Remboursement de la PCU – voici l’essentiel

Publié le 20 déc 2020
par Johanna Sabys
  • Le gouvernement fédéral a reconnu que les critères d’admissibilité à la Prestation canadienne d’urgence manquaient de clarté, et Justin Trudeau a assuré qu’il n’y a pas de limite fixée au 31 décembre pour rembourser des prestations perçues par erreur.
  • Mais que risquent vraiment les Canadiens qui tardent à rembourser les sommes qu’ils ont perçues sans répondre aux conditions d’admissibilités? 

Environ 441 000 Canadiens ont reçu un courrier les invitant à rembourser avant le 31 décembre les prestations qu’ils ont touchées sans y être admissibles. 

Mais le premier ministre a affirmé vendredi dernier qu’ils ne seraient pas obligés de les rembourser d’ici la fin de l’année.

  • Il n’y aurait ni pénalités ni intérêts supplémentaires à rembourser.
  • Selon Justin Trudeau, le 1er janvier ne serait plus une date limite, et le gouvernement s’engage à trouver dans les mois qui viennent «une voie à suivre qui ait du sens».

Cependant, ceux qui décident de ne pas rembourser ces sommes devront payer de l’impôt sur la PCU, qui sera considérée comme un revenu perçu cette année. 

  • Ils pourraient aussi perdre certains crédits ou allocations établis en fonction de leurs revenus, qui se trouveront gonflés par la PCU.

Sur son site, l’Agence du revenu du Canada encourage toujours les Canadiens à rembourser avant le 31 décembre tout paiement de PCU reçu par erreur.

Johanna Sabys