Le chef conservateur propose un contrat aux Québécois

Mis à jour le 19 août 2021
par Johanna Sabys
  • Erin O’Toole était hier en campagne à Québec, où il a promis de passer «un nouveau contrat» avec les Québécois. Son parti doit d’ailleurs envoyer par la poste dans les prochains jours un contrat symbolique aux électeurs de la province. 
  • Le chef du Parti conservateur a tenté de rassurer les Québécois qui n’ont élu que 10 députés du PCC en 2019: «j’ai toujours été pro-choix [en matière d’avortement], et je crois aussi aux changements climatiques», affirme-t-il.

Erin O’Toole a fait plusieurs promesses aux Québécois.  

S’il est élu le 20 septembre prochain, les conservateurs: 

  • appliqueront la Loi 101 aux entreprises à charte fédérale; 
  • augmenteront les transferts en santé;
  • mettront en place une déclaration d’impôt unique pour les Québécois ; et
  • offriront une plus grande autonomie au Québec en matière d’immigration.

«Un fédéralisme de partenariat»

  • «Tous les nationalistes du Québec sont les bienvenus au Parti conservateur», assure O’Toole. 
  • Le chef conservateur promet d’instaurer un fédéralisme décentralisé et fondé sur le respect qu’il a nommé «fédéralisme de partenariat».

Mardi, les candidats du PCC de la région de Québec ont aussi promis que le gouvernement conservateur assumerait 40% de la facture totale pour construire le tunnel entre Québec et Lévis.

Mais qu’arrivera-t-il aux 6 milliards $ promis à Québec pour les garderies? 

Justin Trudeau s’est engagé à verser 6 milliards $ au Québec pour créer de nouvelles places en garderies, et augmenter le salaire des éducatrices.

  • Les conservateurs, eux, proposent plutôt de rembourser une partie des frais de garde avec un crédit d’impôt, calculé en fonction du revenu familial.
  • Et ils annuleraient toutes les ententes conclues avec les provinces par le gouvernement Trudeau pour créer des programmes de garderies à 10 $. 
  • Aucun conservateur ne s’est pour l’instant risqué à répondre sur la question des 6 milliards $ que Trudeau a promis à Legault.
Johanna Sabys