Resserrement des mesures sanitaires pour la rentrée

Mis à jour le 5 avr. 2022
par Johanna Sabys
Resserrement des mesures sanitaires pour la rentrée

François Legault (Source: Bureau du premier ministre)

  • À 2 semaines de la rentrée scolaire, Québec se prépare à une hausse des cas de Covid-19. «La situation est inquiétante, dit François Legault, et il faut prendre des mesures.»
  • Le gouvernement a annoncé qu’il imposerait la vaccination aux travailleurs de la santé, et que les étudiants des cégeps et des universités devront porter le masque en classe à la rentrée. 

Les travailleurs de la santé non vaccinés posent «un risque réel», a indiqué hier François Legault. 

  • Ceux qui sont en contact direct avec des patients devront obligatoirement être vaccinés. 
  • La mesure concerne tous les travailleurs du réseau, dont les médecins, les employés des agences privées de placement, et les paramédicaux.
  • Selon le ministre de la Santé Christian Dubé, une 1re dose de vaccin pourrait être exigée au plus tard le 1er septembre, et la 2e d’ici le 1er octobre. 

L’opposition sera consultée

  • Une commission parlementaire doit se tenir la semaine prochaine pour débattre de la vaccination obligatoire avec les partis d’opposition.  
  • Le Parti libéral du Québec et Québec solidaire se sont déjà exprimés en faveur de la vaccination obligatoire dans le réseau de la santé. 

Les employés qui refusent «ne pourront plus travailler»

  • «On ne peut pas se permettre» de garder des employés non vaccinés en contact avec des patients, affirme le premier ministre.  
  • En commission parlementaire, le gouvernement Legault proposera de suspendre ces employés sans solde. 

Une rentrée masquée: 

  • Contrairement à ce qui avait été annoncé par la ministre de l’Enseignement supérieur Danielle McCann, les étudiants des cégeps et des universités devront finalement porter le masque en classe dès la rentrée. 
  • François Legault a ajouté que le masque pourrait aussi être de retour en classe dans les écoles primaires et secondaires, et dans les services de garde. Le gouvernement doit se prononcer là-dessus d’ici la rentrée. 
Johanna Sabys