
Image générée par le modèle d’intelligence Gemini de Google.
Dans un contexte de conflit économique et d’instabilité politique, où devraient être entreposées les données de votre organisation? Pour les fournisseurs infonuagiques locaux, il n’y a qu’un endroit qui devrait être considéré: chez nous.
Le lieu d’hébergement des données n’est toutefois qu’une petite partie de l’infonuagique souveraine – une tendance qui commence à occuper la place publique, au point d’avoir récemment été au cœur d’une campagne publicitaire pendant les récentes séries éliminatoires des Canadiens de Montréal.
L’infonuagique souveraine, aussi appelée cloud souverain ou hébergement souverain, fait référence aux centres de données localisés, détenus et gérés localement.
L’approche vise à permettre de:
- respecter les lois qui peuvent exiger que certaines données sensibles soient hébergées localement;
- s’assurer que seul le personnel local soit en contact avec les données;
- améliorer l’autonomie technologique du pays;
- protéger les données canadiennes d’intérêts étrangers et du CLOUD Act américain.
Le CLOUD Act est une loi qui permet à la justice américaine de forcer une entreprise américaine à lui remettre les données qu’elle héberge, même si celles-ci sont stockées dans un autre pays.
D’hébergement souverain à hébergement «de confiance»
En France, où le concept existe depuis plusieurs années, la notion d’infonuagique souveraine a principalement été remplacée par celle de «cloud de confiance».
Une norme, la qualification SecNumCloud, permet de s’assurer que les données qui se trouvent chez un fournisseur y sont bien protégées et à l’abri des puissances étrangères.
- Parmi les fournisseurs qualifiés pour cette norme, seul le fournisseur français OVHcloud possède également des installations au Canada.
Aucune norme similaire à SecNumCloud pour encadrer l’infonuagique de confiance n’existe pour l’instant au Canada.
Plusieurs options existent néanmoins pour l’hébergement souverain au Canada, dont:
- eStruxture
- KeepSec Technologies
- Micrologic
- PlanetHoster
- ThinkOn
Même si aucun cadre législatif ne les y oblige, les entreprises d’ici qui croient en la pertinence de l’infonuagique souveraine et de confiance peuvent donc l’adopter dès maintenant.
Le Canada a maintenant son ministre de l’IA
En nommant son premier gouvernement après les élections fédérales du 28 avril, le premier ministre Mark Carney a créé un ministère de l’Intelligence artificielle et de l’Innovation numérique.
Son premier titulaire est Evan Solomon, député de Toronto et ancien journaliste politique et animateur de radio et de télévision. Il avait cofondé dans les années 1990 un magazine consacré aux technologies et à la culture numérique. Wikipedia
Comment éliminer l’informatique «de l’ombre» en 5 jours
L’informatique de l’ombre, ou Shadow IT en anglais, désigne les situations où des employés d’une organisation utilisent pour leur travail des outils technologiques à l’insu du service des TI.
C’est un problème de plus en plus important pour les entreprises. Cet article suggère une campagne intensive de 5 jours pour s’y attaquer. ITPro Today
Ottawa veut élargir l’accès des fournisseurs infonuagiques canadiens aux contrats fédéraux
Face aux critiques de l’industrie, le gouvernement fédéral prévoit un système parallèle pour inclure davantage d’entreprises canadiennes dans ses appels d’offres en infonuagique.
Des documents obtenus par demande d’accès à l’information révèlent des inquiétudes de l’industrie sur la dépendance envers des géants américains et sur les risques de verrouillage contractuel à long terme (contrats pouvant aller jusqu’à 25 ans). The Globe and Mail
Les nouveaux modèles d’IA raisonnent mieux, mais hallucinent plus
Les plus récents systèmes d’IA qui «raisonnent», comme ceux d’OpenAI et de Google, se montrent plus performants en mathématiques. Mais ils font aussi plus d’erreurs factuelles qu’avant.
Selon certains tests, le taux d’hallucination de ces systèmes peut même atteindre 79%. The New York Times
Google améliore son programme de protection avancée pour Android

(source: Google)
Ce programme optionnel aide les usagers à risque, comme les politiciens et les gens du milieu des affaires, à sécuriser leur téléphone intelligent.
