Ottawa veut protéger la recherche canadienne contre des menaces liées à la sécurité nationale
Mis à jour le 18 avr. 2024
Publié le 16 janv. 2024
(source: Adi Goldstein / Unsplash)
- Le gouvernement fédéral a publié une liste d’une centaine d’organisations de recherche – majoritairement chinoises, mais aussi russes et iraniennes – qui sont affiliées à des organismes militaires ou de défense nationale et qui présentent un risque pour la sécurité nationale du Canada.
- À compter du printemps, les chercheurs canadiens qui travaillent dans des secteurs technologiques jugés «sensibles» ne pourront plus obtenir de financement fédéral s’ils collaborent avec l’une de ces organisations.
Parmi les domaines de recherche visés:
- Technologies informatiques de pointe
- Technologies de cybersécurité
- Technologies de stockage des données
- Fabrication avancée de semi-conducteurs
- Technologies de reconnaissance biométrique
- Technologies radar avancées
- Intelligence artificielle et technologie des mégadonnées
[liste complète sur le site du gouvernement]
Les travaux qui font appel à une technologie déjà existante ne sont pas visés.
Selon La Presse, dans presque toutes les universités québécoises, il y a actuellement des chercheurs qui travaillent avec des partenaires affiliés à des organisations qui figurent sur la liste noire fédérale.