Entrevue
Disons adieu aux véhicules à essence dès 2030 pour atteindre nos objectifs de réduction des GES, plaide Équiterre
(Source: Unsplash)
- Le gouvernement veut interdire la vente de véhicules à essence neufs en 2035. Cette interdiction devrait plutôt être devancée à 2030, propose dans un mémoire l’organisme environnemental Équiterre.
- «Les règles en place ne sont pas assez ambitieuses», dit à InfoBref Andréanne Brazeau, analyste politique en mobilité chez Équiterre.
Selon Équiterre, devancer à 2030 l’interdiction de vendre des véhicules à essence neufs permettrait au Québec d’atteindre son objectif de réduire d’ici 2030 de 37,5% ses émissions de gaz à effets de serre par rapport à 1990.
L’organisme recommande aussi:
- de resserrer les critères d’admissibilité aux crédits d’impôt pour l’achat de véhicules zéro émission (VZE);
- de décourager l’achat de gros véhicules énergivores, en établissant un système de redevance qui servirait à financer les crédits d’impôt pour l’achat de véhicules électriques; et
- d’encourager les constructeurs à vendre davantage de VZE.
«Il faut non seulement que le gouvernement encourage les Québécois à acheter des véhicules zéro émission, mais aussi qu’il encourage les constructeurs à en vendre davantage», soutient Andréanne Brazeau.
L’essentiel des nouvelles importantes chaque jour en 5 minutes? C’est ce que vous offre notre infolettre InfoBref Matin. Essayez-la et voyez pourquoi plus de 23 000 Québécois·es la reçoivent chaque jour: inscrivez-vous gratuitement ici ou en cliquant Infolettres en haut à droite
De telles mesures feraient-elles augmenter les prix des VZE?
«Non, croit Andréanne Brazeau, car augmenter l’offre de VZE aiderait à faire baisser les prix.»
De plus, dit-elle, encourager les Québécois à acheter des VZE inciterait les constructeurs à vendre leurs VZE «ici plutôt qu’ailleurs».