Entrevue

Le Centech, incubateur associé à ÉTS Montréal, croit que l’innovation québécoise va davantage profiter du capital-risque

Mis à jour le 3 juin 2021
par Alain McKenna
Le Centech, incubateur associé à ÉTS Montréal, croit que l’innovation québécoise va davantage profiter du capital-risque

Le Centech, à Montréal (Source: Centech)

  • Le Centech a annoncé le mois dernier son association avec un fonds de capital-risque de 26 millions $ géré par Boréal Ventures.
  • Le directeur général du Centech Richard Chénier se félicite que la culture dans l’investissement au Québec soit en train de changer et rende le capital plus facilement accessible aux entrepreneurs d’ici.

Le Centech et Boréal Ventures ont identifié une lacune dans le financement de projets entrepreneuriaux issus des universités:

  • Le Canada possède le troisième plus grand bassin de chercheurs universitaires dans le monde, expliquent à InfoBref Richard Chénier et David Charbonneau, directeur de Boréal Ventures.
  • Mais le Canada n’arrive qu’au 27e rang pour le montant de financement mis à la disposition des chercheurs pour qu’ils se lancent en affaires.

«Nous souhaitons combler ce manque de financement destiné à la recherche universitaire», explique David Charbonneau.

À l’extérieur du Canada, les grands investisseurs s’intéressent de plus en plus aux technologies issues de la recherche appliquée et universitaire, ajoute Richard Chénier.

  • D’où, selon lui, l’importance pour les chercheurs de pouvoir chercher du financement à plus d’un endroit.
  • Il applaudit d’ailleurs la création récente par le gouvernement du Québec d’Axelys, une société qui doit accompagner les chercheurs dans la commercialisation de leurs inventions.

Les nombreuses annonces de financement des dernières semaines, tant du côté des startups que des firmes d’investissement québécoises, sont donc une bonne nouvelle, assurent les deux entrepreneurs montréalais.

  • «Il y a une revitalisation de la chaîne de financement au Québec en ce moment», dit Richard Chénier.
  • «Le Québec ne manque pas d’ingénieurs et d’innovateurs, rappelle David Charbonneau. Il est en train de se créer un certain leadership dans le secteur de l’investissement pour aider l’innovation québécoise à prendre une plus grande place dans le marché mondial.» 
Alain McKenna