La version améliorée du Programme de protection avancée active par défaut plus de fonctionnalités de sécurité. Elle en ajoute aussi de nouvelles, comme une meilleure protection du port USB et la création de journaux d’intrusion. Le programme amélioré sera offert avec Android 16, la prochaine version du système d’exploitation mobile de Google. Google
Que faire avec ses appareils électroniques à la frontière américaine
Les douaniers américains peuvent fouiller vos téléphones ou ordinateurs et en exiger les mots de passe, même sans qu’ils aient de soupçon spécifique.
Il est conseillé de préparer ses appareils en conséquence – par exemple, en effaçant localement les données sensibles, ou en voyageant avec un appareil secondaire – selon que l’on choisit ou non d’acquiescer à une telle demande. Protégez-Vous
Les tendances Techno que vous devez connaitre
Un glossaire pour la cybersécurité
Pour aider à s’y retrouver dans un domaine qui évolue rapidement, le média spécialisé TechCrunch propose un glossaire. Il regroupe des dizaines de termes fréquemment utilisés en cybersécurité, comme zero-day, infostealers ou Advanced Persistent Threat (APT).
Les définitions sont simples mais complètes. Elles doivent être mises à jour avec le temps. TechCrunch
Vol d’appareils électroniques: une menace pour les entreprises
Une étude du fabricant Kensington révèle que 76% des responsables TI ont été confrontés à des vols d’appareils au cours des deux dernières années.
Ces vols causent fuites de données, baisses de rendement, conséquences juridiques et hausse des primes d’assurance. Mon Carnet
Mistral adapte son IA Le Chat aux besoins des entreprises
Le Chat Enterprise, le nouvel assistant conversationnel de la jeune pousse d’IA française, peut être déployé sur un nuage ou localement, et connecté à des services comme Gmail ou Google Drive.
Basé sur le modèle Medium 3, l’outil permet aussi de créer des agents d’IA et d’offrir des réponses en fonction des données de l’entreprise. L’usine digitale
Une attaque de chaîne d’approvisionnement compromet des centaines de sites de commerce électronique
Au moins 500 sites utilisant la plateforme de commerce électronique ouverte Magento ont récemment été infectés par un logiciel malveillant injecté via trois fournisseurs compromis depuis six ans.
L’attaque, qui vise à voler des données de paiement, s’exécute directement dans les navigateurs des visiteurs. Ars Technica
Sam Altman veut différencier les humains des IA… en numérisant leurs iris

(source: World)
La jeune pousse technologique World, cofondée par le PDG d’OpenAI, lance aux États-Unis ses premiers magasins dédiés à l’Orb, un appareil qui numérise l’iris pour certifier l’identité humaine d’un utilisateur en échange de cryptomonnaie.
Le projet soulève des inquiétudes sur la vie privée. Il a déjà été interdit dans plusieurs pays. Wired
Nouvelles Techno en rattrapage
Si vous les avez manquées ces dernières semaines dans notre infolettre InfoBref Matin:
Bell lance une nouvelle entreprise dans un secteur technologique à croissance rapide
Shakepay obtient la reconnaissance d’un organisme fédéral
La techno montréalaise Amilia obtient 35 millions $
Baseline aide les PME à implanter des solutions d’intelligence artificielle
ChatGPT pourrait bientôt tirer des revenus de commission
Investissement de 4,5 millions $ pour soutenir les jeunes pousses technologiques québécoises
Tendance Techno
Les outils d’IA sont de plus en plus utilisés comme moteurs de recherche

Image générée par le modèle d’intelligence GPT-4o d’OpenAI.
Que ce soit avec un service conçu à cet effet, un robot conversationnel ou un moteur de recherche établi, l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) générative gagne en popularité pour chercher sur Internet.
Pour les entreprises, cette tendance comporte des risques.
La recherche «à l’IA» tire profit des grands modèles de langage pour analyser les résultats d’une recherche et les présenter sous la forme d’un texte suivi (et non d’une liste de liens).
Principaux services et outils qui sont actuellement utilisés:
- Perplexity AI, un service conçu pour la recherche à l’IA
- ChatGPT, qui offre l’option de rechercher sur Internet au bas de sa boite de dialogue
- Google, dont les «AI Overviews» affichent parfois une réponse générée à l’IA au haut de la page de résultats
La croissance est indéniable.
