ENTREPRENEURS, GESTIONNAIRES, PROFESSIONNELS ENTREPRENEUR·ES et
PROFESSIONNEL·LES

Voici l’info qu’il vous faut:
pertinente, utile et brève

Recevez gratuitement du lundi au vendredi:

et un samedi par mois:

Votre adresse servira uniquement à vous envoyer nos infolettres. Vous ne recevrez pas de courriels publicitaires et vous pourrez vous désabonner en tout temps.

Sans fil: le CRTC va favoriser de nouveaux fournisseurs, régionaux ou virtuels, pour stimuler la concurrence et faire baisser les prix

Mis à jour le 3 juin 2021
par Alain McKenna
Sans fil: le CRTC va favoriser de nouveaux fournisseurs, régionaux ou virtuels, pour stimuler la concurrence et faire baisser les prix

(Source: Unsplash)

  • Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications (CRTC) annonce la mise en place de nouvelles mesures pour augmenter la concurrence dans le marché canadien du sans-fil en favorisant l’entrée de nouveaux fournisseurs.
  • L’organisme fédéral veut également que les frais d’itinérance soient plus clairs pour les clients et il impose aux fournisseurs de services sans fil d’offrir un forfait à bas prix.

Le CRTC permettra aux fournisseurs régionaux de devenir des exploitants nationaux de réseaux mobiles virtuels.

  • Les fournisseurs qui investissent dans une infrastructure régionale de réseau mobile et qui détiennent des droits sur certaines fréquences du spectre sans fil – comme Vidéotron – obtiendront un accès aux réseaux sans fil de Bell, Rogers et Telus.

Les fournisseurs régionaux pourront à leur tour revendre à des exploitants entièrement virtuels leur accès aux réseaux nationaux.

Cet accès à l’infrastructure des trois grands devrait multiplier la concurrence partout au pays, croit le CRTC.

Le CRTC supervisera les négociations entourant les tarifs de gros imposés aux fournisseurs virtuels. Les ententes entre les fournisseurs nationaux et les exploitants virtuels devront être d’une durée d’au moins sept ans.

Des forfaits à moindre coût devront être offerts aux consommateurs par tous les fournisseurs.

  • Le prix du forfait postpayé (facturé mensuellement) le moins cher devra être de 15 $ par mois. Il devra inclure au moins 100 minutes d’appels, les textos illimités et 250 mégaoctets de données mobiles par mois.
  • Ces forfaits à bas prix devront être annoncés clairement sur le site web des fournisseurs pour être facilement accessibles par les consommateurs intéressés.

Les frais d’itinérance devront être plus transparents. 

  • Les fournisseurs devront mieux expliquer aux consommateurs les frais qu’ils encourent en changeant de réseau lors de leurs déplacements.
Alain McKenna