Cook it obtient 10 millions $ du Fonds de solidarité FTQ

Mis à jour le 7 nov. 2021
par Félix Côté
Cook it obtient 10 millions $ du Fonds de solidarité FTQ

(source: Cook it)

  • L’entreprise montréalaise de prêt-à-cuisiner et de prêt-à-manger Cook it a obtenu un financement de 10 millions $ du Fonds de solidarité FTQ. 
  • Le financement, qui n’est pas garanti par des actifs, pourrait permettre au Fonds FTQ de devenir à terme actionnaire de l’entreprise. Ce serait même «un objectif», a indiqué à InfoBref Patrick Chamberland, cofondateur et chef des finances et des opérations de Cook it.

Ce financement doit «amener Cook it à un autre niveau», selon Patrick Chamberland.

Il compte s’en servir pour automatiser une bonne partie de la production, qui est essentiellement faite de manière manuelle. 

Automatiser la production permettrait à l’entreprise de consacrer plus d’argent et d’employés au développement de l’expérience client. 

Cook it souhaite:

  • personnaliser les boites repas; 
  • améliorer le contrôle qualité; et
  • améliorer son programme de fidélisation récemment lancé.

Les 3 marchés que dessert Cook it

  • le prêt-à-cuisiner
  • le prêt-à-manger
  • les produits d’épicerie

L’activité du prêt-à-cuisiner représente 90% du chiffre d’affaires de l’entreprise. 

Elle s’est développée très rapidement depuis le début de la pandémie. 

  • «La tendance est là, observe Patrick Chamberland. Au début de la pandémie, on a triplé notre nombre de clients en moins d’un an. La croissance a ralenti un peu, mais elle continue.»

Cook it n’est pas en bourse, mais le prix de l’action de son concurrent Marché Goodfood (TSX: FOOD) a triplé depuis mars 2020.

L’activité du prêt-à-manger, essentiellement la livraison de repas frais à réchauffer, demeure relativement marginale: elle génère, tout comme la vente de produits d’épicerie, environ 5% du chiffre d’affaires. 

  • Mais Cook it y voit un bon potentiel de croissance.
  • L’entreprise compte utiliser une partie du financement qu’elle vient de recevoir pour développer davantage le prêt-à-manger.
Félix Côté