ENTREPRENEURS, GESTIONNAIRES, PROFESSIONNELS ENTREPRENEUR·ES et
PROFESSIONNEL·LES

Voici l’info qu’il vous faut:
pertinente, utile et brève

Recevez gratuitement du lundi au vendredi:

et un samedi par mois:

Votre adresse servira uniquement à vous envoyer nos infolettres. Vous ne recevrez pas de courriels publicitaires et vous pourrez vous désabonner en tout temps.

Entrevue

Québec solidaire veut empêcher les géants d’acheter des terres agricoles

Mis à jour le 14 mai 2022
par Félix Côté
Québec solidaire veut empêcher les géants d’acheter des terres agricoles

(Source: Unsplash)

  • Québec solidaire propose que le gouvernement légifère pour interdire aux sociétés et fonds d’investissement privés d’acquérir des terres agricoles. Selon QS, ces investissements poussent à la hausse la valeur des terres, empêchent leur acquisition par la relève agricole, et nuisent à l’autonomie alimentaire du Québec.
  • L’idée est bonne, a dit à InfoBref Charles-Félix Ross, directeur général de l’Union des producteurs agricoles (UPA). Mais il croit que «le gouvernement doit d’abord passer le message qu’il n’y aura plus de dézonage des terres agricoles, et ensuite trouver une façon de limiter les investissements spéculatifs».

Le principal problème, selon Charles-Félix Ross, est que le dézonage nuit aux agriculteurs de la relève qui veulent acheter une terre.  

  • Le dézonage attire les promoteurs immobiliers, qui sont devenus, selon lui, ceux qui achètent le plus de terres agricoles, bien avant les investisseurs institutionnels. 
  • Cette situation «empêche beaucoup d’agriculteurs de vendre leurs terres à des agriculteurs de la relève».

Le marché des terres agricoles a été bouleversé dans les 10 dernières années, explique le DG de l’UPA:  

  • le nombre de transactions a triplé;
  • la valeur des terres a «explosé»;
  • les acheteurs non-agriculteurs sont 6 fois plus nombreux;
  • il y a beaucoup plus de transactions qu’auparavant. 

L’instauration d’un registre des transactions de terres agricoles pourrait aider à mieux contrôler l’accessibilité aux terres agricoles, croient l’UPA et Québec Solidaire. 

  • Un tel registre pourrait contenir les noms des acquéreurs et des vendeurs, le montant des transactions, l’emplacement et les numéros de lots et de cadastres. 
Félix Côté