Selon Adobe Analytics, le nombre de visites de sites de commerce au détail provenant d’outils d’IA a été multiplié par 13 entre juillet 2024 et février 2025.
Selon un sondage du site spécialisé The Verge, 61% des internautes millénariaux et de la génération Z utilisent à l’occasion des outils d’IA pour chercher sur le web.
Cette croissance, si elle se poursuit au même rythme, pourrait «briser l’Internet» selon la MIT Technology Review.
Deux risques:
1 ) L’IA générative hallucine.
- Des mesures sont généralement en place pour limiter les erreurs.
- Mais encore aujourd’hui, ces outils peuvent parfois inventer des réponses.
2 ) La recherche à l’IA offre souvent des réponses assez complètes aux questions des internautes.
- Ils ne sentent donc plus le besoin de suivre les liens affichés: le texte de la réponse leur suffit.
- Si votre site web offre du contenu pour attirer de futurs clients, ceux-ci pourraient désormais obtenir d’un outil d’IA une réponse (qui, peut-être, utilise votre contenu) sans pour autant venir vous visiter.
La tendance est encore jeune.
Mais les entreprises devraient déjà:
- évaluer quels impacts elle pourrait avoir sur leur visibilité sur Internet; et
- encourager leurs employés à bien vérifier les réponses qu’ils obtiennent d’outils à l’IA.
Comment savoir si les agents d’IA sont une option appropriée pour votre entreprise?
Avant d’adopter une IA capable d’agir de façon autonome, les dirigeants technologiques doivent vérifier si leurs données sont prêtes, si les cas d’usage sont appropriés et si leur infrastructure peut soutenir une telle technologie, tout en gérant les risques liés à la sécurité. CIO
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Quelques astuces pour mieux tirer parti de Windows 11
Du mode sombre aux bureaux multiples, en passant par les widgets et les sessions Focus, ces différentes fonctions de Windows 11 pourraient vous permettre d’améliorer l’organisation de votre bureau virtuel, votre productivité et votre confort d’utilisation. Microsoft
Lightspeed veut aider les détaillants à anticiper les variations saisonnières
La plateforme de paiement montréalaise lance à cet effet un outil de prévisions fondé sur les tendances de vente passées, intégré à son système de point de vente.
Objectif: éviter les ruptures ou surplus de stock, et améliorer la planification d’inventaire grâce à des recommandations automatisées. communiqué
IBM ouvre un nouveau centre de données à Montréal

(source: IBM)
Ce centre vise à répondre aux exigences des secteurs réglementés canadiens en matière de souveraineté des données et de conformité.
Le centre de Montréal offrira notamment des fonctionnalités comme IBM Cloud VPC, IBM Power Virtual Server, VMware Cloud Foundations (VCF) et les fonctionnalités Red Hat. communiqué
Joëlle Pineau quitte son poste de vice-présidente chez Meta
Après près de huit ans au sein de l’entreprise, la chercheuse montréalaise annonce son départ de Meta en mai.
Figure de l’IA ouverte, elle a dirigé l’équipe Fair de Meta – rassemblant plus de 1000 chercheurs dans une dizaine de laboratoires dans le monde – et contribué au développement de l’IA Llama et de la bibliothèque PyTorch. Radio-Canada
Gmail pour entreprises propose le chiffrement des courriels, mais pas contre l’employeur

(source: Google)
Google offre désormais le chiffrement de bout en bout pour Gmail en milieu professionnel, mais les clés restent gérées par l’entreprise qui détient le compte Google Workspace. Elle peut donc accéder aux messages si elle le souhaite.
Une solution utile pour la conformité, mais limitée en matière de vie privée pour les employés. Ars Technica
L’enlèvement du PDG de WonderFi a coûté 3,6 millions $ à l’entreprise
Le montant inclut la rançon de 1 millions $ payée lors du kidnapping du président de la société crypto torontoise Dean Skurka en novembre dernier, mais aussi des investissements par la suite dans des mesures de sécurité accrues, selon un dépôt financier récent.
L’entreprise affirme que ni les fonds ni les données clients n’ont été touchés. BetaKit
Les tendances Techno que vous devez connaitre
De plus en plus d’entreprises abandonnent leurs projets d’IA
Selon S&P Global, 42% des organisations ont mis fin à la majorité de leurs initiatives en IA cette année, contre 17% en 2024.
