Face aux talibans, les médias sociaux adoptent chacun leurs propres règles
Mis à jour le 31 mars 2022
Publié le 22 août 2021
- Avant qu’ils soient chassés du pouvoir en 2001, les talibans avaient banni l’usage d’internet en Afghanistan. 20 ans plus tard, les talibans se servent désormais des médias sociaux à des fins de propagande.
- Cependant, Facebook, Twitter, YouTube et TikTok ont adopté des politiques pour contrer les messages talibans.
Facebook, YouTube et TikTok interdisent tous les contenus faisant la promotion des talibans.
- Ces interdictions s’appliquent aussi à Instagram et WhatsApp, des applications qui appartiennent à Facebook.
- Cependant, les messages échangés dans WhatsApp pourraient échapper à la surveillance de Facebook, puisqu’ils sont cryptés.
- De son côté, YouTube continue d’autoriser le contenu éducatif concernant les talibans.
Twitter, de son côté, ne supprime pas systématiquement les contenus talibans.
- Le média social n’a pas pris position, puisque le statut du groupe islamique est ambigu: son nom figure sur la liste des organisations terroristes établie par le Trésor américain, mais pas sur celle du département d’État, responsable de la politique étrangère des États-Unis.
- Twitter supprime toutefois tout contenu jugé violent.
- Des élus républicains ont reproché à Twitter de ne pas intervenir à l’égard des comptes talibans, alors que le compte de l’ancien président Donald Trump avait été supprimé.