Interdiction de la vente de véhicule à essence dès 2035: Québec veut prendre une longueur d’avance dans l’utilisation des voitures électriques

Mis à jour le 11 août 2022
par Johanna Sabys
  • Avant de présenter aujourd’hui son plan pour une économie verte, le ministre de l’Environnement Benoit Charrette a déjà dit que, d’ici 15 ans, il ne sera plus possible d’acheter au Québec des véhicules à essence neufs.
  • Cet objectif pourrait faire du Québec un chef de file en Amérique du Nord, avec la Californie, dans le développement du marché de l’auto électrique.   

À partir de 2035, les constructeurs automobiles ne pourront plus vendre au Québec que des véhicules électriques ou hybrides rechargeables. Les véhicules à essence seront limités au marché de l’occasion – et, pour le neuf, aux véhicules utilisés à des fins industrielles ou commerciales.

C’est ce qu’a indiqué Benoit Charrette en entrevue à La Presse samedi.

Le Québec n’est pas le premier en Amérique du Nord à fixer l’arrêt de la vente de véhicules à essence neufs en 2035.

  • C’est aussi l’année qu’a choisie la Californie.
  • Cet État américain est d’ailleurs le partenaire du Québec dans la bourse carbone, le système de plafonnement et d’échange de droits d’émission de gaz à effet de serre.

En Europe, plusieurs pays vont devancer le Québec.

  • La Norvège va cesser la commercialisation de nouvelles voitures équipées seulement d’un moteur à combustion dès 2025.
  • L’Islande et le Danemark souhaitent interdire leurs ventes en 2030.

D’autres régions ont fixé une échéance plus lointaine.

  • La Colombie-Britannique, actuellement seule province canadienne à vouloir interdire les véhicules à essence, le fera en 2040.
  • La France et l’Angleterre ont également légiféré pour une interdiction en 2040.

En fixant l’échéance dès 2035, Charrette veut forcer les constructeurs à augmenter plus rapidement le nombre de véhicules électriques mis en vente au Québec.

Johanna Sabys