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Voici pourquoi l’énorme déficit du Canada causé par la pandémie n’inquiète absolument pas la Banque du Canada

Mis à jour le 15 janv. 2021
par Alain McKenna
Voici pourquoi l’énorme déficit du Canada causé par la pandémie n’inquiète absolument pas la Banque du Canada

Stephen Poloz

  • De son propre aveu, il faudra chercher longtemps pour trouver ce qui embête le gouverneur de la Banque du Canada, Stephen Poloz, dans les politiques économiques adoptées par le gouvernement Trudeau pour traverser la crise de Covid-19.
  • Son principal argument: parce que les taux d’intérêt sont très bas, le service de la dette ne coûte, par rapport au PIB national, qu’une fraction de ce qu’il coûtait dans les années 90.

Selon Stephen Poloz, une fois que la pandémie sera terminée, la croissance économique suffira à absorber le déficit historique de 381 milliards $ en 2020, et les déficits de presque 100 milliards $ prévu pour les années suivantes.

  • «Le taux de croissance de l’économie sera supérieur aux taux d’intérêt. Cela signifie que les revenus de taxes augmenteront plus vite que le coût des intérêts.»
  • «La taille de la dette par rapport au PIB diminuera progressivement et sera de plus en plus facile à gérer», a expliqué Poloz cette semaine aux étudiants de l’école de commerce de l’Université de Western Ontario.

La Banque du Canada a quelques recommandations, d’ailleurs, pour accélérer la reprise économique.

  • Réduire les barrières tarifaires dans les échanges interprovinciaux ajouterait jusqu’à 2% de valeur au PIB d’ici la fin de la décennie.
  • Créer un réseau national de garderies faciliterait l’accès des femmes au marché du travail, pourrait ajouter jusqu’à 100 milliards $ au PIB et générerait annuellement jusqu’à 29 milliards $ en taxes et en impôt pour le gouvernement fédéral.

Le gouverneur de la Banque du Canada estime que la situation actuelle n’est pas différente de celle après la Deuxième Guerre mondiale.

  • «Nous n’avons jamais entièrement repayé la dette, mais l’économie a tellement grossi que la rembourser est devenu moins important.»
Alain McKenna