Taxer les surprofits des pétrolières baisserait les prix à la pompe, promet le PQ
Paul St-Pierre Plamondon (Source: Parti Québécois)
- De passage à Sept-Îles, sur la Côte-Nord, le chef du Parti québécois Paul St-Pierre Plamondon a expliqué aujourd’hui comment fonctionnerait une taxe sur les «surprofits» des pétrolières que promet son parti.
- Cette taxe de 25% serait appliquée sur ce que le PQ définit comme les marges de profit perçues en trop par les pétrolières.
Les surprofits des pétrolières seraient actuellement d’environ 4,4 milliards $ sur une période de 12 mois au Québec, calcule le PQ en se basant sur les estimations de l’organisme à but non lucratif Canadiens pour une fiscalité équitable.
- Une taxe de 25% permettrait à l’État de récolter plus d’un milliard $ pour la prochaine année budgétaire.
- Le PQ utiliserait ces nouvelles recettes fiscales pour doubler le crédit d’impôt pour solidarité.
Pour l’année budgétaire 2023-2024, le produit de cette taxe baisserait à 250 millions $, et il disparaitrait complètement l’année suivante.
Ultimement, cette taxe permettrait de faire baisser les prix de l’essence, croit le PQ.
Lors du premier débat des chefs la semaine dernière, François Legault avait questionné à plusieurs reprises le chef péquiste au sujet d’une «nouvelle taxe sur l’essence» et d’un possible effet haussier sur les prix à la pompe.
Or, il ne s’agit pas d’une taxe sur l’essence, mais d’une taxe sur les «surprofits» des pétrolières, avait nuancé à plusieurs reprises Paul St-Pierre Plamondon.
Il croit que cette taxe rendrait les pétrolières «moins gourmandes» et les dissuaderait d’augmenter leurs prix.
Par ailleurs, le PQ propose de créer un «nouveau bureau québécois de la concurrence» qui surveillerait les prix de l’essence.