Google est la cible d’une deuxième accusation de monopole en deux mois aux États-Unis
Publié le 17 déc 2020
- Dix États, dont le Texas, accusent Google d’utiliser sa position dominante dans le marché de la publicité en ligne pour empêcher la concurrence de s’y établir.
- Le Texas accuse également Google et Facebook d’avoir conclu une entente illégale dans laquelle Facebook promettait de ne pas utiliser certaines technologies publicitaires concurrentes à celles de Google.
C’est la deuxième fois en deux mois que Google se trouve accusé de monopole aux États-Unis.
- À la mi-octobre, le département de la Justice lui a reproché d’imposer son moteur de recherche sur les plateformes de ses concurrents, dont Apple, au détriment d’autres moteurs de recherche moins populaires.
- Cette fois-ci, la collusion entre Google et Facebook brimerait les lois antitrust des États-Unis, selon ses poursuivants.
Rien dans la loi n’empêche une entreprise d’exercer une position très dominante dans son marché.
- Dans le dossier des moteurs de recherche, la justice américaine devra prouver que Google détient un monopole, ce qui sera loin d’être évident, selon les experts.
La nouvelle accusation est plus grave.
- Selon des documents internes découverts par des enquêteurs, Facebook aurait offert à Google de ne plus lui faire concurrence dans un lucratif créneau de publicité en ligne, en échange d’obtenir un accès privilégié à l’inventaire publicitaire de Google.
- Or, en vertu de la loi américaine, il est illégal pour des entreprises de conclure des ententes qui visent à «restreindre les activités commerciales» d’une entreprise – comme Facebook se serait engagée à le faire dans ce cas.