ENTREPRENEURS, GESTIONNAIRES, PROFESSIONNELS ENTREPRENEUR·ES et
PROFESSIONNEL·LES

Voici l’info qu’il vous faut:
pertinente, utile et brève

Recevez gratuitement du lundi au vendredi:

et un samedi par mois:

Votre adresse servira uniquement à vous envoyer nos infolettres. Vous ne recevrez pas de courriels publicitaires et vous pourrez vous désabonner en tout temps.

InfoBref vous est offert gratuitement grâce au soutien de:

La France va obliger Netflix et Amazon à réinvestir jusqu’à 25% de leurs revenus locaux dans des productions françaises ou européennes

Publié le 28 oct. 2020
par Alain McKenna
La France va obliger Netflix et Amazon à réinvestir jusqu’à 25% de leurs revenus locaux dans des productions françaises ou européennes
  • Les plateformes numériques d’Apple et de Disney sont également ciblées par cette mesure, annoncée hier par la ministre française de la Culture Roselyne Bachelot.
  • En contrepartie, les chaînes de télé françaises verront leurs obligations de programmation de contenu local réduites, une stratégie qui pourrait inspirer le Québec face aux géants du numérique.

Un taux plancher de 25% avait été initialement envisagé par le gouvernement français. Il a été revu à la baisse puisque c’est désormais un plafond.

  • L’investissement des plateformes de distribution vidéo en ligne devra se situer entre 20 et 25 % du chiffre d’affaires qu’elles font en France.

La ministre se félicite d’avoir réussi à impliquer les géants de la webdiffusion dans la production audiovisuelle européenne.

Le Québec pourrait être tenté d’imiter cette façon d’encadrer la présence des services de vidéo en continu sur son territoire.

• Roselyne Bachelot a comparé l’importance de sa nouvelle directive à celle de la Loi sur le livre de 1981. Cette loi confiait aux éditeurs – et non aux commerçants – le soin de fixer le prix des livres, afin de stimuler la vente d’œuvres locales plutôt que de livres étrangers.

• Le Québec, qui a lui aussi adopté sa propre loi sur la vente de livres en 1981, s’était inspiré de la loi française à l’époque.

Alain McKenna