Les personnes qui souffrent du «syndrome de l’imposteur» sont de bons employés

Mis à jour le 29 nov. 2021
par Agence Science-Presse
Les personnes qui souffrent du «syndrome de l’imposteur» sont de bons employés

(Source: Christina @wocintechchat / Unsplash)

  • Ceux qui s’imaginent moins bons que la moyenne sont-ils, au contraire, bons en tout? Oui, le syndrome de l’imposteur serait bon pour la performance au travail. Ces employés ont tendance à en faire plus que ce qui leur est demandé, et ils auraient aussi de meilleures compétences interpersonnelles.
  • C’est ce qu’affirme une psychologue de l’École de gestion du Massachusetts Institute of Technology (MIT) dans une récente étude. 

Le terme «syndrome de l’imposteur» ou «phénomène de l’imposteur» a été utilisé pour la première fois en 1978. 

  • Deux psychologues étudiaient plusieurs femmes devenues célèbres dans leur métier respectif. 
  • Or, un grand nombre d’entre elles ne s’estimaient «pas très brillantes». Elles pensaient avoir monté les échelons grâce à la chance ou à des erreurs.

Les personnes qui souffrent du syndrome, explique la psychologue du MIT Basima Tewfik:  

  • s’estiment moins bonnes que la moyenne – elles ont d’ailleurs souvent un niveau d’anxiété plus élevé et une plus faible estime de soi; mais
  • tendent à faire de meilleures employés parce qu’elles sont plus collaboratives, plus empathiques et plus agréables.

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Ce syndrome affecte les femmes et les hommes dans de multiples professions – même si plusieurs études suggèrent qu’il est plus fréquent chez les femmes. 

Pour son étude, la chercheuse du MIT a mesuré le niveau du syndrome à l’aide d’un questionnaire rempli par 155 employés de firmes d’investissement américaines. 

  • Elle a ensuite soumis aux superviseurs des employés un autre questionnaire.  

Basima Tewfik a conclu de leurs réponses que «les gens avec un syndrome de l’imposteur sont ceux avec qui vous aimeriez travailler».

Agence Science-Presse