acheter ces produits.
C’est ce qu’affirment les services de renseignement de la Corée du Sud: jusqu’à 12 000 soldats nord-coréens pourraient bientôt être envoyés en Ukraine pour combattre aux côtés des forces russes.
Selon la Corée du Sud, 1 500 soldats seraient déjà arrivés en Russie.
Des images accréditent cette allégation.
Les services sud-coréens ont diffusé des images satellites de soldats nord-coréens en Russie.
La chaine américaine CNN a publié une vidéo, obtenue par les autorités ukrainiennes, de ce qui semble être des soldats nord-coréens dans une base militaire en Russie.
Des représentants de 196 pays sont réunis à compter d’aujourd’hui à Cali, en Colombie, pour la 16e Conférence des Nations unies sur la biodiversité.
Lors de la Cop15, qui s’était tenue à Montréal en 2022, la quasi-totalité des pays s’étaient engagés à protéger 30% de la planète avant 2030 [détails (déc. 2022)].
La Cop16 doit permettre d’évaluer les progrès réalisés par les pays pour mettre en œuvre l’accord mondial adopté il y a 2 ans.
L’un des principaux objectifs que les pays avaient pour la Cop16: présenter chacun une stratégie nationale sur la biodiversité.