Le coût, la sécurité et la confidentialité des données freinent l’adoption, malgré un intérêt toujours grandissant pour l’IA générative (dans l’ensemble, les investissements sont toujours à la hausse). Cybersecurity Dive
Les téléphones minimalistes mal adaptés aux besoins professionnels

(source: Light Phone)
Une nouvelle génération de téléphones « moins intelligents » comme le Light Phone III séduisent par leur simplicité, mais leur manque de fonctions — comme le courriel ou les applications d’accès — complique les déplacements, l’entrée dans les bureaux ou la gestion d’outils numériques au quotidien.
Une solution mal taillée pour le monde du travail. The New York Times
Il y a 25 ans, le ver ILOVEYOU paralysait le Web
Le 4 mai 2000, un ver informatique envoyé par courriel infectait des millions d’ordinateurs en se propageant automatiquement via les carnets d’adresses.
Même si la technologie a changé, plusieurs principes fondamentaux de cette attaque – tant dans sa propagation que dans la réponse des spécialistes de la cybersécurité – restent les mêmes aujourd’hui.
Retour sur cette crise qui a causé plus de 10 milliards $ US de dommages et qui a transformé à jamais la cybersécurité. IT Brew
Nouvelles Techno en rattrapage
Si vous les avez manquées ces dernières semaines dans notre infolettre InfoBref Matin:
La supergrappe Scale AI va financer de nouveaux projets canadiens en intelligence artificielle
Amazon se prépare à concurrencer Starlink
OpenAI obtient un financement record
Amazon présente à son tour un modèle d’IA qui automatise certaines tâches
Deux multinationales testeront au Québec des technologies quantiques de sécurité

Image générée par le modèle d’intelligence Dall-E d’OpenAI.
Les technologies qui mesurent la productivité et suivent les travailleurs dans leurs moindres déplacements dans les entrepôts gagnent en popularité dans les grandes entreprises: elles souhaitent désormais exercer un même niveau de surveillance sur leurs travailleurs de l’information.
Cartes RFID, puces Bluetooth, lecteurs biométriques, détecteurs de présence, réseaux Wi-Fi: une multitude de technologies peuvent être utilisées pour savoir si – et où – vous êtes au bureau.
Les obligations de retour en présentiel, expliquent en partie la récente montée de ces technologies, avance le magazine Wired dans un article poussé sur le sujet.
Les habitudes de surveillance acquises à l’occasion du télétravail pendant la pandémie par l’adoption de «patrongiciels» (qui surveillent par exemple l’utilisation de la souris et effectuent périodiquement des captures d’écran) ont aussi pavé la voie à leur adoption.
Les solutions qui permettent de vérifier que les employés sont bel et bien au bureau peuvent être utilisées à plusieurs autres fins, comme pour:
- Savoir combien de temps les employés passent assis à leur bureau; ou
- connaitre le nombre d’heures travaillées en moyenne par jour par les différentes équipes.
Souvent, ces technologies proposent aussi des usages plus socialement acceptables, comme optimiser l’utilisation des salles de réunion.
- Ils leur servent parfois de porte d’entrée dans les entreprises.
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Une surveillance répandue
Selon les sondages, 70 à 80% des grandes entreprises aux États-Unis auraient déployé une forme ou une autre de surveillance de leurs employés.
Dans une étude de l’UQAM publiée en 2024 sur la surveillance électronique des employés au Québec [Guide pratique sur la surveillance électronique au travail (PDF)], 82% des répondants avaient rapporté être soumis à au moins une surveillance électronique.
L’adoption de technologies de surveillance dans les bureaux n’est pas sans danger.
Les médias ont rapporté plusieurs cas d’employés qui se sont rebellés lorsque des capteurs ont été installés sous leurs bureaux, notamment à la banque britannique Barclays et au quotidien londonien The Telegraph.
Aussi, il faut savoir que les entreprises québécoises ne peuvent pas tout faire quand vient le temps de surveiller leurs employés.
- Ils sont en droit de s’attendre à ce que leur vie privée soit respectée, et à ce qu’ils soient mis au courant des mesures adoptées par leur employeur.
