Montréal progresse au classement mondial des écosystèmes de startups

Publié le 22 sept. 2021
par Félix Côté
Montréal progresse au classement mondial des écosystèmes de startups

Liette Lamonde, PDG de Bonjour Startup Montréal [Photo: Courtoisie]

  • Selon le rapport annuel Startup Ecosystem Report produit par la firme de conseil internationale Startup Genome, Montréal occupe désormais le 31e rang mondial du palmarès des 140 principaux écosystèmes de startups dans le monde. La métropole occupait le 36e rang l’an dernier.
  • Liette Lamonde, PDG de l’organisme Bonjour Startup Montréal, confie à InfoBref qu’elle a été «agréablement surprise» du classement: «nos attentes avaient glissé par rapport à l’an dernier, parce que d’autres métropoles qui offrent de bons environnements aux startups se sont ajoutées au classement cette année». 

Plusieurs facteurs expliquent la montée dans le classement de l’écosystème de startups montréalais, selon Liette Lamonde:

  • la présence de plusieurs universités et l’accès à une main-d’œuvre qualifiée;
  • les nombreuses aides gouvernementales;
  • le bilinguisme et le caractère multiculturel de la ville; et
  • les investissements dans des entreprises à un stage de démarrage – investissements qui sont de plus en plus importants. 

Il y aurait aujourd’hui environ 1300 startups dans la métropole.

En plus de son 31e rang au palmarès mondial des écosystèmes, Montréal figure à plusieurs sous-palmarès spécifiques à l’Amérique du Nord:

  • Top 10 des écosystèmes où les talents sont abordables, notamment dans le secteur des technologies;
  • Top 15 des écosystèmes les plus performants, c’est-à-dire où le financement produit le plus de valeur;
  • Top 15 des écosystèmes en matière de financement, mesuré par l’importance du financement aux premiers stades (early stage) et par l’activité des investisseurs.

Comment faire pour attirer encore plus de startups?

  • Liette Lamonde dit qu’«il faudrait que la culture de plusieurs grandes entreprises d’ici évolue pour qu’elles prennent l’habitude de faire affaire avec des startups, ce qui se fait plus souvent dans d’autres pays du monde».
Félix Côté