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Québec n’obligera pas les enseignants à se faire vacciner

Mis à jour le 7 nov. 2021
par Johanna Sabys
Québec n’obligera pas les enseignants à se faire vacciner

(Source: Taylor Wilcox / Unsplash)

  • Le ministère de la Santé a annoncé que les enseignants et les professeurs de cégep et d’université ne seront pas obligés, comme les travailleurs de la santé, d’être adéquatement vaccinés contre la Covid-19 pour travailler.
  • Le professeur André Veillette, immunologiste à l’Institut de recherches cliniques de Montréal, explique à InfoBref qu’il ne comprend pas cette décision. Selon lui, «chaque employeur [dont le gouvernement] doit utiliser tous les moyens à sa disposition pour favoriser la vaccination».  

Le gouvernement Legault recommande toujours «fortement» la vaccination, mais il ne l’imposera pas dans le secteur de l’Éducation. 

Pour justifier ce choix, le ministère de la Santé affirme:  

  • que les conséquences de la maladie sont plus faibles chez les enfants; et 
  • que les éclosions sont actuellement contrôlées en milieu scolaire.

Le taux de vaccination est élevé chez les enseignants. 

Le pourcentage de personnes ayant reçu 2 doses de vaccin est de: 

  • 89% pour le personnel des établissements préscolaires, primaires et secondaires; 
  • 88% dans les établissements de formation générale aux adultes et de formation professionnelle; et 
  • 92% dans les établissements de niveau collégial et universitaire. 

Mais le gouvernement commet une erreur, selon le professeur Veillette. 

Il aurait pu, dit-il, facilement imposer la vaccination aux enseignants parce que la pénurie de main-d’œuvre n’y est pas aussi forte que dans le réseau de la santé. 

La pandémie est loin d’être terminée, déplore le professeur: 

  • «le virus n’est pas éliminé par la vaccination; 
  • l’efficacité des vaccins baisse avec le temps;  
  • beaucoup de gens sont encore des réceptacles à virus; et 
  • un nouveau variant plus dangereux peut toujours arriver». 

Un taux de vaccination de 90% est-il suffisant?

«Non, ce n’est pas suffisant et on peut faire mieux», selon l’immunologiste. 

  • Il croit que plus on s’approche de 100%, chez les enseignants et dans l’ensemble de la population, mieux ce sera.
Johanna Sabys