ENTREPRENEURS, GESTIONNAIRES, PROFESSIONNELS ENTREPRENEUR·ES et
PROFESSIONNEL·LES

Voici l’info qu’il vous faut:
pertinente, utile et brève

Recevez gratuitement du lundi au vendredi:

et un samedi par mois:

Votre adresse servira uniquement à vous envoyer nos infolettres. Vous ne recevrez pas de courriels publicitaires et vous pourrez vous désabonner en tout temps.

InfoBref vous est offert gratuitement grâce au soutien de:

L’Allemagne mise sur les transports pour se passer du pétrole russe

Mis à jour le 22 juil 2022
par Agence Science-Presse
L’Allemagne mise sur les transports pour se passer du pétrole russe

Berlin (Source: Norbert Braun / Unsplash)

  • Le gouvernement allemand a pris une mesure d’urgence pour se libérer au plus vite de la dépendance au pétrole russe: diminuer de 90% le prix des transports en commun à travers le pays.
  • Le tarif réduit est entré en vigueur le 1er juin pour un essai de 3 mois. Selon l’Agence fédérale allemande de l’environnement, si la mesure est un succès et que ce prix devient permanent, cela pourrait permettre de réduire les émissions de GES du pays de plus de 21 millions de tonnes par an. 

Cette baisse drastique a réduit le tarif des transports en commun à 9 euros (12 $) par mois.

Le nouveau tarif s’applique à tous les transports en commun: autobus, tramways, métros et trains.

Annoncée le mois dernier, la mesure a été rapidement adoptée par le parlement fédéral allemand puis par les parlements régionaux. 

  • Elle est aussi une façon d’aider les citoyens à combattre l’inflation – en particulier la hausse du prix de l’essence.
  • L’Allemagne offre désormais l’un des tarifs mensuels européens les moins chers de l’histoire. 

Berlin devra verser près de 3,4 milliards $ en aide financière pour compenser les autorités locales qui gèrent les transports en commun. 

L’impact qu’aura la mesure cet été sera scruté de près, en Allemagne et ailleurs, par tous ceux qui rêvent d’une sortie du pétrole sans heurts d’ici 2050.

Une réduction de 21 millions de tonnes de carbone par an? 

Il s’agit d’une estimationde l’Agence fédérale de l’environnement. 

Personne ne peut prédire, pour l’instant, combien d’Allemands abandonneront leur voiture. 

Agence Science-Presse