
Image générée par le modèle d’intelligence Dall-E d’OpenAI.
Les technologies qui mesurent la productivité et suivent les travailleurs dans leurs moindres déplacements dans les entrepôts gagnent en popularité dans les grandes entreprises: elles souhaitent désormais exercer un même niveau de surveillance sur leurs travailleurs de l’information.
Cartes RFID, puces Bluetooth, lecteurs biométriques, détecteurs de présence, réseaux Wi-Fi: une multitude de technologies peuvent être utilisées pour savoir si – et où – vous êtes au bureau.
Les obligations de retour en présentiel, expliquent en partie la récente montée de ces technologies, avance le magazine Wired dans un article poussé sur le sujet.
Les habitudes de surveillance acquises à l’occasion du télétravail pendant la pandémie par l’adoption de «patrongiciels» (qui surveillent par exemple l’utilisation de la souris et effectuent périodiquement des captures d’écran) ont aussi pavé la voie à leur adoption.
Les solutions qui permettent de vérifier que les employés sont bel et bien au bureau peuvent être utilisées à plusieurs autres fins, comme pour:
- Savoir combien de temps les employés passent assis à leur bureau; ou
- connaitre le nombre d’heures travaillées en moyenne par jour par les différentes équipes.
Souvent, ces technologies proposent aussi des usages plus socialement acceptables, comme optimiser l’utilisation des salles de réunion.
- Ils leur servent parfois de porte d’entrée dans les entreprises.
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Une surveillance répandue
Selon les sondages, 70 à 80% des grandes entreprises aux États-Unis auraient déployé une forme ou une autre de surveillance de leurs employés.
Dans une étude de l’UQAM publiée en 2024 sur la surveillance électronique des employés au Québec [Guide pratique sur la surveillance électronique au travail (PDF)], 82% des répondants avaient rapporté être soumis à au moins une surveillance électronique.
L’adoption de technologies de surveillance dans les bureaux n’est pas sans danger.
Les médias ont rapporté plusieurs cas d’employés qui se sont rebellés lorsque des capteurs ont été installés sous leurs bureaux, notamment à la banque britannique Barclays et au quotidien londonien The Telegraph.
Aussi, il faut savoir que les entreprises québécoises ne peuvent pas tout faire quand vient le temps de surveiller leurs employés.
- Ils sont en droit de s’attendre à ce que leur vie privée soit respectée, et à ce qu’ils soient mis au courant des mesures adoptées par leur employeur.
Comment trouver le bon modèle d’IA pour votre entreprise
Pour évaluer efficacement quel grand modèle de langage adopter, les entreprises peuvent s’appuyer sur des tests de type benchmark spécifiques. Ces outils standardisés mesurent précisément les performances, forces et faiblesses de chaque modèle en contexte réel, facilitant ainsi une décision éclairée selon les besoins d’un projet. [CIO]
Mises à jour Android: Samsung et Motorola parmi les pires choix pour les entreprises
Ces deux fabricants obtiennent des notes catastrophiques pour leurs mises à jour vers les nouvelles versions d’Android, qui tardent parfois pendant plus de six mois après la sortie officielle. À l’inverse, Google reste la référence en proposant les mises à jour les plus rapides et fiables, tandis que OnePlus se situe entre les deux extrêmes. [Computerworld]
Bientôt, de nouvelles générations de vidéoconférence archi-réaliste pour les entreprises

(source : Google)
Google et HP commercialiseront prochainement Starline, une technologie permettant des échanges vidéo immersifs, où les participants semblent réellement face à face, avec un rendu visuel naturel qui améliore l’attention et la mémorisation. [The Wall Street Journal]
Vantage investit 500 millions $ à Québec pour son nouveau centre de données
L’entreprise américaine Vantage Data Centers doit consacrer ce montant à la construction de QC24, son quatrième centre à Québec. Ce projet doit générer 100 emplois permanents et être alimenté par une énergie presque entièrement renouvelable. [communiqué]
En cybersécurité, des élèves du primaire font mieux que des adultes