Comment trouver le bon modèle d’IA pour votre entreprise
Pour évaluer efficacement quel grand modèle de langage adopter, les entreprises peuvent s’appuyer sur des tests de type benchmark spécifiques. Ces outils standardisés mesurent précisément les performances, forces et faiblesses de chaque modèle en contexte réel, facilitant ainsi une décision éclairée selon les besoins d’un projet. [CIO]
Mises à jour Android: Samsung et Motorola parmi les pires choix pour les entreprises
Ces deux fabricants obtiennent des notes catastrophiques pour leurs mises à jour vers les nouvelles versions d’Android, qui tardent parfois pendant plus de six mois après la sortie officielle. À l’inverse, Google reste la référence en proposant les mises à jour les plus rapides et fiables, tandis que OnePlus se situe entre les deux extrêmes. [Computerworld]
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Bientôt, de nouvelles générations de vidéoconférence archi-réaliste pour les entreprises

(source : Google)
Google et HP commercialiseront prochainement Starline, une technologie permettant des échanges vidéo immersifs, où les participants semblent réellement face à face, avec un rendu visuel naturel qui améliore l’attention et la mémorisation. [The Wall Street Journal]
Vantage investit 500 millions $ à Québec pour son nouveau centre de données
L’entreprise américaine Vantage Data Centers doit consacrer ce montant à la construction de QC24, son quatrième centre à Québec. Ce projet doit générer 100 emplois permanents et être alimenté par une énergie presque entièrement renouvelable. [communiqué]
En cybersécurité, des élèves du primaire font mieux que des adultes
Des enfants de troisième année détectent souvent mieux les arnaques en ligne que les adultes actifs moyens en entreprise. Leur familiarité précoce avec le numérique les rend particulièrement vigilants face aux tentatives courantes de fraude par ingénierie sociale conçues pour les adultes, comme les messages concernant de fausses commandes Amazon. [IT Brew]
Ottawa offre 300 millions $ en ressources de calcul IA aux PME canadiennes
Le gouvernement fédéral ouvre un fonds pour donner aux PME canadiennes un meilleur accès aux ressources informatiques essentielles au développement d’applications en intelligence artificielle. Les entreprises devront détailler leur projet, présenter un plan de commercialisation et avoir déjà signé une entente avec un fournisseur d’infrastructure de calcul. [Gouvernement du Canada]
Les outils de clonage vocal à l’IA facilitent trop les fraudes
Une analyse du magazine américain Consumer Reports révèle que la majorité des outils de clonage vocal par IA, comme ceux d’ElevenLabs ou Speechify, n’ont pas de protections efficaces contre les arnaques. L’organisme demande un renforcement de la réglementation, estimant ces technologies particulièrement risquées pour les entreprises et les consommateurs. [Consumer Reports]
Microsoft abandonne son application Bureau à distance

(source: Maxime Johnson)
Microsoft cesse de prendre en charge le Bureau à distance (Remote Desktop) au profit de l’application Windows, qui avait été lancée en septembre. Après le 27 mai, l’application historique Bureau à distance ne sera plus utilisable pour se connecter à Windows 365, Azure Virtual Desktop ni Microsoft Dev Box. [The Verge]
Les tendances Techno que vous devez connaitre
Ottawa repense son approche sur l’IA avec Yoshua Bengio et de grandes entreprises
Le gouvernement fédéral a remanié son groupe consultatif en intelligence artificielle en y intégrant des personnalités du milieu comme Yoshua Bengio, Valérie Pisano et Olivier Blais, ainsi que des cadres d’entreprises telles que Cohere, AltaML et Canadian Tire, pour accélérer l’adoption tout en encadrant les risques liés à l’IA. [The Logic]
Bell Canada lance une solution d’exploitation du réseau basée sur l’intelligence artificielle
La solution tire parti des capacités d’IA et d’apprentissage automatique de Google Cloud, et devrait permettre une détection et une résolution plus rapides des problèmes de réseau, améliorant ainsi ses performances. Elle doit aussi permettre de mieux surveiller un réseau en temps réel. [communiqué]
