Des solutions contre la pénurie de main-d’œuvre? Le Conseil du patronat du Québec en propose une dizaine
Publié le 12 juil 2021
(Source: Unsplash)
- Les hausses de salaire, l’ajout d’avantages sociaux et les primes à l’embauche ne sont pas suffisants pour contrer la pénurie de main-d’œuvre qui frappe le Québec, selon le Conseil du patronat du Québec (CPQ).
- Le CPQ propose d’aller plus loin avec une série de 10 mesures dont certaines visent les employeurs et d’autres, les gouvernements. Selon l’organisme, il faudrait mieux former les travailleurs, transformer l’assurance-emploi, et augmenter la formation en entreprise, la diversité et l’immigration.
Les postes vacants sont en hausse au Québec.
- Selon le Conseil du patronat, il y en a plus de 180 000 actuellement, soit 60 000 de plus qu’il y a deux ans.
Les effets du manque de personnel sur les entreprises:
- Perte de contrats
- Annulation d’investissements
- Fermetures forcées
- Surcharges pour les employés et l’employeur
- Impacts sur l’économie
Les améliorations des conditions de travail et les hausses de salaire ne seraient pas suffisantes pour attirer de nouveaux travailleurs, selon le CPQ.
- Elles ne créent pas de nouveaux travailleurs.
- Elles ont plutôt pour effet de déplacer les travailleurs d’un poste à un autre.
Les 10 pistes de solution que propose le CPQ:
- Investir dans les nouvelles technologies, l’automatisation et la robotisation
- Offrir des cours d’alphabétisation aux Québécois en situation d’analphabétisme (un sur deux)
- Favoriser la formation en entreprise
- Encourager l’emploi chez les 60-69 ans
- Intégrer à l’assurance-emploi des mesures pour encourager la formation
- Adapter les programmes pour les jeunes qui ne sont ni en emploi, ni aux études, ni en formation (NEEF)
- Accélérer le virage vers la diversité
- Mieux reconnaitre les acquis et les compétences
- Assouplir les conditions du programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET)
- Rehausser les seuils d’immigration
[Pour aller plus loin: détails des propositions]