Des enfants de troisième année détectent souvent mieux les arnaques en ligne que les adultes actifs moyens en entreprise. Leur familiarité précoce avec le numérique les rend particulièrement vigilants face aux tentatives courantes de fraude par ingénierie sociale conçues pour les adultes, comme les messages concernant de fausses commandes Amazon. [IT Brew]
Les tendances Techno que vous devez connaitre
Ottawa offre 300 millions $ en ressources de calcul IA aux PME canadiennes
Le gouvernement fédéral ouvre un fonds pour donner aux PME canadiennes un meilleur accès aux ressources informatiques essentielles au développement d’applications en intelligence artificielle. Les entreprises devront détailler leur projet, présenter un plan de commercialisation et avoir déjà signé une entente avec un fournisseur d’infrastructure de calcul. [Gouvernement du Canada]
Les outils de clonage vocal à l’IA facilitent trop les fraudes
Une analyse du magazine américain Consumer Reports révèle que la majorité des outils de clonage vocal par IA, comme ceux d’ElevenLabs ou Speechify, n’ont pas de protections efficaces contre les arnaques. L’organisme demande un renforcement de la réglementation, estimant ces technologies particulièrement risquées pour les entreprises et les consommateurs. [Consumer Reports]
Microsoft abandonne son application Bureau à distance

(source: Maxime Johnson)
Microsoft cesse de prendre en charge le Bureau à distance (Remote Desktop) au profit de l’application Windows, qui avait été lancée en septembre. Après le 27 mai, l’application historique Bureau à distance ne sera plus utilisable pour se connecter à Windows 365, Azure Virtual Desktop ni Microsoft Dev Box. [The Verge]
Ottawa repense son approche sur l’IA avec Yoshua Bengio et de grandes entreprises
Le gouvernement fédéral a remanié son groupe consultatif en intelligence artificielle en y intégrant des personnalités du milieu comme Yoshua Bengio, Valérie Pisano et Olivier Blais, ainsi que des cadres d’entreprises telles que Cohere, AltaML et Canadian Tire, pour accélérer l’adoption tout en encadrant les risques liés à l’IA. [The Logic]
Bell Canada lance une solution d’exploitation du réseau basée sur l’intelligence artificielle
La solution tire parti des capacités d’IA et d’apprentissage automatique de Google Cloud, et devrait permettre une détection et une résolution plus rapides des problèmes de réseau, améliorant ainsi ses performances. Elle doit aussi permettre de mieux surveiller un réseau en temps réel. [communiqué]
MWC 2025: de la 6G aux appels satellites, quelques grandes annonces
De nombreuses innovations ont été dévoilées au Mobile World Congress 2025 de Barcelone le mois dernier: premiers tests pré-6G, téléphonie quantique sécurisée, réseau intelligent autonome et même la convergence satellite, fibre et cellulaire. [TechRadar]
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Google lance un assistant IA gratuit pour coder facilement

(source: Google)
Google ouvre gratuitement au public Gemini Code Assist, un assistant de codage basé sur l’intelligence artificielle. L’outil aide tous les développeurs, même débutants, à générer, déboguer et améliorer du code, et facilite aussi les revues de code sur GitHub. [Google]
Comment faciliter la collaboration en intégrant des outils à Slack
Slack permet d’installer des applications comme Google Drive, Dropbox ou DocuSign pour collaborer directement sur vos documents sans quitter l’interface. Voici sept intégrations qui simplifient le partage, accélèrent les échanges et réduisent les allers-retours entre applications. [Computerworld]
Coveo intègre un outil d’IA à Salesforce
L’entreprise montréalaise Coveo lance Coveo for Agentforce, une solution intégrée à Salesforce qui doit permettre aux organisations d’exploiter pleinement leurs données internes grâce à l’intelligence artificielle. Cet outil sécuriserait et optimiserait l’accès à l’information pertinente pour améliorer la précision des réponses générées par IA en entreprise. [communiqué]
Les exosquelettes sortent des usines

(source: Hypershell)
Autrefois destinés surtout aux travailleurs ou à la réadaptation médicale, les exosquelettes légers arrivent maintenant chez les consommateurs. Conçus notamment pour faciliter les randonnées, ces modèles réduisent jusqu’à 30% l’effort requis pour marcher, ouvrant la voie à un usage récréatif ou professionnel. [The Verge]
Une IA «de niveau PhD» à 20 000 $ par mois: qu’est-ce que ça signifie?
