ENTREPRENEURS, GESTIONNAIRES, PROFESSIONNELS ENTREPRENEUR·ES et
PROFESSIONNEL·LES

Voici l’info qu’il vous faut:
pertinente, utile et brève

Recevez gratuitement du lundi au vendredi:

et un samedi par mois:

Votre adresse servira uniquement à vous envoyer nos infolettres. Vous ne recevrez pas de courriels publicitaires et vous pourrez vous désabonner en tout temps.

Ottawa et le Bape ne pourront pas bloquer le 3e lien, dit Québec

Mis à jour le 22 juil 2022
par Johanna Sabys
Ottawa et le Bape ne pourront pas bloquer le 3e lien, dit Québec

(Source: Gouvernement du Québec)

  • Le ministre de l’Environnement Benoit Charette a assuré mardi que le gouvernement fédéral ne pourra pas bloquer la construction du tunnel autoroutier entre Québec et Lévis. 
  • Le gouvernement Legault ne suivra pas, dit-il, les conclusions d’une étude environnementale ou d’un avis fédéral, car Ottawa «n’a pas d’autorité sur la construction d’infrastructures au Québec». 

Le nouveau ministre canadien de l’Environnement Steven Guilbeault a annoncé la semaine dernière qu’Ottawa allait mener sa propre évaluation environnementale du projet.

C’est une évaluation «inutile» qui va entraîner des délais, dit Benoit Charette. 

  • Quel que soit le résultat de cette évaluation, Québec ne tiendra pas compte de l’avis du gouvernement fédéral parce que, dit-il, il «n’a aucune compétence sur une infrastructure qui doit être développée en sol québécois». 

Est-ce que le rapport du Bape pourrait bloquer le projet?

Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (Bape), un organisme québécois, doit lui aussi examiner le projet. 

Mais, selon le ministre de l’Environnement, le rapport que fera le Bape ne pourrait pas, lui non plus, empêcher la construction du tunnel. 

  • Pour de telles infrastructures, les évaluations environnementales «visent à atténuer les impacts environnementaux négatifs», croit-il, mais elles n’empêcheront pas sa construction. 
  • Selon lui, les évaluations permettront seulement à Québec «d’ajuster certaines façons de faire pour s’assurer d’avoir le minimum d’impacts possibles».
Johanna Sabys