Variant Omicron: Québec demande aux employeurs de rétablir le télétravail
Le ministre de la Santé Christian Dubé (Source: Émilie Nadeau / Bureau du premier ministre)
- Pour freiner la propagation du virus, le gouvernement Legault demande aux employeurs de favoriser le télétravail dès aujourd’hui et jusqu’à nouvel ordre.
- Face à la hausse du nombre de cas de Covid-19 et de personnes hospitalisées, le ministre de la Santé Christian Dubé appelle les Québécois à la prudence. Il espère recruter au moins 500 vaccinateurs supplémentaires.
Le gouvernement veut accélérer l’administration de la 3e dose.
- Actuellement, la capacité de vaccination est de 300 000 doses par semaine.
- D’ici janvier, Québec veut être capable d’administrer plus de 600 000 doses chaque semaine pour offrir les doses de rappel plus rapidement à l’ensemble de la population.
Pour y parvenir, il dit avoir besoin de recruter au moins 500 vaccinateurs de plus.
Tous les Québécois qui ont les compétences requises pour vacciner sont invités à s’inscrire sur le site du gouvernement Je contribue.
Qui peut recevoir une 3e dose aujourd’hui?
- Les personnes âgées de 70 ans et plus, les travailleurs de la santé, les personnes qui souffrent d’une maladie chronique, les femmes enceintes, et les habitants de régions isolées.
- Les 60 ans et plus pourront la recevoir à compter de janvier – ou avant si le gouvernement parvient à recruter plus de vaccinateurs rapidement.
À compter de lundi, des tests de dépistage rapide seront distribués à tous les Québécois dans 1900 pharmacies.
- Chaque personne pourra aller chercher gratuitement jusqu’à 5 tests par mois, selon les stocks disponibles en pharmacies.
- 10 millions de tests rapides doivent être distribués d’ici la fin du mois.
Québec en a déjà envoyé 6 millions dans les écoles primaires et les garderies.
Selon l’évolution de la situation, le gouvernement pourrait abaisser la limite maximale fixée à 20 personnes vaccinées pour les rassemblements privés – limite qui doit s’appliquer à compter du 23 décembre.
«On n’a pas peur de changer d’idée si on voit qu’on ne va pas dans la bonne direction», assure Christian Dubé.