ENTREPRENEURS, GESTIONNAIRES, PROFESSIONNELS ENTREPRENEUR·ES et
PROFESSIONNEL·LES

Voici l’info qu’il vous faut:
pertinente, utile et brève

Recevez gratuitement du lundi au vendredi:

et un samedi par mois:

Votre adresse servira uniquement à vous envoyer nos infolettres. Vous ne recevrez pas de courriels publicitaires et vous pourrez vous désabonner en tout temps.

InfoBref vous est offert gratuitement grâce au soutien de:

Le traité de libre-échange asiatique pourrait tenter le Canada, mais gare aux États-Unis

Publié le 16 nov. 2020
par Alain McKenna
  • Le traité de libre-échange RCEP conclu entre 15 pays asiatiques dont la Chine et le Japon crée la plus importante zone commerciale au monde – plus importante que l’ACEUM et l’UE réunis.
  • Le Canada aimerait conclure un accord de libre-échange avec l’Association des pays du Sud-est asiatique pour accéder à cette zone commerciale, mais le nouveau président américain pourrait brouiller les cartes.

Le Canada fait partie du Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) depuis 2018. Il négociait avec l’Association des pays du Sud-est asiatique pour être également inclus dans le RCEP, mais sans succès dans ce cas.

  • Un tel arrangement aurait permis aux exportations canadiennes d’être moins dépendantes des États-Unis.

Malgré cet échec, le Canada se dit toujours intéressé à élargir ses ententes commerciales avec les pays membres du RCEP.

L’élection de Joe Biden pourrait changer la donne.

  • En effet, le Japon, qui craint l’influence croissante de la Chine, souhaite voir les États-Unis prendre place dans un traité de libre-échange pour l’Asie-Pacifique.
  • Biden est intéressé, mais risque de demander des concessions aux autres pays, qui en demanderont à leur tour.
  • Si c’est le cas, les concessions faites par le Canada dans le traité de libre-échange nord-américain dans certains secteurs-clés, notamment dans le secteur de la production laitière, pourraient devoir être étendues à l’ensemble des pays du Sud-est asiatique.
Alain McKenna