Sollum Technologies a mis au point une solution d’éclairage qui permet de cultiver à l’année longue, ici, en serre, une large variété de légumes
Publié le 14 mars 2021
(Source: Sollum)
- La startup montréalaise Sollum Technologies offre aux serriculteurs un système d’éclairage à DEL qui reproduit la lumière du soleil et recrée les conditions lumineuses de la région d’où proviennent les plantes et les légumes cultivés en serre.
- Grâce à sa technologie, Sollum a notamment permis de cultiver des citrons japonais (yuzus) dans une serre de Laval, et des tomates de Toscane à Saint-Félicien en plein mois de janvier. Son fondateur espère profiter du mouvement en faveur d’une plus grande autonomie alimentaire locale pour s’imposer dans le secteur agricole québécois et canadien.
Sollum a récolté un financement de 12 millions $ auprès de divers partenaires, dont Investissement Québec, pour amorcer sa commercialisation.
- Elle vient de conclure plusieurs projets pilotes: elle a cultivé au Québec, en plein hiver, une cinquantaine de variétés de fruits et de légumes exotiques.
- L’entreprise vient aussi de signer un partenariat avec les sociétés agricoles Allegro Acres et Les productions horticoles Demers pour cultiver des poivrons en serre à l’année, une première au Canada.
En plus de permettre la culture d’une plus grande variété de plantes, elle dit que sa technologie permet d’augmenter de 40% le nombre de récoltes que peut faire un serriculteur chaque année.
Son éclairage à DEL serait aussi 30% moins énergivore qu’un éclairage conventionnel.
La jeune pousse de technologies agricoles («AgTech») voit plus loin que la culture en serre.
- «Notre solution pourrait aider le Québec à atteindre une certaine souveraineté alimentaire, dit Louis Brun, PDG de Sollum, en entrevue à InfoBref. Mais on souhaite aussi se positionner comme une technologie agricole utile partout dans le monde.»
- «Nous nous concentrons sur la culture de serre en ce moment, mais il y a plein de choses qu’on pourrait faire ensuite. Cela va des fermes verticales urbaines à la culture intérieure d’aliments, à la maison.»