Jeune entreprise québécoise innovante (incubée par Millénium Québecor)
Apertum veut réunir les chercheurs en santé numérique autour d’une plateforme collaborative
Pierre-Briac Metayer-Mariotti, PDG et cofondateur d’Apertum
Développer de nouvelles thérapies et technologies à partir de données numériques requiert une étroite collaboration entre plusieurs chercheurs et entreprises.
La jeune pousse montréalaise Apertum conçoit une plateforme logicielle qui aidera ces acteurs à travailler ensemble pour accélérer la commercialisation de solutions issues de la recherche.
Le problème
Plusieurs technologies médicales utilisent des biomarqueurs numériques, par exemple les fluctuations de la voix ou le mouvement des yeux, pour diagnostiquer et suivre l’évolution de certains problèmes de santé.
Ces technologies «ont le potentiel de contribuer à désengorger le système de santé en épaulant les professionnels de la santé et en améliorant l’offre de services», soutient Pierre-Briac Metayer-Mariotti, PDG et cofondateur d’Apertum.
Mais plusieurs facteurs nuisent au développement de ces technologies, de sorte que seulement 15% des innovations en santé numérique arrivent au stade de la commercialisation, explique l’entrepreneur.
Il souligne trois difficultés:
- Les technologies coutent cher à développer et sont souvent difficile à commercialiser.
- Elles sont souvent développées indépendamment les unes des autres et ne communiquent pas entre elles.
- Les patients sont contraints d’utiliser plusieurs technologies numériques et finissent par en abandonner quelques unes.
Message du commanditaire
Viens faire naître ton potentiel et voir se réaliser ton projet d’affaires
La solution
Apertum développe un logiciel libre (open source) qui permet aux chercheurs, étudiants et professionnels en santé numérique de créer, exécuter et partager des protocoles de collecte de données.
Le logiciel peut combiner plusieurs approches de collecte pour un même protocole.
- Par exemple, un protocole peut jumeler un questionnaire et un enregistrement audio et vidéo.
Le logiciel fonctionne un peu comme Google Forms en simplifiant et standardisant la collecte de données, résume Pierre-Briac Metayer-Mariotti.
La jeune pousse développe également des outils d’intelligence artificielle pour interpréter les données recueillies.
- Ultimement, ces outils seront intégrés dans des logiciels qui seront commercialisés auprès des professionnels en santé mentale.
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Le modèle d’affaires
Il reposera sur une structure ayant deux composantes complémentaires.
La première composante sera un organisme à but non lucratif responsable du logiciel et des protocoles développés par ses utilisateurs.
La seconde composante, à but lucratif, commercialisera les protocoles les plus prometteurs développés à partir du logiciel.
- Une part des revenus seront réinvestis dans la plateforme.
- L’autre part sera distribuée aux chercheurs ou aux entreprises qui ont développé les protocoles commercialisés.
Apertum est une entreprise incubée par Millénium Québecor. [Découvrez d’autres jeunes entreprises québécoises innovantes soutenues par cet organisme et par d’autres.]
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À venir
L’entreprise prévoit de lancer d’ici la fin de l’année un premier prototype de son logiciel.
- Il sera utilisé par un nombre restreint d’utilisateurs, le temps de peaufiner le système.
La jeune pousse veut ensuite lancer un prototype amélioré auprès de certains laboratoires, ce qui lui permettra de commercialiser de premières innovations.
Elle vise 2027 pour une commercialisation à grande échelle.
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