OpenAI prévoirait un abonnement mensuel à 20 000 $ US pour un agent d’IA spécialisé dans la recherche avancée, qualifié de «niveau PhD». Malgré des performances exceptionnelles dans divers tests, les meilleurs modèles d’IA restent sujets aux erreurs, ce qui relance le débat sur leur réelle valeur face aux chercheurs humains, surtout à ce prix. [Ars Technica]
Surmonter les biais de genre en TI reste un défi majeur
Malgré des progrès récents vers la parité, les femmes en TI continuent de subir des biais lors des promotions, du recrutement et de la reconnaissance au travail. ITPro Today rassemble différents articles pour saisir l’ampleur du problème, et savoir comment s’y attaquer. [ITPro Today]
Les tendances Techno que vous devez connaitre
Une nouvelle solution canadienne pour connecter l’IdO, même en régions éloignées
Le fournisseur satellitaire Terrestar Solutions s’associe à l’entreprise américaine Monogoto pour offrir une connectivité hybride (cellulaire et satellite) pour l’Internet des Objets partout au Canada, même dans les endroits reculés. Cette innovation permet une transition transparente entre les réseaux et cible des secteurs comme l’agriculture, l’énergie et les transports. [communiqué]
Un développeur risque 10 ans de prison pour une kill switch chez son ex-employeur
Un développeur américain risque jusqu’à 10 ans de prison pour avoir activé une kill switch qui a saboté les systèmes informatiques de son ancien employeur après son licenciement. Le code malveillant, conçu avant le départ de l’employé, aurait causé des dommages de plusieurs centaines de milliers de dollars. [Ars Technica]
Nouvelles Techno en rattrapage
Si vous les avez manquées ces dernières semaines dans notre infolettre InfoBref Matin:
Cohere lance à faible cout une IA qui rivaliserait avec ChatGPT
L’intelligence artificielle transforme le marché américain de l’emploi
Manon Brouillette prend la tête de Lightspeed Commerce
Une techno montréalaise achète une jeune pousse saguenéenne
Temu souhaite se positionner au Canada comme vendeur de produits canadiens
Tendance Techno
L’IA chinoise DeepSeek: comment l’utiliser en entreprise

Image générée par le modèle d’intelligence Dall-E d’OpenAI.
La jeune pousse chinoise d’intelligence artificielle (IA) générative DeepSeek a pris la Silicon Valley par surprise. Et pour cause: son nouveau modèle d’IA est presque aussi puissant que ceux d’Anthropic, Google et OpenAI, mais ne nécessite pour fonctionner qu’une fraction de la puissance de calcul utilisée par ses concurrents.
Les entreprises intéressées à explorer le service pour diminuer leurs dépenses d’IA générative peuvent le faire dès maintenant. Mais quelques précautions s’imposent.
Qu’est-ce que le modèle DeepSeek R1
C’est le dernier et plus puissant modèle d’IA générative de DeepSeek.
- Il s’agit d’un modèle qui «raisonne», ce qui lui permet de répondre à des questions complexes, tout en détaillant sa démarche.
- Dans la plupart des tests, ses performances se rapprochent des meilleurs modèles sur le marché, comme o1 d’OpenAI.
Or, le prix à l’utilisation de DeepSeek R1 est près de 30 fois moins élevé que celui de o1.
Des variantes plus petites du modèle existent aussi, qui nécessitent encore moins de puissance de calcul.
Comme les autres modèles d’IA génératives, celui de DeepSeek peut être utilisé par une application mobile, en ligne par un robot conversationnel, ou par une interface de programmation.
Les dangers de traiter ses données en Chine
Tous ces moyens de s’en servir nécessitent d’envoyer ses données dans les serveurs de l’entreprise en Chine.
