Les compagnies pétrolières sont bien représentées à la Cop29
(source: Cop29)
Selon une compilation réalisée pour une coalition de 450 groupes environnementaux, les pétrolières auraient au moins 1770 lobbyistes à la 29e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, qui se tient jusqu’à vendredi en Azerbaïdjan.
En comparaison, les 10 pays les plus vulnérables aux changements climatiques n’ont collectivement qu’environ 1000 délégués.
À la Cop28, l’an dernier, il y avait plus de 2400 lobbyistes des énergies fossiles, soit une «délégation» plus imposante que presque tous les pays.
La présence aux Cop de représentants d’industries qui ont un intérêt financier à freiner l’action climatique est dénoncée depuis longtemps.
Elle a pourtant été particulièrement visible lors de la Cop27, en Égypte, et surtout lors de la Cop28, aux Émirats arabes unis – deux importants États pétroliers.
L’Azerbaïdjan, une ancienne république soviétique qui partage des frontières avec la Russie et l’Iran où se tient actuellement la Cop29, est également un important producteur de pétrole.
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Les lobbyistes des énergies fossiles participent aux Cop:
- en tant que membres d’associations regroupant différents intérêts pétroliers ou gaziers; ou
- au sein des délégations nationales.
À la Cop29, le Canada compte parmi ses représentants au moins 28 personnes issues de l’industrie pétrolière, dont des représentants des compagnies Suncor et MEG Energy.
Depuis plusieurs années, les compagnies n’ont toutefois plus le droit d’organiser leurs propres événements à la Cop.
Les règles obligent maintenant tous les commanditaires à avoir des cibles zéro carbone et «un plan d’action crédible» pour les atteindre.