Écoles: une rentrée masquée, mais sans lecteurs de CO2

Mis à jour le 5 avr. 2022
par Johanna Sabys
  • Les élèves du primaire et du secondaire devront porter un masque dans les aires communes à la rentrée, mais ils pourront le retirer en classe et à l’extérieur. 
  • Au mois de juin, le gouvernement Legault avait annoncé que des lecteurs de CO2 seraient installés dans toutes les classes à la rentrée. La totalité de ces capteurs qui mesurent la qualité de l’air devrait finalement être livrée peu avant Noël. 

En juin, Québec prévoyait une rentrée sans masque si 75% des 12 à 17 ans étaient entièrement vaccinés.  

  • Cet objectif est déjà atteint: 77% des 12 à 17 ans ont reçu 2 doses de vaccin, et 83% ont reçu leur 1re dose. 

Le masque reste à cause du variant Delta

  • Les élèves devront le porter dans les autobus scolaires et dans les aires communes des établissements.
  • Ils pourront le retirer en classe, au service de garde, et dans les cours de récré.

Passeport vaccinal au secondaire: 

  • Il n’y aura plus de bulles-classes à la rentrée: les élèves de différentes classes pourront à nouveau être en contact. 
  • Ils pourront donc reprendre des cours à option, les programmes de sport-étude, et les activités parascolaires.
  • Pour participer à des activités parascolaires jugées à «haut risque de transmission», les élèves devront toutefois prouver qu’ils sont vaccinés. 

Les enseignants eux ne seront pas obligés:

  • de porter leur masque en classe lorsqu’une distance de 2 m peut être respectée; ni 
  • de se faire vacciner. 

Les derniers lecteurs de CO2 livrés en fin d’année: 

  • L’installation des 90 000 lecteurs de CO2 a pris du retard. 
  • Les trois quarts des appareils devraient toutefois être installés dans les classes d’ici la mi-novembre, et les derniers doivent être livrés avant le 17 décembre. 

Ces capteurs permettront de surveiller la qualité de l’air. 

  • Québec s’est fixé pour objectif de ne pas dépasser une concentration de dioxyde de carbone (CO2) de 1000 parties par million (PPM).
  • Au printemps dernier, la moitié des 15 000 classes testées étaient au-dessus de ce plafond. 
Johanna Sabys