Jeune entreprise québécoise innovante (financée par Anges Québec)
Maxa automatise la gestion de données des entreprises
Raphael Steinman, co-PDG de Maxa
- Toute entreprise en croissance devra gérer une quantité toujours plus grande de données financières et opérationnelles. Cette réalité pourrait finir par accaparer une part importante des ressources de l’entreprise.
- La jeune pousse montréalaise Maxa a développé un système qui réunit ces données au même endroit et les organise.
Le problème auquel s’attaque Maxa est la complexité, pour les entreprises qui atteignent une certaine taille, de gérer efficacement leurs données.
«Il existe déjà plus de 1000 différents systèmes ERP que les entreprises utilisent pour gérer leurs activités commerciales et transactionnelles», dit à InfoBref Raphael Steinman, co-PDG de Maxa. Un logiciel ERP (pour Enterprise Resource Planning, ou planification des ressources d’entreprise) traite et organise les données transactionnelles liées aux ventes, aux opérations, aux inventaires, aux finances, à la comptabilité, et à la chaîne d’approvisionnement.
«Mais les capacités de ces systèmes et leur degré de spécialisation varient d’un logiciel à l’autre», dit l’entrepreneur.
- Cette réalité oblige souvent les gestionnaires et les comptables à utiliser plus d’un logiciel au sein d’une même entreprise et à traiter manuellement certaines données.
- C’est problématique, parce que l’utilisation en parallèle de plusieurs logiciels ERP coute cher et fait perdre beaucoup de temps.
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La solution de Maxa est un service-logiciel (Saas) qui automatise la gestion des données transactionnelles d’un seul ou de plusieurs systèmes ERP.
Il peut se connecter à tous les systèmes ERP, y collecter les données, puis les convertir en schéma.
«Notre technologie crée des tableaux de bord personnalisés qui aident à comparer une foule de données financières avec beaucoup moins d’efforts et en beaucoup moins de temps», explique Raphael Steinman.
Le logiciel de Maxa utilise l’intelligence artificielle pour:
- automatiser les prévisions;
- analyser certaines données difficilement visibles; et
- prioriser l’analyse de données anormales.
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Le modèle d’affaires de la jeune PME est de vendre aux entreprises une licence mensuelle d’utilisation de son service. Le coût de la licence dépend de la taille de l’entreprise et le volume de données à traiter.
Maxa compte déjà une vingtaine de clients – au Canada et aux États-Unis pour la plupart, certains en Europe.
- Son logiciel est utilisé au Canada par Bell Canada, Groupe Normandin, de Québec, et Doyon Després, de Brossard.
La jeune pousse emploie une trentaine de personnes. En plus de ses bureaux de Montréal, elle a un bureau de vente à Los Angeles et un bureau d’ingénieurs en Ukraine.
Maxa a réalisé 2 tours de financement qui lui ont permis de lever un total de 3,8 millions $US. Les anges investisseurs d’Anges Québec ont mené l’une de ces rondes.
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Prochaines étapes
D’ici la fin de l’année, Maxa compte:
- mener une autre ronde de financement, de série A; et
- doubler le nombre de ses employés, notamment dans le service des ventes, pour accélérer la commercialisation de son logiciel.
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