Y’aura-t-il bientôt moins d’avions dans le ciel?
(Source: Unsplash)
- Les Pays-Bas seront l’an prochain le premier pays à imposer une limite au nombre de décollages autorisés, dans l’objectif de réduire les émissions de GES du secteur de l’aviation.
- Au Canada, les pénuries de personnel actuelles dans les aéroports contribuent à réduire temporairement le nombre de vols. Air Canada prévoit de supprimer 150 vols par jour cet été, principalement des vols nationaux ou de courte durée.
Le gouvernement néerlandais a annoncé la semaine dernière que, à compter de l’an prochain, il n’y aura pas plus de 440 000 décollages par an à l’aéroport Schiphol d’Amsterdam, le 3e aéroport le plus fréquenté d’Europe.
- Il s’agit d’une baisse de 12% par rapport au nombre de vols d’avant la pandémie.
- Le ministère des Transports néerlandais affirme que cette «contribution nécessaire du secteur de l’aviation» permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre du pays, et la pollution sonore.
La compagnie KLM a critiqué la décision.
Le transporteur néerlandais affirme que cette limite va nuire à la vocation de «carrefour» de l’aéroport.
À l’échelle mondiale, le secteur de l’aviation représentait en 2019 2,5% des émissions de GES.
Le Conseil international sur les transports durables a conclu en juin que, pour faire leur part dans la lutte contre le changement climatique, les transporteurs aériens devraient passer à des carburants plus verts, et surtout réduire leur nombre de vols.
L’an dernier, une loi française a aboli les vols en avion sur des trajets qui peuvent être accomplis par des trains en moins de 2 h 30.