Les libéraux restent au pouvoir, mais sont toujours minoritaires. Et maintenant?
Publié le 21 sept. 2021
- Justin Trudeau pense désormais avoir «un mandat clair» pour sortir de la pandémie. Le chef conservateur Erin O’Toole n’est pas du même avis. Mais le Bloc et le NPD disent qu’ils sont prêts à collaborer dans l’intérêt des Québécois.
- Au Québec, François Legault ne «regrette pas» d’avoir, dit-il, «défendu les intérêts de la nation québécoise» en soutenant les conservateurs. Le premier ministre affirme toutefois qu’il est «capable» de travailler avec Trudeau.
Les résultats des élections fédérales sont encore incomplets, à cause du million de bulletins envoyés par la poste, mais on sait que le Parti libéral reste au pouvoir pour un 3e mandat.
Même sans majorité, Trudeau estime qu’il a reçu le «mandat clair» dont il avait besoin pour sortir de la pandémie.
- Le premier ministre dit toutefois qu’il a «entendu» ceux qui ne voulaient pas d’élections.
O’Toole croit que le parti conservateur prendra le pouvoir «s’il continue de grandir».
- Le chef conservateur reproche toujours à Trudeau d’avoir déclenché les «élections les plus chères de l’histoire» (612 millions $): selon O’Toole, le premier ministre pourrait même en déclencher d’autres dans les 18 prochains mois.
Blanchet affirme qu’il coopérera pour faire fonctionner le Parlement.
- Le chef du Bloc québécois dit que son parti soutiendra en Chambre tout «ce qui bon pour le Québec» et que, en revanche, ce qui ne l’est pas «verra le Bloc se dresser sur son chemin».
Singh assure que le NPD sera là pour le Québec.
- «Peu importe le nombre de députés [québécois]» dans son caucus, Jagmeet Singh assure que le NPD «va continuer de se battre» pour les Québécois.
Legault est «le grand perdant» des élections, selon les partis d’opposition à Québec.
- La cheffe du Parti libéral Dominique Anglade croit que François Legault a «parié gros» en prenant position pendant la campagne fédérale, et «qu’il a perdu» et «entraîné tous les Québécois dans sa défaite».
- Le chef parlementaire de Québec solidaire Gabriel Nadeau-Dubois croit qu’il s’agit d’un «retour à la réalité» pour le premier ministre qui «s’est mis les pieds dans les plats» – puisqu’il n’y a pas eu «d’effet Legault», dit Nadeau-Dubois.
- Le chef du Parti québécois Paul St-Pierre Plamondon croit aussi que «c’est un échec pour François Legault et la CAQ», et que le premier ministre ne «sera plus en mesure de négocier» avec Ottawa.