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Une société brave l’interdiction d’extraire des hydrocarbures au Québec

Mis à jour le 22 juil 2022
par Patrick Pierra
Une société brave l’interdiction d’extraire des hydrocarbures au Québec

[image pour fins d’illustration seulement, tirée du site de Questerre mais sans rapport direct avec le projet]

  • Questerre Energy (TSX: QEC), une société de Calgary, a signé un accord de développement économique avec le Conseil de la Première nation des Abénakis de Wôlinak.
  • La société veut développer à Bécancour, dans le Centre-du-Québec, au sud de Trois-Rivières, un centre énergétique à émissions nettes nulles. Elle veut y mener des «projets pilotes qui produisent de l’énergie propre, y compris du gaz à émissions nulles».

Or, le premier ministre François Legault a annoncé en octobre dernier «la décision de renoncer définitivement à extraire des hydrocarbures» sur le territoire québécois.

Le projet de Questerre semble être en contradiction directe avec cet engagement.

Questerre joue la carte de l’association avec des autochtones.

L’entente prévoit que les Abénakis pourront tirer un profit net du développement de leur territoire et obtenir un «intérêt direct» dans les permis d’exploration de Questerre.

Dans un communiqué de Questerre, le chef du conseil de bande, Michel Bernard, soutient ouvertement le projet de la société.

  • «C’est la première entreprise à reconnaître pleinement nos territoires d’utilisation traditionnelle et à s’engager à aller de l’avant en consultant pleinement notre peuple et en coopérant avec lui.»

Dans une entrevue au Globe and Mail, le PDG de Questerre Michael Binnion dit qu’il se prépare à «une épreuve de force intéressante» avec le gouvernement du Québec pour faire avancer son projet.

Patrick Pierra