MWC 2025: de la 6G aux appels satellites, quelques grandes annonces
De nombreuses innovations ont été dévoilées au Mobile World Congress 2025 de Barcelone le mois dernier: premiers tests pré-6G, téléphonie quantique sécurisée, réseau intelligent autonome et même la convergence satellite, fibre et cellulaire. [TechRadar]
Google lance un assistant IA gratuit pour coder facilement

(source: Google)
Google ouvre gratuitement au public Gemini Code Assist, un assistant de codage basé sur l’intelligence artificielle. L’outil aide tous les développeurs, même débutants, à générer, déboguer et améliorer du code, et facilite aussi les revues de code sur GitHub. [Google]
Comment faciliter la collaboration en intégrant des outils à Slack
Slack permet d’installer des applications comme Google Drive, Dropbox ou DocuSign pour collaborer directement sur vos documents sans quitter l’interface. Voici sept intégrations qui simplifient le partage, accélèrent les échanges et réduisent les allers-retours entre applications. [Computerworld]
Coveo intègre un outil d’IA à Salesforce
L’entreprise montréalaise Coveo lance Coveo for Agentforce, une solution intégrée à Salesforce qui doit permettre aux organisations d’exploiter pleinement leurs données internes grâce à l’intelligence artificielle. Cet outil sécuriserait et optimiserait l’accès à l’information pertinente pour améliorer la précision des réponses générées par IA en entreprise. [communiqué]
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Les exosquelettes sortent des usines

(source: Hypershell)
Autrefois destinés surtout aux travailleurs ou à la réadaptation médicale, les exosquelettes légers arrivent maintenant chez les consommateurs. Conçus notamment pour faciliter les randonnées, ces modèles réduisent jusqu’à 30% l’effort requis pour marcher, ouvrant la voie à un usage récréatif ou professionnel. [The Verge]
Une IA «de niveau PhD» à 20 000 $ par mois: qu’est-ce que ça signifie?
OpenAI prévoirait un abonnement mensuel à 20 000 $ US pour un agent d’IA spécialisé dans la recherche avancée, qualifié de «niveau PhD». Malgré des performances exceptionnelles dans divers tests, les meilleurs modèles d’IA restent sujets aux erreurs, ce qui relance le débat sur leur réelle valeur face aux chercheurs humains, surtout à ce prix. [Ars Technica]
Surmonter les biais de genre en TI reste un défi majeur
Malgré des progrès récents vers la parité, les femmes en TI continuent de subir des biais lors des promotions, du recrutement et de la reconnaissance au travail. ITPro Today rassemble différents articles pour saisir l’ampleur du problème, et savoir comment s’y attaquer. [ITPro Today]
Une nouvelle solution canadienne pour connecter l’IdO, même en régions éloignées
Le fournisseur satellitaire Terrestar Solutions s’associe à l’entreprise américaine Monogoto pour offrir une connectivité hybride (cellulaire et satellite) pour l’Internet des Objets partout au Canada, même dans les endroits reculés. Cette innovation permet une transition transparente entre les réseaux et cible des secteurs comme l’agriculture, l’énergie et les transports. [communiqué]
Un développeur risque 10 ans de prison pour une kill switch chez son ex-employeur
Un développeur américain risque jusqu’à 10 ans de prison pour avoir activé une kill switch qui a saboté les systèmes informatiques de son ancien employeur après son licenciement. Le code malveillant, conçu avant le départ de l’employé, aurait causé des dommages de plusieurs centaines de milliers de dollars. [Ars Technica]
Nouvelles Techno en rattrapage
Si vous les avez manquées ces dernières semaines dans notre infolettre InfoBref Matin:
Cohere lance à faible cout une IA qui rivaliserait avec ChatGPT
L’intelligence artificielle transforme le marché américain de l’emploi
Manon Brouillette prend la tête de Lightspeed Commerce
Une techno montréalaise achète une jeune pousse saguenéenne
Temu souhaite se positionner au Canada comme vendeur de produits canadiens
Les tendances Techno que vous devez connaitre
Tendance Techno
L’IA chinoise DeepSeek: comment l’utiliser en entreprise

Image générée par le modèle d’intelligence Dall-E d’OpenAI.
