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Le Canada et le Royaume-Uni devront renégocier un véritable accord de libre-échange l’an prochain

Publié le 23 nov. 2020
par Alain McKenna
Le Canada et le Royaume-Uni devront renégocier un véritable accord de libre-échange l’an prochain
  • L’accord conclu samedi entre les deux pays se contente de maintenir les dispositions de l’Accord économique commercial global entre le Canada et l’Union européenne qui régissent actuellement les échanges commerciaux entre les deux pays.
  • «Nous nous assurons simplement que nos entreprises pourront continuer de travailler ensemble», a résumé le premier ministre Justin Trudeau.

Il y avait urgence de conclure cet accord du côté du Royaume-Uni, parce qu’il quittera l’Union européenne le 1er janvier prochain.

Le Canada est le 53e pays avec lequel le gouvernement de Boris Johnson est parvenu à signer un accord commercial pour l’après-Brexit.

Le premier ministre anglais se félicite particulièrement qu’une entente avec le Canada lui permette de se rapprocher du Partenariat transpacifique global et progressif, un groupe dont le Canada fait partie avec 11 pays asiatiques qui sont fort attrayants pour le Royaume-Uni.

Le gouvernement anglais a promis de renégocier son accord avec le Canada l’an prochain, une fois que le Royaume-Unis sera officiellement sorti de l’UE.

Les entreprises québécoises commencent à peine à s’ouvrir au marché anglais. Elles pourraient profiter d’un rapprochement commercial entre Ottawa et Londres.

  • Les exportations du Québec vers le Royaume-Uni ont doublé depuis un an et avoisinent maintenant un milliard $ sur une base annuelle.
  • Le sirop d’érable et des composants pour des véhicules électriques sont parmi les biens les plus fréquemment vendus par le Québec au Royaume-Uni et qui continueront à être exemptés de taxes.
Alain McKenna