Les risques pour la confidentialité de vos données sont réels.
Plusieurs pays, comme l’Australie et l’Italie, ont d’ailleurs déjà banni l’utilisation de DeepSeek sur les appareils gouvernementaux.
Autre problème, les réponses des modèles de DeepSeek hébergés en Chine sont soumises à la censure chinoise.
Les experts occidentaux s’entendent: des essais avec des données publiques et non confidentielles peuvent être réalisés, mais les entreprises devraient éviter d’utiliser les API de DeepSeek pour des projets plus concrets.
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Une installation locale est possible
Une autre voie existe pour profiter de la technologie de DeepSeek. Les modèles de l’entreprise sont en effet ouverts, et peuvent être installés sur un ordinateur ou chez un fournisseur infonuagique.
La version la plus petite de DeepSeek R1, qui compte 1,5 milliard de paramètres, fonctionne même sur des ordinateurs portatifs récents.
- Vos données ne quittent jamais votre ordinateur, et sont donc en sécurité.
Pour les modèles plus complexes ou projets à grande échelle, envisagez un service infonuagique.
Azure propose un accès par API à la version la plus performante de DeepSeek, à 671 milliards de paramètres.
AWS permet d’installer n’importe quel modèle DeepSeek sur une instance privée, pour les projets à grande échelle.
OVHCloud propose pour le moment un accès gratuit par API à la version de 70 milliards de paramètres.
Vos données sont alors protégées par les conditions de ces fournisseurs, et vous pouvez choisir dans quel pays celles-ci seront traitées.
Agilité? No-code? Vous utilisez peut-être mal ces mots-clés technos
Des termes comme «microservices», «multicloud» et «apprentissage machine» sont souvent galvaudés ou mal compris. Leur mauvaise utilisation peut brouiller la communication et nuire à la prise de décision en entreprise. Le site CIO a identifié 15 mots fréquemment employés à tort dans l’industrie technologique. [CIO]
Micrologic veut ancrer la souveraineté numérique dans le projet de loi 82
L’entreprise de Québec Micrologic plaide pour que le projet de loi 82 sur l’identité numérique garantisse que les données des Québécois restent hébergées localement. Elle recommande d’intégrer la souveraineté numérique dans la loi et d’imposer des seuils minimaux de contrats accordés aux entreprises locales. [communiqué]
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Redémarrer son téléphone: une défense efficace contre les pirates
Les attaques de type zéro-clic permettent d’infecter un mobile sans interaction de l’utilisateur. Un expert en cybersécurité recommande de redémarrer son téléphone quotidiennement, car certains logiciels espions résident uniquement en mémoire et disparaissent au redémarrage. Une bonne habitude face à des menaces en hausse. [ZDNet]
Valsoft renforce sa présence dans la santé et le secteur public
L’entreprise montréalaise Valsoft acquiert l’entreprise américaine Softlinx, spécialisée dans les solutions de télécopie et de messagerie sécurisées et conformes aux normes HIPAA (qui régissent l’utilisation de données sur la santé). Cette acquisition doit lui permettre de renforcer son offre et d’élargir sa présence dans les secteurs santé, finance et administrations publiques. [Valsoft]
Les tests d’hameçonnage deviennent plus agressifs
Pour sensibiliser leurs employés aux cyberattaques, certaines entreprises conçoivent des tests d’hameçonnage de plus en plus trompeurs, qui évoquent des crises sanitaires ou des offres alléchantes conçues spécialement pour les employés de l’entreprise. Si ces simulations visent à renforcer la cybersécurité, elles suscitent frustration et méfiance, et leur efficacité est mise en question par des chercheurs. [Wall Street Journal]
Anthropic interdit l’IA générative… pour postuler chez eux
Bien qu’Anthropic mousse l’utilisation de son IA Claude pour améliorer la communication en entreprise, elle demande aux candidats qui postulent chez elle de ne pas s’en servir pour rédiger leur formulaire d’application, où il faut répondre des questions comme «Pourquoi voulez-vous travailler chez Anthropic?». [Ars Technica]
Qlub: une instance Mastodon québécoise comme solution de rechange aux géants du web
Qlub, nouvelle plateforme québécoise inspirée de feu Twitter et basée sur Mastodon, mise sur un fil chronologique et une absence d’algorithmes. Son objectif: offrir un espace francophone indépendant des géants américains, avec un hébergement au Canada. [Qlub]
Guide: augmentez votre productivité sur Windows avec les PowerToys

(source: Microsoft)
La suite PowerToys de Microsoft regroupe des outils gratuits permettant d’optimiser Windows: organisation des fenêtres, gestion avancée du presse-papiers, redimensionnement d’images, etc. Ces mini-logiciels offrent un gain de temps appréciable pour les utilisateurs avertis. [ZDNet]
Les tendances Techno que vous devez connaitre
Existe-t-il des alternatives aux technologies américaines?
