Le manque de travailleurs dans les PME freine la relance post-Covid
Mis à jour le 12 juil 2021
Publié le 6 avr. 2021
(source: Unsplash)
- Le dernier rapport de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) révèle que deux PME québécoises sur trois souffrent d’une pénurie de main-d’œuvre.
- «Ces opportunités d’affaires non réalisées, annulées ou reportées sont des opportunités économiques perdues qui auraient pu bénéficier à la relance économique du Québec», soutient le vice-président Québec de la FCEI François Vincent.
Selon la fédération, qui regroupe des PME, la crise sanitaire avait «mis sur pause» les pressions que la pénurie de main-d’œuvre exerçait déjà sur les entreprises avant la pandémie.
- Lorsque les entreprises reprendront leur rythme normal, «l’enjeu de la pénurie de main-d’œuvre prendra [à nouveau] de l’ampleur», croit François Vincent.
Le rapport de la FCEI publié hier indique que, à cause du manque de travailleurs:
- 51% des entrepreneurs ont dû faire plus d’heures;
- 26% ont dû refuser des contrats; et
- 17% ont dû annuler ou reporter des projets d’affaires.
Les secteurs les plus touchés par des pertes de contrats sont l’industrie, la construction et les services professionnels.
Pour remédier au problème, les dirigeants de PME interrogés par la FCEI pensent que Québec devrait:
- réduire les taxes et impôts;
- bonifier les crédits d’impôt;
- soutenir les entreprises dans leur recherche de candidats; et
- favoriser l’immigration pour attirer de nouveaux talents.
«Le gouvernement a jeté de bonnes bases lors de son récent budget pour aider les PME», reconnaît François Vincent. Mais il soutient que Québec devrait adopter des mesures supplémentaires.