Apple dévoile pas un, mais trois nouveaux Mac animés par son nouveau processeur M1

Mis à jour le 10 nov. 2020
par Alain McKenna
Apple dévoile pas un, mais trois nouveaux Mac animés par son nouveau processeur M1
  • Apple a présenté cet après-midi un MacBook Pro, un MacBook Air et un Mac Mini à processeur M1, ses premiers ordinateurs personnels depuis 2005 qui ne sont pas animés par un processeur d’Intel.
  • Les trois ordinateurs ont une performance et une autonomie supérieure à la plupart des modèles comparables à processeur Intel.

Le nouveau processeur produit à l’interne par Apple s’appelle M1 et possède deux classes de processeurs : 4 processeurs de haute performance et 4 d’efficacité prolongée.

  • Le M1 affiche la meilleure performance par watt, un indicateur de consommation d’énergie important.
  • Il peut accomplir certaines tâches comparables à celles faites sur un PC de prix comparable à 25% de la consommation d’énergie, dit Apple.

Les applications devront être converties pour fonctionner sur les nouveaux Macs, mais:

  • Apple proposera entre temps un émulateur appelé Rosetta 2 pour assurer la compatibitlié des logiciels qui tardent à faire la transition.
  • Les applications conçues pour l’iPhone et l’iPad pourront fonctionner sur les Mac à processeur M1.

Le MacBook Air avec M1 est le premier à hériter de la nouvelle mécanique, et il sera vendu à partir de 1299$.

• L’appareil est présenté comme 3,5 fois plus rapide qu’un MacBook Air à processeur Intel.

• L’appareil peut jouer de la vidéo ininterrompue pendant 18 heures, une autonomie record pour un produit Apple.

Le Mac Mini est pour sa part cinq fois plus puissance qu’un PC à système Windows de prix comparable (899$).

Le MacBook Pro à écran de 13 pouces est trois fois plus puissant qu’un PC à système Windows comparable.

  • Son autonomie double, à 20 heures de lecture vidéo sur batterie.
  • L’appareil sera vendu à partir de 1699$.

Le défi du nouveau d’Apple sera clair: convaincre les créateurs d’applications et de logiciels de réécrire leurs programmes pour les rendre compatibles avec sa nouvelle mécanique.

  • Ce n’est pas gagné d’avance, avertit l’analyste américain Ben Bajarin, puisque les plus grands acheteurs d’ordinateurs sont les entreprises, qui sont habituellement lentes à adopter de nouveaux logiciels.
  • Certes, Microsoft a aussi mis au point une version de son système d’exploitation (Windows 10) pour les PC à système ARM. Mais contrairement à Microsoft, Apple et ses Macs ne comptent que pour une très petite part du marché des entreprises – pas assez pour les convaincre de modifier rapidement leurs outils informatiques.

«Par contre, Apple peut miser sur une base très solide de développeurs très fidèles qui adopteront sur-le-champ ses nouveaux outils de création», nuance Ben Bajarin.

Que les éditeurs de logiciels penchent du côté d’Apple ou de Microsoft, une chose semble certaine: Intel sera le principal perdant.

Alain McKenna