Si les marques américaines dominent le marché technologique, des solutions de rechange existent: téléviseurs coréens, navigateurs européens, IA française, ou logiciels canadiens. Voici une liste pour vous y retrouver. Attention cependant, l’interconnexion des chaînes d’approvisionnement complique un véritable boycott technologique des États-Unis. [Protégez-Vous]
Des leaders technos canadiens se politisent
Un groupe d’entrepreneurs, incluant les PDG de Shopify et Wealthsimple, ont lancé Build Canada, une plateforme qui vise à influencer les politiques publiques en proposant des politiques et stratégies élaborées par des humains et des IA. Son objectif: proposer des réformes économiques et technologiques en vue des prochaines élections. [BetaKit]
Claude s’améliore, avec une API de citations
Citations, une nouvelle API, permet à l’IA Claude d’Anthropic d’associer ses réponses à des sources documentaires précises, réduisant ainsi les erreurs et hallucinations. L’intégration directe, dans cette API, de la génération augmentée de récupération (RAG, en anglais) renforce la fiabilité des contenus générés, notamment pour le domaine juridique et financier. [Ars Technica]
Le Canada dévoile sa Liste des technologies sensibles (LTS)
Cette liste est un outil qui vise à protéger les innovations stratégiques contre des menaces étrangères. Elle influencera notamment les contrôles d’exportation et les examens d’investissements étrangers, en vue de renforcer la sécurité nationale. La liste pourrait avoir un impact pour des entreprises d’ici, surtout si elles sont dans l’un des onze domaines identifiés, comme l’IA, la robotique et les technologies quantiques. [Gouvernement du Canada]
Ce que vous pouvez faire avec Deep research d’OpenAI

(source: OpenAI)
Deep research, un nouvel agent d’OpenAI, explore le web pour synthétiser de nombreuses sources d’information en rapports structurés. Destiné aux professionnels et chercheurs, il promet un gain de temps considérable, mais souffre encore d’inexactitudes et de limites importantes. [Datacamp]
Comment détecter et supprimer les logiciels malveillants sous Linux
Bien que sécurisé, le système d’exploitation Linux n’échappe pas aux logiciels malveillants. Voici comment les détecter (manuellement ou avec des outils comme ClamAV et Rkhunter) et les supprimer, mais aussi comment surveiller votre système par la suite pour éviter toute réinfection. [ITPro Today]
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Des jeunes ingénieurs aident Elon Musk à s’emparer de l’appareil gouvernemental américain
Une équipe de jeunes ingénieurs, âgés de 19 à 24 ans et liés aux entreprises de Musk, joue un rôle clé dans l’organisation Doge, qui vise officiellement à améliorer l’efficacité de la bureaucratie fédérale. Leur inexpérience et leur accès à des systèmes sensibles suscitent des inquiétudes sur une prise de contrôle opaque du gouvernement. [Wired]
LinkedIn mise sur la vidéo pour rivaliser avec TikTok et Instagram

Les nouveautés vidéos de LinkedIn (source: LinkedIn)
Face à une hausse de 36% du temps de visionnement et à une hausse marquée de la croissance de ce format, LinkedIn améliore son expérience vidéo grâce à un lecteur plein écran sur ordinateur et de meilleurs outils d’analyse pour les créateurs. L’objectif: augmenter la visibilité des contenus et renforcer l’engagement sur la plateforme. [TechRadar]
L’IA agentique est un atout pour les cyberattaques sophistiquées
