Une étude suggère que les réseaux sociaux sont plus nocifs pour les jeunes que les écrans

Publié le 1er avr. 2025
par Agence Science-Presse
Une étude suggère que les réseaux sociaux sont plus nocifs pour les jeunes que les écrans

(source: Unsplash)

Selon les premiers résultats d’une étude menée par des chercheurs de l’Université de la Floride du Sud, ce ne serait pas des écrans qu’il faudrait se méfier, mais plutôt du temps qu’y passent les jeunes sur les réseaux sociaux. 

La première phase de cette étude, qui tente de suivre 8000 jeunes pendant 25 ans, a déjà permis aux chercheurs de faire des constats intéressants. 

78% des enfants de 11 à 13 ans interrogés ont dit qu’ils avaient un téléphone intelligent.  

  • Parmi eux, 21% ont rapporté des symptômes de dépression ou d’anxiété. 
  • La proportion est supérieure (26%) chez ceux qui n’ont pas de téléphone.

De plus, les enfants ayant un téléphone passaient en moyenne plus de temps en personne avec des amis que ceux sans téléphone. 

  • Cela semble contredire les craintes que les écrans auraient un impact négatif sur les relations interpersonnelles. 

L’essentiel des nouvelles en 5 minutes chaque matin et, chaque mois, des conseils d’experts en finances personnelles et consommation: c’est ce que vous offrent les infolettres d’infoBref. Faites comme plus de 25 000 Québécois·es, essayez-les: inscrivez-vous gratuitement ici ou en cliquant Infolettres en haut à droite


Par contre, les enfants qui ont dit écrire «souvent» sur les réseaux sociaux étaient deux fois plus susceptibles que les autres de rapporter des symptômes de dépression ou d’anxiété: 

  • plus de la moitié des enfants qui écrivent souvent sur les réseaux ont rapporté de tels symptômes; contre 
  • un quart des enfants qui y publient «rarement» ou pas du tout. 
Agence Science-Presse