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Des organismes proposent de taxer la livraison de colis pour aider à relancer l’économie du grand Montréal

Publié le 20 oct. 2020
par Alain McKenna
  • La popularité du magasinage en ligne réduit l’intérêt pour les commerçants d’avoir pignon sur rue dans les quartiers centraux ou les centres commerciaux.
  • Cette délocalisation vers des bâtiments de moindre valeur aura un impact négatif sur les finances municipales en réduisant les recettes tirées de la taxe foncière, explique l’organisme Vivre en ville.

En collaboration avec l’Association des sociétés de développement commercial de Montréal, Vivre en ville publie le rapport «Les 12 travaux du commerce montréalais» (PDF) qui suggère une taxe sur la livraison pour compenser la perte de revenus potentielle liée à la délocalisation des commerces.

  • L’augmentation de l’activité de livraison fait monter les coûts d’entretien du réseau routier, mais elle ne produit pas de revenu pour les municipalités qui doivent assumer ces dépenses.
  • «Tôt ou tard, il faudra envisager des mesures de taxation de la livraison pour internaliser ces coûts et assurer l’équité entre les diverses formes de commerce», note le document.

Par ailleurs, la taxe sur le stationnement de surface, déjà imposée dans certains quartiers montréalais, pourrait être étendue à l’ensemble du grand Montréal pour accroître les revenus de toutes les municipalités de la région, ajoute le rapport.

Alain McKenna