Trudeau promet des milliards $ en santé mentale, et O’Toole aborde l’équilibre budgétaire
Mis à jour le 17 mars 2022
Publié le 31 août 2021
- Justin Trudeau s’est engagé à créer un nouveau transfert fédéral en santé mentale pour les provinces, un fonds pour les étudiants, et une stratégie pour les Autochtones.
- De son côté, Erin O’Toole affirme que le plan conservateur va lui permettre de «contrôler les déficits, l’inflation et l’augmentation du coût de la vie», mais il ne dit pas comment.
Le chef du Parti libéral promet de créer:
- un transfert en santé, doté de 4,5 milliards $ sur 5 ans, pour assurer aux provinces «un financement permanent et continu» en santé mentale;
- un fonds pour les étudiants, doté de 500 millions $, qui permettrait d’embaucher 1200 nouveaux conseillers en santé mentale dans les établissements d’enseignement postsecondaire du pays;
- une stratégie de santé mentale pour les Autochtones, dotée de 2 milliards $ sur 5 ans; et
- une ligne téléphonique à trois chiffres d’assistance nationale de santé mentale et de prévention du suicide.
Trudeau affirme qu’il ne va pas «micro-gérer» les soins de santé:
- Le premier ministre sortant a confirmé hier qu’il sait que la santé «est une responsabilité provinciale», et indiqué qu’il ne dira pas aux provinces comment elles devront se servir des fonds.
Le chef du Parti conservateur a présenté son plan «pour assainir les dépenses gouvernementales et équilibrer le budget au cours de la prochaine décennie»:
- adopter une approche «responsable et réfléchie»;
- réduire les déficits pour faire face à l’inflation et à la hausse des produits de première nécessité;
- supprimer «progressivement les programmes de soutien d’urgence à mesure que la reprise avance»; et
- investir dans «des mesures de relance ciblées, comme les infrastructures».
O’Toole n’a pas apporté plus de détails sur son plan:
- Lorsqu’on lui a demandé hier quels secteurs pourraient pâtir du contrôle des dépenses que les conservateurs mettraient en place, Erin O’Toole a répondu que son gouvernement fera «croître l’économie» pour retrouver l’équilibre budgétaire «sans coupures».