Usine de batteries pour véhicules électriques de Lion à Saint-Jérôme: l’industrie québécoise du transport électrique prend forme
Mis à jour le 29 mars 2022
Publié le 15 mars 2021
(source: Lion Électrique)
- Justin Trudeau et François Legault ont annoncé aujourd’hui un investissement combiné de 100 millions $ du fédéral et du provincial dans une usine de batteries de la Compagnie électrique Lion.
- Les premières batteries à sortir de l’usine seront réservées aux véhicules que Lion vend au Canada et aux États-Unis. Mais, en entrevue à InfoBref, le PDG de Lion Marc Bédard ne ferme pas la porte à agir éventuellement comme fournisseur pour d’autres fabricants québécois, si cela peut aider à créer une chaîne québécoise du transport électrique.
La nouvelle usine nécessitera au total un investissement de 185 millions $.
- Elle sera hautement robotisée.
- Selon la société, elle devrait réduire de moitié le coût de production des batteries des véhicules Lion.
- La société espère qu’elle entrera en service en 2023 et produira alors assez de batteries pour équiper 14 000 camions et autobus électriques.
Cette usine vient s’ajouter à la capacité de production de l’entreprise.
- Lion possède déjà une usine d’assemblage à Saint-Jérôme qui peut produire jusqu’à 2500 véhicules électriques par an.
- L’entreprise devrait annoncer très bientôt la construction d’une seconde usine d’assemblage de véhicules de grande capacité qui sera située aux États-Unis.
Lion est un des rares fabricants d’autobus scolaires électriques en Amérique du Nord.
La société veut s’imposer dans ce marché qui aura besoin, d’ici 2030, d’au moins 500 000 nouveaux véhicules électriques, selon les projections des gouvernements du Canada et des États-Unis.
Mais l’entreprise continue d’être également présente dans les camions commerciaux.
- Elle commence ces jours-ci à livrer les premiers exemplaires des 2500 camions de livraison qui lui ont été commandés par Amazon.
«Nous désirons être très compétitifs et conserver notre avance pour profiter de la demande dans ces deux créneaux», explique Marc Bédard en entrevue à InfoBref.