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Les travailleurs de la santé ont 30 jours de plus pour se faire vacciner

Mis à jour le 7 nov. 2021
par Johanna Sabys
Les travailleurs de la santé ont 30 jours de plus pour se faire vacciner

Le ministre de la Santé Christian Dubé (Source: Émilie Nadeau / Twitter)

  • Le gouvernement Legault a repoussé ce matin au 15 novembre la date où les travailleurs de la santé devront obligatoirement être vaccinés. 
  • À 2 jours de la date butoir initiale, l’entrée en vigueur de la mesure aurait mis «en péril le réseau», reconnaît finalement le ministre de la Santé Christian Dubé. Mais le report qu’il a annoncé est risqué, explique à InfoBref le professeur André Veillette.

Plus de 22 000 employés du réseau devaient être suspendus sans solde vendredi parce qu’ils ne sont pas adéquatement vaccinés. 

  • Le ministre de la Santé et le premier ministre continuaient ces derniers jours d’affirmer que le gouvernement resterait ferme sur cette date. 

Le réseau allait «foncer dans un mur», admet aujourd’hui Christian Dubé.

  • Le départ des travailleurs non vaccinés allait ajouter «une pression beaucoup trop forte» sur les employés restant au travail, dit-il. 
  • Même si l’on avait offert un sursis aux travailleurs ayant reçu une première dose de vaccin, le réseau allait perdre plus de 14 000 employés.

Au Québec, 80 des 470 salles d’opération sont actuellement fermées. 

Si la mesure était entrée en vigueur vendredi:  

  • 35 salles d’opération de plus et 600 lits de courte durée allaient fermer; et 
  • 35% des CHSLD allaient devoir réduire leurs services.

Ce report «inquiète» toutefois le professeur André Veillette, immunologiste à l’Institut de recherches cliniques de Montréal.

  • «Les gens qui viennent à l’hôpital ne sont pas tous vaccinés, les immunosupprimés peuvent être infectés par le personnel et en mourir», dit-il en entrevue à InfoBref. 
  • Selon lui, «tout employeur a la responsabilité d’utiliser tous les moyens à sa disposition pour augmenter l’adhésion de ses employés à la vaccination».

Mais il est «difficile de mettre ces gens à la porte», admet le Dr Veillette.

  • «Le réseau a un problème de personnel.»
  • Le sursis pourrait permettre à certains travailleurs de se faire vacciner. 
  • Cependant, dans un mois, «beaucoup ne le seront toujours pas».  
  • Québec pourrait alors, croit-il, à nouveau «reporter, ou laisser tomber». 

D’ici le 15 novembre, tous les employés non vaccinés du réseau seront:  

  • dépistés au début de leur quart de travail 3 fois par semaine; et 
  • privés de leurs primes Covid. 
Johanna Sabys