Capable de prendre des décisions et d’exécuter des tâches de manière autonome, l’IA agentique pourrait être détournée pour orchestrer des cyberattaques complexes. Des experts de Gartner alertent sur les risques accrus de logiciels malveillants intelligents et d’usurpation d’identité, qui nécessitent de nouvelles stratégies de cybersécurité. [AI Business]
Microsoft Teams veut devenir le Facebook des entreprises
Microsoft souhaite intégrer un fil d’actualité dans Teams, ce qui permettrait aux employés de publier des mises à jour, de suivre leurs collègues et d’interagir comme sur un réseau social à l’intérieur d’une entreprise. La fonctionnalité, basée sur la technologie Viva Engage, pourrait servir de solution de rechange à Facebook Workplace, qui doit fermer l’an prochain. [The Verge]
La Guilde retrace l’histoire du jeu vidéo au Québec
La Guilde du jeu vidéo du Québec a publié une page détaillant l’évolution de l’industrie vidéoludique québécoise, depuis le lancement de Tétards en 1982 sur l’Apple II. Cette rétrospective met en lumière les studios phares et les jeux emblématiques qui ont façonné le secteur. [La Guilde]
Nouvelles Techno en rattrapage (février 2025)
Si vous les avez manquées ces dernières semaines dans notre infolettre InfoBref Matin:
La techno montréalaise Terrestar se prépare à lancer un réseau d’internet par satellite
La Caisse de dépôt crée un programme pour aider les entreprises à augmenter leur productivité
Lightspeed reste une entreprise indépendante
Le champion canadien de l’IA est poursuivi par plusieurs grands médias
Un tiers des Québécois ont déjà utilisé un outil d’intelligence artificielle générative
Les tendances Techno que vous devez connaitre

Image générée par le modèle d’intelligence Imagen 3 de Google.
Vendus sous l’étiquette «PC avec IA» (AI PC, en anglais) ou PC Copilot+, les ordinateurs avec intelligence artificielle embarquée ont pris d’assaut le marché au cours de la dernière année.
- Si vous achetez aujourd’hui un ordinateur récent, il y a de bonnes chances pour qu’il soit à l’IA.
Selon la firme de recherche Gartner, 51% de tous les ordinateurs portatifs vendus cette année devraient être à l’IA.
- La firme prédit même qu’en 2026, les ordinateurs portatifs avec IA seront la seule option offerte aux grandes entreprises.
Faut-il précipiter vos décisions d’achat pour profiter de l’IA dès maintenant? Pas forcément, s’entendent les experts.
Qu’est-ce qu’un PC avec IA?
C’est un ordinateur doté d’une unité de traitement neuronal (NPU, pour neural processing unit) – l’équivalent d’une carte graphique, mais pour l’intelligence artificielle.
Ce NPU permet d’utiliser l’IA pour effectuer certaines tâches précises, comme flouter l’arrière-plan lors d’une vidéoconférence.
La majorité des fabricants utilisent désormais l’IA pour se différencier, en donnant à leurs modèles des fonctionnalités exclusives.
Par exemple:
- Les ordinateurs d’Asus réduisent le bruit ambiant dans les conversations.
- Les Mac d’Apple peuvent transcrire un enregistrement audio en anglais.
- Les futurs PC de Lenovo pourront traduire et résumer des documents sans accès à Internet.
Les ordinateurs Copilot+ proposent en plus des fonctionnalités d’IA conçues par Microsoft. Ils offrent par exemple:
- l’ajout automatique de sous-titres à des vidéos;
- la création automatique d’images; et
- le mode Recall, qui permet de retrouver tout ce qu’on a fait ou vu sur le PC.
Pour obtenir la désignation Copilot+, un ordinateur doit être:
- doté d’un NPU d’au moins 40 Tops (une mesure qui indique la puissance de l’unité de traitement neuronal); et
- approuvé par Microsoft.