La jeune pousse chinoise d’intelligence artificielle (IA) générative DeepSeek a pris la Silicon Valley par surprise. Et pour cause: son nouveau modèle d’IA est presque aussi puissant que ceux d’Anthropic, Google et OpenAI, mais ne nécessite pour fonctionner qu’une fraction de la puissance de calcul utilisée par ses concurrents.
Les entreprises intéressées à explorer le service pour diminuer leurs dépenses d’IA générative peuvent le faire dès maintenant. Mais quelques précautions s’imposent.
Qu’est-ce que le modèle DeepSeek R1
C’est le dernier et plus puissant modèle d’IA générative de DeepSeek.
- Il s’agit d’un modèle qui «raisonne», ce qui lui permet de répondre à des questions complexes, tout en détaillant sa démarche.
- Dans la plupart des tests, ses performances se rapprochent des meilleurs modèles sur le marché, comme o1 d’OpenAI.
Or, le prix à l’utilisation de DeepSeek R1 est près de 30 fois moins élevé que celui de o1.
Des variantes plus petites du modèle existent aussi, qui nécessitent encore moins de puissance de calcul.
Comme les autres modèles d’IA génératives, celui de DeepSeek peut être utilisé par une application mobile, en ligne par un robot conversationnel, ou par une interface de programmation.
Les dangers de traiter ses données en Chine
Tous ces moyens de s’en servir nécessitent d’envoyer ses données dans les serveurs de l’entreprise en Chine.
Les risques pour la confidentialité de vos données sont réels.
Plusieurs pays, comme l’Australie et l’Italie, ont d’ailleurs déjà banni l’utilisation de DeepSeek sur les appareils gouvernementaux.
Autre problème, les réponses des modèles de DeepSeek hébergés en Chine sont soumises à la censure chinoise.
Les experts occidentaux s’entendent: des essais avec des données publiques et non confidentielles peuvent être réalisés, mais les entreprises devraient éviter d’utiliser les API de DeepSeek pour des projets plus concrets.
Vous voulez savoir l’essentiel sur les nouvelles et tendances en technologie importantes et pertinentes pour votre entreprise, votre travail ou votre carrière? Inscrivez-vous ici à l’infolettre mensuelle gratuite InfoBref Pro Techno:
Une installation locale est possible
Une autre voie existe pour profiter de la technologie de DeepSeek. Les modèles de l’entreprise sont en effet ouverts, et peuvent être installés sur un ordinateur ou chez un fournisseur infonuagique.
La version la plus petite de DeepSeek R1, qui compte 1,5 milliard de paramètres, fonctionne même sur des ordinateurs portatifs récents.
- Vos données ne quittent jamais votre ordinateur, et sont donc en sécurité.
Pour les modèles plus complexes ou projets à grande échelle, envisagez un service infonuagique.
Azure propose un accès par API à la version la plus performante de DeepSeek, à 671 milliards de paramètres.
AWS permet d’installer n’importe quel modèle DeepSeek sur une instance privée, pour les projets à grande échelle.
OVHCloud propose pour le moment un accès gratuit par API à la version de 70 milliards de paramètres.
Vos données sont alors protégées par les conditions de ces fournisseurs, et vous pouvez choisir dans quel pays celles-ci seront traitées.
Agilité? No-code? Vous utilisez peut-être mal ces mots-clés technos
Des termes comme «microservices», «multicloud» et «apprentissage machine» sont souvent galvaudés ou mal compris. Leur mauvaise utilisation peut brouiller la communication et nuire à la prise de décision en entreprise. Le site CIO a identifié 15 mots fréquemment employés à tort dans l’industrie technologique. [CIO]
Micrologic veut ancrer la souveraineté numérique dans le projet de loi 82
L’entreprise de Québec Micrologic plaide pour que le projet de loi 82 sur l’identité numérique garantisse que les données des Québécois restent hébergées localement. Elle recommande d’intégrer la souveraineté numérique dans la loi et d’imposer des seuils minimaux de contrats accordés aux entreprises locales. [communiqué]
Redémarrer son téléphone: une défense efficace contre les pirates
Les attaques de type zéro-clic permettent d’infecter un mobile sans interaction de l’utilisateur. Un expert en cybersécurité recommande de redémarrer son téléphone quotidiennement, car certains logiciels espions résident uniquement en mémoire et disparaissent au redémarrage. Une bonne habitude face à des menaces en hausse. [ZDNet]