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Plan climatique du Canada: quelles entreprises cotées en bourse en sortiront gagnantes ou perdantes?

Mis à jour le 11 août 2022
par Alain McKenna
Plan climatique du Canada: quelles entreprises cotées en bourse en sortiront gagnantes ou perdantes?
  • La volonté du gouvernement fédéral de hausser le prix de sa taxe carbone de 30$ à 170$ la tonne d’ici 2030 punira principalement les sociétés pétrolières qui font de la raffinerie au Canada, puisque c’est l’activité la plus polluante au pays.
  • Selon l’analyste Jason Bouvier de la Banque Scotia, le secteur des énergies renouvelables et des infrastructures vertes sera pour sa part bien placé pour profiter de cette transition énergétique.

Outre la taxe carbone, le plan climatique d’Ottawa promet un accès à de l’énergie propre pour toutes les régions du pays, et un meilleur soutien à l’électrification du transport.

Deux sociétés québécoises sont identifiées par la Scotia comme étant parmi les plus susceptibles de profiter de la manne qui découlera de ces promesses:

  • Boralex (TSX: BLX) construit et gère des centrales solaires et éoliennes dans l’est du Canada, aux États-Unis et en France – l’entreprise a les capitaux nécessaires pour faire croître ses activités dans le reste du Canada.
  • Innergex (TSX: INE) construit et opère des centrales hydroélectriques, solaires et éoliennes – surtout au Québec, mais elle a commencé à prendre de l’expansion en Ontario et en Colombie-Britannique.

L’impact négatif sur les pétrolières et les grands pollueurs sera inégal, précise Jason Bouvier.

  • Suncor (TSX: SU) et L’Impériale (Esso: TSX: IMO) seront les plus affectées, car elles sont présentes dans les sables bitumineux et raffinent au Canada, explique l’analyste.
  • À l’inverse, les sociétés pétrolières qui exportent seront moins affectées puisque leurs émissions sont concentrées à l’extérieur du pays.
  • Les distributeurs – comme les exploitants d’oléoducs et les sociétés ferroviaires – seront peu affectés eux aussi puisqu’ils jouissent d’une position de quasi-monopole et qu’ils pourront refiler à leurs clients le coût supplémentaire dû à la taxe carbone.

Alain McKenna