Jeune entreprise québécoise innovante (accompagnée par le Centech)
Arlyx veut faciliter et rendre plus économique et sécuritaire le transport de matériel dans les mines
Michael Simard, fondateur et PDG de Arlyx Technologies
Le transport répétitif d’équipements industriels dans certains lieux d’exploitation, tels que des mines, pose plusieurs enjeux spécifiques.
La jeune pousse de Québec Arlyx a conçu un robot sur roues autonome capable de transporter de lourdes charges, et ultimement d’améliorer la sécurité des travailleurs miniers et leur productivité.
Le problème
«Les travailleurs miniers des mines souterraines prennent plusieurs heures chaque jour pour effectuer des trajets répétitifs entre la surface et les entrepôts», dit à InfoBref Michael Simard, fondateur et PDG de Arlyx Technologies.
La complexité de la tâche augmente sous la surface terrestre.
Les engins transporteurs qui sont descendus dans les mines doivent y parcourir de nombreux kilomètres de tunnels souterrains en circulant sur un terrain rocheux.
Ce type de transport souterrain doit être effectué par des conducteurs certifiés de machinerie, qui sont rares, dit l’entrepreneur.
Il observe par ailleurs que le transport dans les mines pose des risques pour les conducteurs et les autres mineurs chargés du chargement, notamment:
- lors de la manipulation de lourdes charges;
- lors du transport d’explosifs;
- lorsqu’ils sont exposés aux gaz d’échappement des véhicules.
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La solution
Arlyx a conçu un véhicule utilitaire électrique autonome fait pour transporter du matériel sur les terrains difficiles comme les mines souterraines.
«Il n’existait pas encore de véhicule autonome électrique conçu pour relier la surface et les entrepôts, et capable de franchir d’importants obstacles», explique Michael Simard.
Équipé de roues surdimensionnées, le véhicule est doté de capteurs qui lui permettent de se diriger de manière autonome.
- Il peut également être téléguidé par un opérateur.
L’engin permet aux industries, comme les mines, de réaliser d’importantes économies, soutient Michael Simard.
Pour un seul véhicule, l’entrepreneur estime:
- un gain de 3h de temps de travail par jour;
- une économie annuelle de 40 000 $ en diésel.
Il y a aussi un gain de productivité, car l’autonomie du véhicule lui permet de déplacer du matériel même pendant les périodes de dynamitage.
Cette autonomie:
- réduit les risques et les manipulations liés aux tâches de conduite routinières; et
- permet aux employés de se concentrer sur des activités plus stimulantes, estime l’entrepreneur.
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Le modèle d’affaires
L’entreprise prévoit de louer son robot, à l’heure.
- Ce service comprendra un soutien technique de proximité et à distance.
Le véhicule sera entièrement fabriqué dans la région de Québec, grâce à l’implication de plusieurs partenaires locaux.
La jeune pousse va lancer cet automne plusieurs projets pilotes avec des entreprises des domaines manufacturier, forestier et minier.
Arlyx Technologies participe au programme Propulsion du Centech. [Découvrez d’autres jeunes entreprises québécoises innovantes soutenues par cet organisme et par d’autres.]
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À venir
Arlyx prévoit de faire cette année ses premières ventes au Québec, et d’initier en parallèle de premiers contacts avec des entreprises hors Québec.
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