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Un ordinateur avec IA n’est toutefois pas essentiel pour profiter de l’IA.
Les fabricants de PC réservent leurs logiciels d’IA aux PC avec IA, mais vous pourriez arriver aux mêmes fins autrement:
- en utilisant des services en ligne comme Gemini et ChatGPT; ou
- grâce à des logiciels tiers qui utilisent le processeur ou la carte graphique de l’ordinateur pour effectuer les tâches d’IA.
D’ailleurs, à l’heure actuelle, les NPU sont réservés aux tâches légères.
Un logiciel qui nécessite beaucoup de puissance de calcul, comme Photoshop, confie plutôt ses tâches d’IA à la carte graphique.
- Celle-ci est moins efficace énergétiquement que le NPU, mais beaucoup plus puissante.
Il ne fait aucun doute que les fonctionnalités d’IA des PC à l’IA seront de plus en plus communes et utiles.
Toutefois, à l’heure actuelle, aucune d’entre elles n’est incontournable.
Si vous avez besoin d’un nouveau PC, investir dans un modèle à l’IA vous assure une meilleure compatibilité future.
Mais précipiter vos achats informatiques ne vous apportera rien de plus à court terme.
L’OQLF enrichit le vocabulaire français de l’impression 3D

(source: Unsplash)
L’Office québécois de la langue française (OQLF) a publié un lexique pour la fabrication additive (ce qu’on appelle communément l’impression 3D). Il comprend plus de 160 termes, comme photopolymérisation, thermoplastique et logiciel de découpe. Un guide de référence pour ce domaine émergent, et dont les termes ont été intégrés à la Vitrine linguistique. [OQLF]
5 exemples d’entreprises qui utilisent des agents à l’IA
Les agents d’IA, des outils d’IA pouvant effectuer des tâches d’une manière autonome, sans nécessiter de programmation, devraient être l’une des tendances technologiques de 2025. De Johnson & Johnson à eBay, voici comment certaines entreprises exploitent ces agents pour des tâches, comme la découverte de médicaments, l’analyse financière et le service client. [CIO Journal]
La Silicon Valley se rapproche très près de Donald Trump
Des entreprises techno importantes soutiennent désormais ouvertement Donald Trump et ses positions politiques, notamment concernant la diversité en entreprise. Un épisode du balado The Daily fait le point sur cette volte-face, en suivant notamment l’évolution de Marc Andreessen, cofondateur de Netscape et du fonds américain de capital risque Andreessen Horowitz. [The Daily]
6 tendances clés pour les infrastructures et opérations TI en 2025
Gartner identifie les tendances à surveiller pour les dirigeants des TI cette année et les suivantes, comme la dévirtualisation, le cyberstockage et les applications intelligentes. L’entreprise explique aussi comment profiter de ces tendances. [ITPro Today]
Les licenciements techno justifiés par l’IA: une tendance en hausse
On entend de plus en plus l’expression cost avoidance (évitement des coûts). L’IA devient un prétexte pour justifier des réductions d’embauche, même si son retour sur investissement reste flou. Les dirigeants l’utilisent comme argument pour rationaliser les dépenses et restructurer les effectifs. [CIO Journal]
Centres de données: 315 milliards $ investis par les géants techno en 2024
Microsoft, Meta, Alphabet et Amazon ont investi massivement l’an dernier dans leurs centres de données pour alimenter l’essor de l’IA. Pour leurs dirigeants, ces investissements sont toutefois peu risqués, puisque même si la bulle de l’IA éclate, les centres de données pourront être mis à profit pour la prochaine grande tendance techno. [Axios]
Nvidia lance Digits, un mini superordinateur IA

(source: Nvidia)
L’ordinateur Digits, présenté par Nvidia au salon de l’électronique CES de Las Vegas, est un mini superordinateur à IA capable de gérer des modèles d’IA allant jusqu’à 200 milliards de paramètres. Vendu à partir d’environ 4 300 $, il cible développeurs et chercheurs voulant développer et utiliser des modèles d’IA localement, et non dans le nuage. [site de Nvidia]