Conseils pour vos FINANCES
Les 10 évènements financiers et économiques de 2023
[crédit photo: Dan Dennis | Unsplash]
- Plusieurs événements et tendances ont marqué la finance et l’économie au Canada et dans le monde en 2023. Certains sont très ponctuels, d’autres peuvent influencer notre avenir de manière significative.
- Cette année, on a observé un ralentissement économique mondial, en partie dû à la lutte contre l’inflation et aux politiques monétaires restrictives dans de nombreux pays.
Tensions et mouvements géopolitiques
1) Des pays ont gagné en influence. C’est le cas de l’Inde, du Brésil, de la Turquie et de l’Arabie saoudite. Ils ont joué un rôle important dans les dynamiques géopolitiques mondiales, notamment en lien avec la guerre en Ukraine.
2) Le conflit Russie-Ukraine a continué d’avoir un impact sur la croissance économique européenne, entrainant un ralentissement dans la zone euro et des répercussions mondiales, notamment sur l’énergie et les produits céréaliers.
- Il se pourrait que l’on constate une récession dès le premier trimestre de 2024.
3) En Asie, la Chine a levé sa politique zéro-Covid, ce qui a entrainé une accélération de sa croissance économique – la prévision de croissance est de 5,2% pour l’année qui s’achève.
La Chine cherche également à développer des relations économiques internationales indépendantes du dollar américain.
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Bourse et finance
4) Contre toute attente, les titres boursiers américains ont connu en novembre un rebond spectaculaire.
Réagissant à l’apaisement de l’inflation et à l’atteinte possible d’un plafond dans les hausses de taux de la Réserve fédérale américaine, les indices S&P 500 et Nasdaq ont gagné respectivement 9,1% et 10,8%.
5) Les titres technologiques d’Apple, Microsoft, NVidia, Apple, Alphabet, Tesla et Amazon, surnommés «les 7 magnifiques» (Magnificent Seven), constituent maintenant 28,8% de l’indice S&P 500.
- La croissance combinée de ces actions a été de 105% depuis le 1er janvier.
- Les attentes du marché envers tout ce qui touche à l’intelligence artificielle sont très élevées.
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6) Les investisseurs se sont adaptés à l’inflation élevée et à la volatilité des marchés, en privilégiant des secteurs comme les services aux collectivités et en portant un intérêt plus soutenu à certaines particularités du secteur bancaire canadien, réputé pour sa solidité.
Malgré cela, les actions de quelques banques ont fortement reculé.
- Le titre de la Scotia a subi un repli de 19,75% depuis son sommet des 52 dernières semaines.
7) La Banque du Canada a augmenté ses taux d’intérêt de 0,25% à 5,0% en moins de 18 mois pour combattre l’inflation, qui a atteint en juin 2022 un pic de 8,1% avant de diminuer de manière constante.
Ce mois-ci, notre banque centrale a une fois de plus laissé les taux inchangés.
Certains économistes, dont le sénateur Clément Gignac, croient que les taux pourront débuter une descente en début d’année prochaine.
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Finances personnelles
8) L’augmentation rapide des taux a freiné l’appétit pour l’immobilier.
L’offre étant encore très faible, les prix restent stables dans les principaux marchés québécois.
Mais ils reculent (de seulement 3,3%) à l’échelle nationale.
9) Les investisseurs ont renoué avec les CPG.
Les certificats de placements garantis ont offert en 2023 des taux qu’on n’avait pas vus depuis 20 ans.
- Certaines banques virtuelles et caisses d’économie proposent des certificats d’un an non rachetable à 5,7%.
10) Le CELIAPP: c’est durant l’été 2023 que les premières institutions financières canadiennes ont commencé à proposer le nouvel instrument favorisant l’accès à la propriété.
Il permet de déduire de son revenu imposable des contributions annuelles maximums de 8 000 $ pendant 5 ans.
- Contrairement au REER, les retraits du CELI pour l’achat d’une première propriété ne sont pas remboursables par l’épargnant.
- Tous les produits financiers admissibles aux CELI et REER, le sont également pour le CELIAPP.
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